Un rhino du Népal transloqué avec succès

Un rhino du Népal transloqué avec succès<br />© Akash Shrestha-Simrika  Sharma  - WWF-Nepal

L’opération fut délicate mais rondement menée. Un Rhinoceros unicornis de deux tonnes a été relocalisé dans le nouveau parc national de Shuklaphanta pour repeupler l’espèce dans cette zone adaptée, à l’abri des braconniers.

 

Le rhino de plus en plus convoité

Outre la disparition de leur habitat, les rhinocéros sont tués massivement pour leurs cornes, vendues au marché noir asiatique car on leur prête des vertus dans la guérison du cancer et comme aphrodisiaque.

La demande ne cesse de croître et les braconniers se font de plus en plus inventifs.

Le rhinocéros unicorne, Rhinoceros unicornis, n’est pas épargné. Si à l’origine sa zone de répartition couvrait toutes les plaines alluviales situées au pied des contreforts de l’Himalaya, le rhinocéros indien a aujourd’hui totalement disparu du Pakistan et du Bangladesh et se fait de plus en plus rare en Inde et au Népal.

 

Mettre un terme au braconnage

Le WWF est l’une des toutes premières organisations à s’être engagée dans la lutte contre le braconnage des rhinocéros, luttant sur tous les fronts.

D’abord, combattre le braconnage en s’attaquant à l’ensemble des acteurs de la filière : braconniers évidemment mais aussi intermédiaires, exportateurs, transporteurs et consommateurs.

Le WWF lutte également contre les organisations criminelles, les fausses thérapies basées sur les soi-disant vertus de la corne de rhino, la faiblesse des peines sanctionnant un commerce très lucratif.

Pour ce faire, le WWF se mobilise pour faire appliquer la loi par le renforcement de la coopération internationale, l’élaboration d’une base de données d »ADN (pour confondre les braconniers), par une meilleure capacité d’action et par un contrôle renforcé aux frontières.

 

Mission réussie

Afin de protéger les rhinocéros à une corne qui avaient presque disparu dans certaines de ses régions, le Népal a entrepris depuis les années 1980 d’en relocaliser dans des parcs nationaux, à l’abri des braconniers. En trente ans, 87 d’entre eux ont été ainsi déplacés.

Mais déménager une bête d’une telle puissance est une opération pleine d’imprévus qui requiert une logistique importante.

La dernière en date, qui remonte au 4 avril, a mobilisé plus de cent personnes et s’est révélée plus que délicate !

Encore engourdi par le trajet en camion, le rhinocéros à une corne a soudainement chargé les éléphants montés de cornacs qui encadraient son transfert dans une réserve de l’ouest du Népal. Ce mâle ronchon est le premier à être déménagé dans le parc national de Shuklaphanta, qui ne comptait plus que huit de ses congénères. Il y sera bientôt rejoint par quatre femelles en âge de procréer.

Grâce à ces efforts, en 2008, le rhino du népal est passé du statut d’espèce « en danger » à celui d’espèce « vulnérable » selon la classification de l’UICN…

Rapport WWF : 30% des sites Unesco menacés par le trafic d’espèces sauvages

Mondialement connus pour la richesse de leur biodiversité, les sites classés au Patrimoine mondial de l'Unesco abritent des milliers de plantes et d'espèces rares.<br />© naturepl.com / John Downer / WWF

Bien qu’ils soient reconnus pour leur beauté naturelle, leur biodiversité, leurs caractéristiques géologiques et écologiques, près de 30 % des sites classés au Patrimoine mondial sont menacés par le braconnage, l’exploitation forestière et la pêche illégale. Ces activités destructrices mettent à la fois en péril les espèces qui vivent sur ces sites et les communautés locales dont les moyens de subsistance en dépendent.

Ce sont les conclusions du rapport « Pas à vendre » publié aujourd’hui par le WWF qui appelle à une meilleure collaboration entre les organes de gouvernance de la CITES* et de la Convention du patrimoine mondial pour mettre fin au commerce illégal sur les sites classés.

Mondialement connus pour la richesse de leur biodiversité, les sites classés au Patrimoine mondial de l’Unesco abritent des milliers de plantes et d’espèces rares. Par exemple, près d’un tiers des tigres à l’état sauvage et 40% de tous les éléphants d’Afrique vivent dans ces sites. Ils constituent parfois les derniers habitats pour des espèces menacées : c’est le cas pour le rhinocéros de Java en Indonésie ou le marsouin de Californie, espèce endémique du Golfe du Mexique.

