LOUP : La tuerie continue !

Le plafond de 43 loups à abattre en 2018 a été atteint cette semaine : 39 ont été abattus sur ordre de l’État français, 4 ont été braconnés (dernier cas décompté le 17/10/2018 : un loup empoisonné en Drôme). L’État en offre 8 de plus aux éleveurs.

Pour la protection des loups

Mais ce n’est pas tout !

Dans les chiffres annoncés par l’État sur le site de la DREAL, et plus précisément le tableau du Bilan du protocole d’intervention sur la population de loups au 19/10/2018 : en plus de 43 loups abattus et décomptés du plafond depuis le 1er janvier, 12 loups supplémentaires sont morts de façon non naturelle (collision routière ou ferroviaire), 5 autres sont morts de cause à cette heure inconnue… et 1 serait mort de façon naturelle.

Ce sont donc au total 61 et non pas 43 loups en moins dans la population lupine française encore fragile depuis le début de l’année.

Et des analyses sont toujours en cours sur les cas de mortalité inconnue. Elles vont peut-être mettre à jour de nouveaux cas de braconnage…

Sans même attendre ces résultats, le préfet de Région a immédiatement et de nouveau rehaussé le plafond de tir en signant un nouvel arrêté le 16/10/2018 autorisant l’abattage de 8 loups supplémentaires !

Pourtant, cette tuerie est inefficace, elle ne fait pas baisser les dommages : voir tableau des dégâts.

Dans le cadre de l’application du nouveau Plan National Loup, le Préfet coordonnateur, dont les pouvoirs ont été étendus depuis le 12 septembre 2018 a en effet la possibilité, dès le plafond atteint, de rehausser de 2% le nombre de loups à abattre… Soit 12% de la population de loups.

Le nouveau « Quota de chasse » qui devrait être légalement un plafond à ne surtout pas dépasser est désormais porté à 51 loups. Voir la triste carte de France des loups morts

L’ASPAS dénonce cette rehausse et cette politique de tir inefficace et illégale.

76 % des Français considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, et 80 % sont farouchement opposés à son éradication. Seulement 6 % de nos compatriotes se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans. Malgré une proportion très légèrement plus forte des jeunes et des femmes, l’adhésion au loup est donc globale et massive. Télécharger le sondage Ifop

Signer la pétition 

 

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