Exposition

EMPREINTE

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Date / Heure
Date(s) - 02/05/2018 - 07/10/2018
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Musée François Pompon

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Animal du latin anima : « vent, souffle, respiration, être vivant, être animé, créature »

Nous voulons croire au pouvoir de l’art pour révéler la beauté de la nature et de l’animalet participer à une prise de conscience des dangers qui les menacent.

« L’exposition « EMPREINTE » de Vincent Munier et Olivier Courty, fait écho au One Planet Summit (le sommet de la planète) et évoque la responsabilité éduco-médiatique qui est la nôtre : les enjeux pour le climat. Les changements environnementaux ont des effets dévastateurs sur bon nombre d’espèces, cette exposition vise à mutualiser et fédérer les pratiques artistiques et scientifiques autour d’une thématique « Le poids de l’hommesur l’animal » et a valoriser aussi l’emblème de l’œuvre de F. POMPON, l’ours polaire qui est aujourd’hui devenu le symbole/victime mondial du réchauffement climatique.

La volonté de la ville de Saulieu est de conjuguer les trois piliers de l’éducation artistique et culturelle : connaissances, pratiques, rencontres (avec des œuvres, des artistes, des lieux, des professionnels de la culture et de l’éducation nationale). L’exposition permet également de conforter et de prolonger les apprentissages des visiteurs lors d’une rencontre organisée avec les artistes invités Vincent Munier et « Olivier Courty, le vendredi 18 mai de 15h00 à 17h00 et pour la nuit des musées le samedi 19 mai.

Par les expositions temporaires qui jouent un rôle majeur dans la dynamique du musée et de la ville, nous restons persuadés qu’une exposition, pour être vraiment ouverte à tous, doit aussi être édifiée au cœur de la cité et exister physiquement dans la ville par des sculptures monumentales et non par de l’affichage polluant nos espaces publics. Un musée ne doit plus se comporter en propriétaire d’œuvres qu’il garde, mais au contraire favoriser les échanges et partager avec le plus grand nombre ses expositions temporaires aux messages environnementaux forts qui présentent un style artistique résolument nouveau. La création d’unmusée « en ville » avec les œuvres d’Olivier Courty capte l’attention du passant – visiteur ou promeneur et l’attire jusqu’au lieu physique du musée qui constitue le noyau dur de l’exposition temporaire.

Avec sa nouvelle stratégie culturelle depuis 10 ans, la municipalité s’est engagée dans une démocratisation véritable de l’art, ce n’est plus un slogan mais une réalité ». Jean-Philippe MESLIN, Maire de Saulieu

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François Pompon, né à Saulieu en Bourgogne d’un père menuisier-ébéniste et d’une mère couturière, devient à l’âge de 15 ans apprenti tailleur de pierre chez un marbrier de Dijon où il apprend les rudiments de la sculpture, tout en suivant, le soir, les cours de l’Ecole des Beaux-Arts.

A Paris, François Pompon entre à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs et devient l’élève du sculpteur animalier Pierre-Louis Rouillard, ce qui sera pour lui une source d’inspiration, Il expose ses premièresœuvres, des bustes, au Salon des portraits de 1879. En 1882, il épouse Berthe Velain, une couturière. Sa première pièce de grande taille, « Cosette portant un seau » attire l’attention du jury du Salon.

Durant une grande partie de sa vie François Pompon exerce l’activité de praticien pour le compte d’autressculpteurs : Jean Auguste Dampt en 1885, Antonin Mercié en 1888, Alexandre Falguière en 1890, Auguste Rodin (dont il devient chef d’atelier) de 1890 à 1895, Camille Claudel et de René Saint-Marceauxjusqu’en 1914.

Pour ses œuvres personnelles, François Pompon opte définitivement en 1905 pour la simplification des formes. Il lisse les surfaces et retire toute fioriture de ses œuvres animalières.

François Pompon doit attendre 1919 pour gagner la notoriété en vendant une « Tourterelle » en pierre taillée au Musée du Luxembourg, et surtout 1922 où il présente au Salon « L’Ours blanc » en plâtre.