« Les sites du Patrimoine mondial ont une valeur universelle. Et pourtant celle-ci ne semble pas reconnue de tous puisque ces espaces naturels sont encore menacés par des activités industrielles destructrices. Notre dernier rapport montre que les espèces qui y vivent sont aussi victimes du commerce illégal et de surexploitation des ressources qui ont lieu sur ces sites. Nous risquons de les perdre à jamais si elles ne sont pas protégées efficacement. Les gouvernements doivent redoubler d’efforts pour contrôler le commerce illégal des espèces sauvages avant qu’il ne soit trop tard. Cela passe par le renforcement de la collaboration entre la CITES*, la Convention du patrimoine mondial et les pouvoirs publics pour mener ensemble une étude sur toute la chaîne de fonctionnement de ce commerce – depuis le prélèvement illégal des espèces dans leur habitat naturel jusqu’aux ventes sur le marché – et y mettre un terme. »
Marco Lambertini, directeur général du WWF International

Si le prélèvement illégal des espèces entraîne une dégradation de l’environnement, il met aussi en péril l’économie locale. Plus de 90 % de ces sites fournissent du travail grâce au tourisme, et cela dépend beaucoup de la présence sur les sites des espèces inscrites à la CITES*.

« Le rapport propose un éventail d’options pour renforcer la coopération entre la CITES* et la Convention du Patrimoine mondial et donc mieux protéger les sites classés. Il est essentiel que la CITES* soit pleinement appliquée et que ces sites soient entièrement protégés. Nous pourrons profiter de notre héritage naturel, nous pourrons assurer la sécurité des habitants et de leurs lieux de vie, et nous soutiendrons l’économie locale ainsi que les communautés locales qui en dépendent. »
John Scanlon, secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES)

« Le commerce illégal des espèces sauvages vole à la planète son héritage naturel, menace les communautés locales et entrave les efforts mondiaux contre la pauvreté. Cette étude nous rappelle que les crimes organisés peuvent aller aussi loin que pénétrer les sites protégés mondialement, et cette menace mondiale ne peut être affrontée qu’à travers des actions collectives et internationales. »
Inger Anderson, directeur général de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)

*CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
 

La France en tête de l’UE pour sa stratégie bas-carbone

La France en tête de l'UE pour sa stratégie bas-carbone<br />© Morgan Heim / Day's Edge Productions / WWF-US

Selon l’étude réalisée dans le cadre du projet MaxiMiseR par le bureau des politiques européennes du WWF, c’est la France qui s’est dotée de la meilleure stratégie bas-carbone de l’Union européenne !

 

Changer de modèle énergétique

Crise climatique à venir, risques liés au nucléaire, dépendance aux énergies fossiles, précarité énergétique : l’ensemble de ces facteurs plaident en faveur de la promotion d’une transition vers un nouveau modèle énergétique.

La combustion des ressources fossiles – comme le pétrole, le charbon et le gaz – est la principale cause du dérèglement climatique.

Nous sommes en train d’épuiser ces ressources non renouvelables à une vitesse fulgurante.

La seule solution pour fournir tout le monde en énergie, sans nuire à l’environnement, est le passage généralisé aux énergies renouvelables, produites à partir de sources naturelles , disponibles aussi longtemps que la nature pourra les produire, et non polluantes, pourvu qu’on les exploite dans les règles.

 

100% d’énergie renouvelable d’ici 2050

En 2011, en partenariat avec ECOFYS, le WWF publie l’étude « 100% d’énergie renouvelable d’ici 2050 ». Les conclusions sont très encourageantes.

Atteindre 100% de fourniture d’énergie renouvelable pour chacun d’entre nous à l’échelle de la planète d’ici 2050, c’est possible techniquement, souhaitable économiquement et nécessaire si l’on veut éviter un dérèglement climatique majeur.

Le WWF mène des actions de plaidoyer pour rehausser l’ambition environnementale de la loi sur la transition énergétique votée par l’Assemblée nationale le 22 juillet 2015.

En septembre 2016, le WWF lance le rapport « 15 signaux montrant que la transition énergétique est en marche » afin de stimuler une prise de conscience collective de la transformation en cours et désormais irréversible vers un nouveau système énergétique mondial.

 

La France, bonne élève de l’UE

Les résultats d’une étude inédite sur les stratégies de réduction des émissions de Gaz à effet de serre des pays de l’UE viennent de tomber.

C’est la France qui se hisse à la première place avec une note de 78%. Devant le Royaume Uni (71%), la Finlande (68%), la Lituanie (58%) et les Pays-Bas (54%). Chypre se place en dernière position, avec une note de 25%.

Pour juger la stratégie bas carbone des pays d’ici 2050, le WWF a pris en compte l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le caractère réaliste, le niveau d’ambition des objectifs climat et énergie, la transparence des procédures, l’engagement politique, le suivi des progrès réalisés et le périmètre.

Sur ces points, la France se démarque de ses voisins européens grâce à une stratégie claire, précise, intégrée, suivie, transparente et avec un large périmètre.

C’est sans doute grâce à sa loi sur la transition énergétique et les dispositifs associés que la France se situe en haut du podium.

Reste maintenant à mettre en œuvre les engagements car de bons objectifs ne suffisent pas à faire une bonne politique !

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1. L’eau, le vent, le soleil, la géothermie ou la biomasse
2. Cette étude a été menée dans le cadre du projet MaxiMiseR par le bureau des politiques européennes du WWF

Un an après la signature de l’Accord de Paris, le WWF France et la Métropole Rouen Normandie vont collaborer pour accélérer la transition écologique du territoire

Ce partenariat doit permettre d'amplifier les efforts déjà enclenchés ces dernières années sur le territoire de la métropole qui ont permis de réduire ses émissions et de baisser sa consommation d'énergie.<br />© WWF France

Fréderic Sanchez, président de la Métropole Rouen Normandie, et Pascal Canfin, directeur général du WWF France, ont signé le 13 avril 2017 à Rouen une convention de partenariat pour accompagner la métropole dans la transition écologique de son territoire et la définition de ses objectifs de lutte contre le changement climatique.

Cette collaboration sera amorcée par la préparation des engagements de la métropole et des acteurs du territoire sur le climat et l’énergie, notamment à travers le concept innovant d’une « COP21 locale » et la mobilisation de plusieurs secteurs vers un « Accord de Rouen » pour le climat.

Ce partenariat doit permettre d’amplifier les efforts déjà enclenchés ces dernières années sur le territoire de la métropole qui ont permis de réduire ses émissions et de baisser sa consommation d’énergie.

Afin de marquer le coup d’envoi du partenariat, la métropole annonce l’arrêt fin mai de l’usage du charbon et du fioul dans sa chaufferie du réseau de chaleur urbain de Rouen et Bihorel (CURB) qui alimente actuellement 7750 logements.

A terme, il est prévu que la chaufferie fonctionne avec l’usage d’énergies renouvelables et de cogénération d’ici 2020, ce qui permettra une réduction de plus de 90% des émissions du réseau par rapport au niveau actuel. Le charbon et le fioul seront entre temps remplacés par de la cogénération et du gaz, soit une baisse de plus de 35% des émissions.

 

Un partenariat de 3 ans autour de 3 actions

La Métropole et le WWF ouvrent ce partenariat afin d’approfondir et d’enrichir l’engagement de la collectivité et celui des différents acteurs de son territoire dans la transition écologique, avec des efforts concentrés sur les enjeux climatiques et énergétiques.

Il s’agit d’une démarche collective et innovante pour construire une ambition partagée, la rendre compréhensible par le plus grand nombre, et ainsi ancrer le Plan climat (PCAET) dans le quotidien des citoyens et des acteurs économiques par une appropriation de tous :

  • Préparer une conférence climat territoriale sur le modèle de la COP21 de Paris afin de définir une vision partagée par tous les acteurs du territoire qui réponde aux enjeux climatiques, de façon à ce que chacun puisse prendre des engagements publics et évaluables ;

  • Accompagner l’élaboration et la mise en œuvre du Plan climat par la mobilisation des citoyens et des acteurs locaux. Afin de mobiliser le secteur privé et institutionnel, des ateliers seront organisés mi-juin 2017 à Innopolis pour préparer avec eux l’engagement des acteurs locaux sur la mobilité, la consommation énergétique du logement et du secteur tertiaire et l’économie décarbonnée de l’industrie et des entreprises ;

  • Accompagner la mise en œuvre et la connaissance des politiques structurantes du Plan climat par les citoyens, avec notamment : la mobilité durable en lien avec le programme « Ville respirable » ; la politique d’alimentation territoriale inscrite dans la politique agricole en cours d’élaboration, par exemple en lien avec le projet « Champ des Bruyères » ; et la modération de l’éclairage public 2018-2019.

Comme l’indique Fréderic Sanchez « Elue meilleure intercommunalité pour la biodiversité en 2016 et engagée dans la démarche de labellisation Cit’ergie pour sa transition énergétique, la Métropole va bénéficier du soutien de WWF-France pour l’accompagner dans la mise en œuvre de cette ambition, afin de mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire, de faire vivre ses actions sur le terrain, et de favoriser l’adoption de modes de vie durables. Nous fixons un cap : l’organisation d’une véritable conférence climat territoriale, pour que chacun puisse prendre des engagements publics et évaluables ».