Ses réalisations, inspirées de l’art égyptien et chinois et caractérisées par une volonté de synthèse, font entrer la sculpture animalière dans l’ère de la modernité.

Mort sans enfant. François Pompon lègue près de 3000 œuvres à l’Etat, que l’on peut voir au Musée François Pompon de Saulieu, Musée des Beaux Art de Dijon, Musée d’Orsay et Muséum d’histoirenaturelle à Paris.

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Vincent MUNIER, Wildlife Photographer

Vincent Munier, photographe animalier parmi les plus renommés de la planète, est un passionné des régions polaires. Voyageur de l’extrême, il est né le 14 avril 1976 à Épinal, Il a grandi dans les Vosges, au cœur de la nature, auprès d’un père naturaliste ardent défenseur de l’environnement, à qui il dit devoir énormément. Ouvrier horticole à 20 ans pour financer l’achat de son premier téléobjectif, puis reporter-photographe à L’Est Républicain, Il décide en 2002, de se consacrer exclusivement à la vie sauvage en tant que photographe animalier professionnel. En quelquesannées et au fil de ses voyages au bout du monde ( la Scandinavie, l’île d’Hokkaïdo au Japon, le Kamtchaka et l’Antarctique terre Adélie).

Il est spécialisé dans les photographies dans des conditions hivernales. Il a notamment en février et mars 2009, été sollicité par Wild Wonders of Europe pour photographier les bœufs musqués en Norvège. Et d’autre part, il a été choisi par Nikon pour, durant l’été 2009, démontrer les capacités de leur nouveau reflex, le D3s en basse lumière. Son livre Blanc Nature l’a fait connaître auprès du grand public.

Mon père m’a appris que s’il on doit déranger pour une photo on ne fait pas la photo… Dans la nature on y entre sur la pointe des pieds!

Côté photo, il cite le Japonais Michio Hoshino et le Finlandais Hannu Hautala. « A mes yeux, ils saisissent l’essence de la beauté de la vie sauvage. L’authenticité de leurs clichés révèle un long et éprouvant travail sur le terrain, dans des conditions souvent difficiles. Beaucoup de leurs images m’ont fait vibrer. »

Vincent Munier a fait sienne cette phrase de Robert Hainard “Lutter pour la nature, c’est éviter la condamnation de l’homme ».

Je crois encore au pouvoir des images pour révéler la beauté de la nature et participer à une prise de conscience des dangers qui la menacent.

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Olivier COURTY, Sculpteur

Olivier a commencé à sculpter au début des années deux mille. S’il évolue aujourd’hui dans le domaine de la sculpture animalière, au commencement ses matériaux de prédilection étaient l’argile, le plâtre, la cire, le ciporex…, et ses axes de recherches étaient l’anatomie, la danse, et les animaux. Il s’agissait alors d’unviolon d’Ingres qu’Olivier a transformé peu à peu en véritable passion avec toute l’intensité que cela suppose.

La passion de la sculpture animalière est née pour Olivier Courty d’un croisement de regard avec un Gorille en cage qui a su lui transmettre puissance et fragilité. C’est avec une énergie créatrice particulièrequ’il sculpte ses animaux de prédilection : le fameux « Big Five ».

Médaille d’argent de l’Académie Française Arts Sciences et Lettres en 2009, Olivier Courty consacre sa vie à son art.

De l’art antique à la sculpture Street Art en passant par le Pop Art, Olivier témoigne avec son temps et sa sensibilité, souhaitant partager sa fascination pour un rêve animal. Ses sculptures d’inspiration Street Art sont là pour l’exprimer.

Si l’art animalier est presque un art premier, Olivier Courty a souhaité lui insuffler une nouvelle définition.C’est avec une vision moderne, celle des nouvelles couleurs de la rue (son inspiration Street Art), qu’Oliviera réussi à combiner deux mouvements artistiques qu’à priori rien ne pouvait réunir. Un résultat étonnant avec des animaux qui s’exhibent en faisant étalage de couleurs vives (son inspiration Pop Art), voire fluorescentes !

Il rejoint en 2015 le collectif d’Artist Convection en tant que membre fondateur.

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