Pascal Canfin indique que « Un an après la signature de l’Accord mondial de Paris pour le climat, il s’agit de voir comment son ambition se décline et se vit à l’échelle des territoires. Les villes sont en effet en première ligne de cette transition vers un modèle urbain plus durable qui passe par l’implication de tous les acteurs et des secteurs. Le WWF se réjouit de cette collaboration avec la métropole de Rouen, sous un format très innovant avec la préparation ensemble d’une conférence climat territoriale pour conclure l’« Accord de Rouen » qui s’appuiera sur le modèle de la COP21 et permettra d’accélérer la transition écologique du territoire. Nous comptons aussi sur ce travail pour que la métropole apporte une contribution ambitieuse à la limitation de la hausse de la température moyenne mondiale « bien en-dessous de 2˚C ».

Réforme de la Politique Agricole Commune : La FNSEA contre l’environnement !

Afin de préparer la prochaine réforme de la PAC, la Commission européenne a lancé une consultation publique<br />© PixabayGrâce à la fuite d’un document interne de la FNSEA révélé par Mediapart le 13 avril, le syndicat agricole majoritaire montre son vrai visage.

Afin de préparer la prochaine réforme de la PAC, la Commission européenne a lancé une grande consultation publique, à l’échelle de l’Europe. La FNSEA appelle à une mobilisation massive pour torpiller toute velléité environnementale de la Commission européenne. En effet, dans le guide de réponses publié à l’intention de ses membres, la FNSEA leur préconise de nier toutes les problématiques environnementales liées à l’agriculture et à la politique agricole. L’environnement est tout simplement un non sujet !

Par ailleurs, il y est précisé que les réponses conseillées aux agriculteurs ne seront pas celles de la FNSEA qui présentera, elle, une position officielle plus « équilibrée »… afin de rester respectable ? La FNSEA mène donc un double jeu avec une position officielle équilibrée et un appel extrémiste à ses troupes.  L’argument avancé dans le guide est qu’il faut « contrebalancer les positions des ONG ».

Or, contrairement à la FNSEA, la mobilisation des ONG lancée il y a une semaine est publique et prend en compte non seulement les questions d’environnement, de climat et de santé mais aussi celles relatives à l’emploi agricole et au développement rural.
 
Ironie du sort, les masques tombent le jour de l’élection de Christiane Lambert à la tête de la FNSEA, et alors qu’elle a assuré l’intérim de l’organisation durant ces deux derniers mois et qu’elle est censée incarner le visage « environnemental » de la FNSEA. En effet, elle a pendant 5 ans été vice-présidente du Forum de l’agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement et siège pour la FNSEA au Conseil National de la Transition Écologique.

L’intérêt des agriculteurs c’est au contraire d’inventer un nouveau modèle qui respecte les hommes et la nature car ce sont les premières victimes de la faillite du modèle productiviste porté à bout de bras par la FNSEA. Nous n’opposons pas les agriculteurs et l’environnement. Mais force est de constater que la FNSEA continue de soutenir une vision totalement dépassée qui ne rend pas service à ceux qu’elle est censée défendre.

Pour défendre un nouveau modèle et riposter contre le lobbying intense de la FNSEA et de l’agro-industrie, vous pouvez agir avant le 2 mai avec le WWF et faire entendre votre voix en participant à notre campagne.
 

Controns la #FNSEA : mobilisons-nous pour une PAC plus respectueuse de l’#environnementhttps://t.co/Amz3nnjGa6 #LivingLand pic.twitter.com/RCsgTUKSbG

— WWF France (@WWFFrance) 14 avril 2017

Quelques exemples de réponses conseillées dans la guide de la FNSEA :

Question 19 : « La politique agricole devrait avoir davantage d’effets bénéfiques sur l’environnement et le changement climatique? » Réponse de la FNSEA : « Pas d’accord »

Question 6 « Quels sont les principaux défis environnementaux auxquels est confrontés l’agriculture ? » La réponse est « ne cocher aucune des propositions car aucun défi environnemental supplémentaire n’est souhaitable dans la PAC »

Question 25 : « Pour quel objectif de protection de l’environnement la PAC devrait-elle faire davantage ?  » Sept réponses possibles dont réduction de la pollution de l’eau, inondations, perte de biodiversité, érosion des sols. La FNSEA préconise de répondre « aucun »

Consultez le guide de la FNSEA dans son intégralité.

Partenariat entre l’ANRU et le WWF France pour mieux prendre en compte la transition écologique dans les quartiers en renouvellement urbain

Depuis dix ans, le WWF œuvre à la fois à la réduction de l'empreinte écologique des villes et à la promotion de modes de vie plus durables.<br />© Kim Chiusano/ANRU

L’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) et le WWF France viennent de signer un partenariat afin d’améliorer dans les quartiers en renouvellement urbain la qualité de vie et le vivre-ensemble, lutter contre la précarité énergétique et accompagner les porteurs de projet.

A travers le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) qui intègre la performance énergétique des bâtiments et la transition écologique des quartiers en renouvellement urbain, le Programme d’investissements d’avenir (PIA) « Ville durable et solidaire » qui place l’innovation au service de l’excellence environnementale, et plus récemment la démarche « ANRU+ » pour plus d’innovation et plus d’investissement dans les quartiers, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine est fortement mobilisée pour la mise en œuvre de la ville durable.

Depuis dix ans, le WWF œuvre à la fois à la réduction de l’empreinte écologique des villes et à la promotion de modes de vie plus durables. A travers son initiative « Réinventer les villes », le WWF France s’adresse à tous les acteurs de la ville – citoyens, entreprises, collectivités – se positionnant ainsi comme le trait d’union entre accompagnement local et promotion internationale des nouveaux modèles de villes.

Des actions communes viendront compléter la collaboration existant d’ores et déjà entre ces deux partenaires, tous deux membres de « L’Institut pour la ville durable ».
Citons notamment :

  • Favoriser la mise en relation du WWF France avec des collectivités porteuses de projets de renouvellement urbain, notamment celles menant une réflexion spécifique en matière d’innovation et d’excellence environnementale, afin de les accompagner dans l’amélioration de la qualité du cadre de vie et la réduction de l’empreinte écologique de leurs territoires
  • Permettre à l’ANRU de capitaliser sur les activités du WWF France au sein de ces quartiers en renouvellement urbain
  • Partager les bonnes pratiques
  • Valoriser leurs travaux respectifs

Selon Nicolas Grivel, Directeur général de l’ANRU, « le renouvellement urbain offre une opportunité inédite de concrétiser la ville durable dans des quartiers confrontés aux défis de la cohésion urbaine et sociale. L’expertise du WWF France représente une vraie richesse pour aller plus loin sur ces thématiques ».

Selon Pascal Canfin, Directeur général du WWF France, « La transition écologique, que les territoires doivent opérer d’urgence, est source de bénéfices sociaux et économiques. Agir pour plus d’ambition environnementale, et des modes de vie plus durables dans les quartiers en renouvellement urbain, peut contribuer à les rendre plus attractifs et surtout à améliorer la qualité de vie de leurs habitants. Nous sommes convaincus que la transition écologique est une chance pour les quartiers ANRU et que la mobilisation de leurs habitants est une opportunité importante de changement sur les territoires. »

Election présidentielle 2017 : Benoît Hamon répond aux questions de la communauté du WWF France

Le 13 avril prochain, à 11 heures, ce sera au tour de Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste, de se prêter à l'exercice.<br />© WWF France

Depuis plusieurs semaines, le WWF organise des #PandaLive pour permettre à sa communauté d’interpeler les candidats à la présidentielle pendant près d’une heure sur leur programme environnemental et obtenir de leur part des réponses précises et ambitieuses.

Plusieurs candidats ont déjà répondu en direct et sur Facebook aux questions des 860 000 supporters du WWF France : Emmanuel Macron, le candidat d’En Marche !, le 9 février, Yannick Jadot, le candidat d’Europe Écologie Les Verts, le 22 février, Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise, le 27 mars et enfin Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France, le 7 avril.

Le 13 avril prochain, à 11 heures, ce sera au tour de Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste, de se prêter à l’exercice.

Transition énergétique, pollution de l’air, OGM, nucléaire, disparition de la biodiversité, pesticides… Il est déjà possible d’adresser ses questions au candidat via l’adresse email pandalive@wwf.fr.

« Selon le dernier sondage IFOP/WWF, 84% des Français se préoccupent de la protection de l’environnement. Cette préoccupation, qui est maintenant prise en compte par une grande partie de la société et de ses acteurs, rassemble ce que nous pourrions appeler une ‘majorité culturelle’. A travers l’organisation de nos #PandaLive, nous souhaitons donner l’opportunité à cette majorité de se faire entendre et d’interpeler en direct les candidats sur leurs engagements.»
Pascal Canfin, directeur général du WWF France

 

Informations pratiques

  • Pour envoyer les questions aux candidats en amont : pandalive@wwf.fr
  • Pour envoyer les questions aux candidats en direct : la page Facebook et le compte Twitter du WWF France.
  • Chaque utilisateur Facebook aura la possibilité de « Partager » le #PandaLive sur son compte.

 

Liens utiles pour revivre le #PandaLive avec Emmanuel Macron :

Le #PandaLive complet
L’essentiel du #PandaLive

Liens utiles pour revivre le #PandaLive avec Yannick Jadot :

Le #PandaLive complet
L’essentiel du #PandaLive

Liens utiles pour revivre le #PandaLive avec Jean-Luc Mélenchon :

Le #PandaLive complet
L’essentiel du #PandaLive

Liens utiles pour revivre le #PandaLive avec Nicolas Dupont-Aignan :

Le #PandaLive complet
L’essentiel du #PandaLive

Le WWF classe la France, 1er pays en UE pour sa stratégie bas-carbone

La France, premier pays de l'UE pour l'excellence de sa stratégie bas-carbone<br />© Global Warming Images / WWF

Seuls onze pays sur les 28 pays membres de l’Union européenne se sont dotés en 2015 d’une stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour l’horizon 2050. Et les stratégies qui ont été soumises sont de qualité très inégale. Ce sont les résultats du projet MaxiMiseR réalisé par le bureau des politiques européennes du WWF.

Dans le rapport disponible en ligne, le WWF a donc classé les stratégies bas-carbone des pays membres de l’UE en prenant en compte l’objectif de réduction des émissions pour 2050, le caractère réaliste, le niveau d’ambition des objectifs climat & énergie, la transparence des procédures, l’engagement politique ou encore le suivi des progrès réalisés. 
 

La France arrive en tête du classement pour sa stratégie bas-carbone

 

C’est la France qui arrive en tête de ce classement avec une note de 78% devant le Royaume Uni (71%) et la Finlande (68%).  Le WWF identifie deux points d’amélioration pour la France : son niveau d’ambition (son objectif de réduction des émissions (75% d’ici 2050) pourrait être revu à la hausse) et la transparence des procédures.

 

Pascal Canfin, directeur général du WWF France : « Nous nous réjouissons de voir que la France arrive en tête du classement des pays de l’UE et de leurs stratégies bas carbone grâce à sa loi sur la transition énergétique et les dispositifs associés. Cela renforce l’idée que le prochain gouvernement doit appliquer cette loi et non la remettre en cause. Nous rappelons néanmoins que de bons objectifs ne suffisent pas à eux seuls à faire une vraie politique ! Preuve en est le retard important que la France accuse dans le développement des énergies renouvelables. »
 

Chypre arrive à la dernière place, le pays n’ayant présenté qu’une ébauche de stratégie

Chypre figure à la dernière place avec une note de 25%, note qui s’explique en partie par le fait que le pays avait seulement présenté une ébauche de stratégie.

Imke Lübbeke, responsable Climat et Energie du bureau des politiques européennes du WWF : « Une bonne stratégie bas-carbone devrait être alignée sur les objectifs inscrits dans l’Accord de Paris et être également réalisable, transparente et développée avec les entreprises et la société civile. Quelques pays y parviennent, tout au moins partiellement et certains, comme l’Allemagne par exemple, ont déjà réalisé des mises à jour de leur stratégie, plus ambitieuses que la stratégie remise en 2015. D’autres, à l’inverse, ont encore beaucoup à faire ! »
 

Relever les défis de la pêche en Méditerranée : les pêcheurs acteurs d’une pêche durable

Pêche sur les côtes méditerranéennes<br />© Meridith Kohut / WWF-USDans le cadre du Projet Medfish porté par le WWF et le MSC, des équipes d’experts indépendants (SAI Global en France et Acoura Marine en Espagne) ont mené, de mai 2016 à février 2017, des pré-évaluations selon le Référentiel de pêche durable du MSC de 7 pêcheries françaises et 7 espagnoles. Ce travail a permis d’identifier leurs points positifs et les axes d’amélioration sur lesquels travailler en groupes collaboratifs pour l’élaboration de plans d’action spécifiques pour une pêche durable.  

Les différentes pressions anthropiques, la fragilité du milieu naturel et des stocks halieutiques (93% des stocks halieutiques examinés sont surexploités) mais aussi le manque de données rendent la situation actuelle de la mer Méditerranée d’autant plus préoccupante qu’elle fait vivre une communauté importante de pêcheurs artisans. À l’échelle européenne, la prise de conscience est plus que d’actualité : le 30 mars dernier, la déclaration de Malte MedFish4Ever a été signée par l’Union Européenne et sept autres pays riverains de la Méditerranée pour une meilleure connaissance des ressources et leur préservation en Méditerranée. C’est dans cette même optique que le Projet Medfish a été lancé en septembre 2015 pour faciliter l’accès des pêcheries méditerranéennes à la durabilité, après une analyse détaillée de leurs pratiques.

Pour mener à bien cette analyse et les pré-évaluations des 14 pêcheries du projet Medfish, les équipes d’experts indépendants se sont basées sur un ensemble de données initialement récoltées auprès des professionnels de la pêche (organisations de producteurs, comités régionaux des pêches maritimes et des élevages marins, cofradias…), des scientifiques et de l’administration. Des visites de chaque pêcherie ont permis de compléter l’ensemble des connaissances collectées sur l’historique des pêcheries, les pratiques de pêche, le statut du stock ciblé et celui des espèces accessoires, les réglementations, les impacts potentiels sur les différentes composantes de l’écosystème, le rôle des organisations impliquées dans la gestion, le système de surveillance et le cadre de gestion général et spécifique à chaque pêcherie.

Edouard Le Bart, directeur du programme MSC France : « La pêche durable en Méditerranée est un défi de taille qu’il faut relever. La Commission Européenne, les instances nationales, des organisations environnementales et autres acteurs de la filière nous alertent sur la situation et des initiatives positives voient le jour. Avec le projet Medfish, les professionnels de la pêche sont les premiers acteurs de ce changement qui passera par des points d’amélioration identifiés autour de l’exploitation des stocks de poisson, les systèmes de gestion des pêcheries et la qualité des données. »
 

Les principaux défis à relever pour améliorer la durabilité des pêcheries méditerranéennes

Les pré-évaluations ont permis d’affiner les domaines dans lesquels des améliorations étaient nécessaires pour assurer la durabilité à long terme des pêcheries analysées.

Sur les 14 pêcheries analysées, seules 6 d’entre elles bénéficient d’évaluations de stocks réalisées par la Commission Générale des Pêches pour la Méditerranée, le comité scientifique, technique et économique de la pêche de la Commission Européenne ou par des études scientifiques récentes. Les stocks concernés sont celui du merlu, de la sardine, du rouget barbet, de l’anchois, de la crevette rouge et du gobie. Pour les 8 autres pêcheries du projet, pour lesquelles il n’existe pas d’évaluation de stock officielle, les auditeurs ont utilisé un outil d’analyse des risques développé par le MSC.

L’état des stocks de ces 14 pêcheries est globalement préoccupant. Seul un stock a un état satisfaisant pour assurer sa pérennité sur le long terme. Pour le reste le niveau requis par le référentiel MSC n’est pas atteint et ce pour plusieurs raisons : manque de connaissances données peu fiables ou encore surexploitation du stock. Un des principaux enjeux de la prochaine étape du projet sera de proposer des actions pour améliorer la connaissance et la situation de ces stocks.

Bien qu’un cadre de gestion existe, des objectifs spécifiques aux pêcheries (en relation avec les stocks et les considérations de l’écosystème) font défaut. La Politique Commune de la Pêche européenne et sa déclinaison pour la Méditerranée constituent le cadre global et définissent des objectifs sur le long terme. Cependant, l’absence de règles de gestion spécifiques pour certains engins de pêche utilisés en Méditerranée au niveau européen ou même national est un frein pour une pêche durable. Si certaines pêcheries ne sont pas toujours encadrées spécifiquement, d’autres pêcheries dépendent de plans de gestion comme les pêcheries de crevette rose, d’anchois et de merlu, ou de cogestion, comme la pêcherie de gobie. L’application des règles et le contrôle des captures, le respect des tailles minimum et le système de déclaration sont des points majeurs d’amélioration qui ont été soulignés par les auditeurs dans chaque pays.

Enfin, le manque, l’hétérogénéité et les difficultés d’accès aux données restent les principales préoccupations pour améliorer la situation car la connaissance est un point clé pour mener à bien une gestion durable des pêches.
 

Des résultats encourageants pour la préservation des écosystèmes méditerranéens

Durant les pré-évaluations, les impacts de plusieurs engins de pêche sur les écosystèmes ont été analysés : le pot, la boite portugaise, la senne tournante, la senne de plage, le chalut, la palangre, le filet maillant, la nasse ou encore la drague à main.

Dans la plupart des cas, les pêcheries analysées ont été jugées sélectives et/ou ayant un faible impact sur les écosystèmes marins. L’existence de mesures de gestion comme des fermetures temporaires ou géographiques de la pêche, des régulations sur la taille minimum, sur les engins et techniques de pêche sont un atout de nombreuses pêcheries. L’utilisation d’engins de pêche ayant un impact sur les fonds marins est interdite sur les habitats benthiques et vulnérables, comme par exemple sur les herbiers de posidonie et les habitats coralligènes. Il existe aussi plus 600 aires marines protégées en Méditerranée où la pêche commerciale est régulée ou interdite et où des programmes de recherche contribuent à améliorer la connaissance sur la biologie et l’écologie de nombreuses espèces.
 

Prochaine étape : des plans d’action à construire

Lors de la prochaine étape du projet Medfish, l’objectif est de travailler avec les parties prenantes concernées (professionnels de la pêche et du marché, administration, scientifiques, ONG, etc.) pour formuler les actions à mettre en œuvre afin de combler les lacunes identifiées dans ces 14 analyses. Cette prochaine étape permettra de catalyser les améliorations au sein de groupes de travail et faciliter des partenariats entre les parties prenantes pour mettre en œuvre sur le terrain des plans d’action et avancer ensemble vers la durabilité.

Isabelle Autissier, présidente du WWF France : « Le projet Medfish, notamment cette phase d’élaboration de plans d’actions, est d’une envergure importante à l’échelle de la Méditerranée française et espagnole. C’est un processus participatif, nous travaillons aux côtés des petits pêcheurs de Méditerranée et de toutes les parties prenantes afin d’assurer la durabilité des ressources halieutiques mais aussi des hommes et métiers qui en dépendent. »

Le projet Medfish
Le WWF et le MSC ont lancé en septembre 2015 le projet Medfish. Cette initiative commune a pour objectif d’analyser en profondeur des pêcheries méditerranéennes françaises et espagnoles en utilisant le Référentiel Pêcheries du MSC pour évaluer leur durabilité. Ce projet s’inscrit dans les engagements du WWF et du MSC pour la pêche durable en Méditerranée et a pour ambition d’inspirer des initiatives similaires dans d’autres pays. Le projet Medfish a été rendu possible grâce au généreux soutien de la Fondation Daniel & Nina Carasso, du Resources Legacy Fund et de la Fondation Adessium.

Les 7 pêcheries sélectionnées en France :
–    Poulpe au pot et à la boite portugaise du Golfe du Lion
–    Sardine à la senne tournante et senne de plage du Golfe du Lion
–    Merlu au chalut du Golfe du Lion
–    Denti à la palangre de Corse
–    Bar et dorade royale aux filets du Golfe du Lion
–    Noisette de Méditerranée (nasse changeante) à la nasse du Golfe du Lion
–    Telline à la drague à main du Golfe du Lion

Les 7 pêcheries sélectionnées en Espagne :
–    Crevette rouge au chalut de Palamós
–    Gobie transparent à la senne des îles Baléares
–    Merlu au chalut du Golfe du Lion
–    Crevette soldat/crevette grise (quisquilla) à la nasse de Motril et autres ports
–    Rouget barbet au chalut de Villajoyosa, Santa Pola et autres ports
–    Anchois à la senne de Caleta de Velez et autres ports
–    Crevette caramote au filet piège (charamita) de la Mer Menor
 

Election présidentielle 2017 : Nicolas Dupont-Aignan répond aux questions de la communauté du WWF France

Nicolas Dupont-Aignan face à la communauté du WWF France le 7 avril 2017<br />© Thibault SavaryDepuis plusieurs semaines, le WWF organise des #PandaLive pour permettre à sa communauté d’interpeller les candidats à la présidentielle pendant près d’une heure sur leur programme environnemental et obtenir de leur part des réponses précises et ambitieuses.

Plusieurs candidats ont déjà répondu en direct et sur Facebook aux questions des 860 000 supporters du WWF France : Emmanuel Macron, le candidat d’En Marche !, le 9 février, Yannick Jadot, le candidat d’Europe Écologie Les Verts, le 22 février et Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise, le 27 mars.

 

Prochain #PandaLive le 7 avril avec Nicolas Dupont-Aignan

Le 7 avril prochain, à 11h, ce sera au tour de Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France, de se prêter à l’exercice.

Transition énergétique, pollution de l’air, OGM, nucléaire, disparition de la biodiversité, pesticides… Il est déjà possible d’adresser ses questions au candidat via l’adresse email pandalive@wwf.fr.

 « Selon le dernier sondage IFOP/WWF, 84% des Français se préoccupent de la protection de l’environnement. Cette préoccupation, qui est maintenant prise en compte par une grande partie de la société et de ses acteurs, rassemble ce que nous pourrions appeler une ‘majorité culturelle’. A travers l’organisation de nos #PandaLive, nous souhaitons donner l’opportunité à cette majorité de se faire entendre et d’interpeler en direct les candidats sur leurs engagements.» – Pascal Canfin, directeur général du WWF France

Informations pratiques :
•    Pour envoyer les questions aux candidats en amont : pandalive@wwf.fr
•    Pour envoyer les questions aux candidats en direct : la page Facebook et le compte Twitter du WWF France.
•    Chaque utilisateur Facebook aura la possibilité de « Partager » le #PandaLive sur son compte.

Liens utiles pour revivre le #PandaLive avec Emmanuel Macron :
•    Le #PandaLive complet
•    L’essentiel du #PandaLive

Liens utiles pour revivre le #PandaLive avec Yannick Jadot :
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Liens utiles pour revivre le #PandaLive avec Jean-Luc Mélenchon :
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