Pour un tiers des Français, le WWF est l'ONG la plus impliquée en France pour l'environnement

 <br />©  Près d’un Français sur deux cite spontanément WWF lorsqu’il s’agit de désigner toutes les ONG, associations ou fondations impliquées dans la protection de la nature, des espèces animales en voie de disparition et de l’environnement qu’ils connaissent (45%), ce qui en fait l’ONG la mieux identifiée par les Français.

En assisté, près de 9 Français sur 10 (88%) déclarent connaitre WWF, devançant de 3 points Greenpeace.

Si, de façon générale, les associations ou fondations impliquées dans la protection de la nature, des espèces animales en voie de disparition et de l’environnement bénéficient toujours de jugements particulièrement favorables de la part de l’opinion (82% des Français interrogés ont une bonne opinion à leur égard dont 16% ont même une « très bonne opinion », une perception stable depuis plusieurs années), WWF sort à nouveau du lot avec 92% des interviewés déclarent en avoir une bonne opinion (+10 points par rapport à la moyenne) et parmi eux, 36% en ont une très bonne opinion (+ 20 points).
 
Outre cette bonne image globale, dans le détail également les traits d’image qui sont associés à WWF sont révélateurs du ressenti bienveillant que lui adresse l’opinion. Ainsi on relèvera notamment que 90% des personnes interrogées jugent son action utile pour l’environnement et la nature, 89% l’estiment « digne de confiance », 86% y voient une institution qui fait référence, ou encore 80% lui reconnaissent son indépendance. Sur ces différents traits d’images, et de nombreux autres, le WWF est, en outre, nettement mieux évalué que Greenpeace.

L’opinion est, enfin, majoritairement favorable au développement de partenariats entre WWF et différents types d’acteurs, que ce soit avec les pouvoirs publics (81% d’adhésion) ou avec des entreprises (73% d’adhésion). D’ailleurs, plus des trois quarts des Français seraient favorables à ce que le WWF signe un partenariat avec des groupes de la grande distribution pour que l’on trouve des produits de grande consommation portant le logo du WWF.

LEDON soutient le WWF France en reversant 1€ par ampoule éteinte sur la plateforme digitale EarthHour.Paris

1 ampoule de la Tour Eiffel éteinte = 1€ pour la planète grâce à notre partenaire LEDON<br />© WWF France

Du 10 au 28 mars 2015, l’entreprise LEDON soutient le WWF France  en reversant 1€ par ampoule éteinte sur la plateforme digitale EarthHour.Paris.

Cette année, Earth Hour aura lieu samedi 28 mars 2015 à 20h30 et invitera citoyens, entreprises, collectivités, gouvernements à exprimer leur engagement en éteignant la lumière.

Dans cet objectif de mobilisation, le WWF France a déjà mis en place le site EarthHour.Paris sur lequel les internautes sont invités à marquer virtuellement leur engagement en éteignant leur ampoule sur une Tour Eiffel digitale.

Depuis son lancement le 28 janvier, les internautes ont déjà éteint une Tour Eiffel soit 4100 ampoules ! Désormais à chaque Tour Eiffel éteinte, une nouvelle se rallume. Les internautes sont alors challengés à éteindre le plus de Tour Eiffel possible d’ici le 28 mars.
 

1 ampoule de la Tour Eiffel éteinte = 1€ pour la planète

A partir d’aujourd’hui, mardi 10 mars et jusqu’à l’événement Earth Hour, LEDON Lamp, fabricant d’ampoules LED, reversera 1€ au WWF France pour chaque ampoule éteinte. Cette campagne concerne les 2000 prochaines ampoules.

Le WWF France accompagne depuis janvier 2015 l’entreprise LEDON dans sa démarche de transition vers une plus grande sobriété énergétique. Dans le cadre de ce partenariat, l’entreprise et l’association se sont entendues sur un « produit partage » : pour chaque ampoule A60 E27 7W achetée sur le site www.ideesled.com, une partie du prix est reversée au WWF France. Cette ampoule permet de réaliser jusqu’à 85% d’économie d’énergie par rapport à une ampoule à incandescence, est exempte de mercure et dispose d’une durée de vie d’environ 25 000 heures.

Participez !

Eteignez votre ampoule dès maintenant sur EarthHour.Paris !

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#EarthHour
#EarthHourParis

EarthHour.Paris a été élu Site Of The Day le lundi 9 mars 2015 par le site AWWWARDS

 

Augmentation de la population de pandas géants vivant à l'état sauvage en Chine

Panda géant mangeant du bambou dans une réserve naturelle en Chine<br />©  WWF China/ Xiang Dingqian

Selon l’étude réalisée par le gouvernement chinois Fourth National Giant Panda Survey, la population mondiale de pandas géants vivant à l’état sauvage a augmenté de 268 individus sur les 10 dernières années pour atteindre le nombre de 1864.

 

Leur population a donc augmenté de 16% par rapport à la dernière étude réalisée en 2003. Véritables symboles de la protection de la vie sauvage, les pandas géants vivent uniquement dans les provinces chinoises Sichuan, Shaanxi et Gansu.

 

La répartition de pandas à travers la Chine s’est également développée : ils occupent 2 577 000 hectares soit une expansion de 11,8% depuis 2003 de leur habitat naturel.

 

« Ces résultats sont la preuve de la réussite des programmes de conservation menés par le gouvernement chinois » a déclaré Xiaohai Liu, directeur exécutif des programmes de conservation au WWF Chine. « Un très bon travail est en cours pour protéger le panda géant, notamment de la part du gouvernement chinois qui a contribué à cette démarche à travers des partenariats avec des associations de protection de la nature comme WWF. »

 

Réalisée tous les 10 ans et pour la 4e fois, cette étude a été menée par l’administration publique en charge de la Forêt en Chine à partir de 2011 avec le soutien financier et technique du WWF.

 

L’augmentation de la population de ces pandas est en grande partie le résultat des politiques de conservation mises en place par le gouvernement chinois et notamment des programmes Natural Forest Protection Project et Grain for Green.

 

L’étude indique que 1246 pandas géants, soit 66,8% de la population totale, vivent à l’état sauvage dans des réserves naturelles ce qui représente 53,8% de leur zone d’habitat.

 

 « Le WWF est heureux d’assister à l’aboutissement significatif du travail de protection de la nature mené en Chine et de constater l’augmentation de la population de pandas géants et de leur zone d’habitat sur les 10 dernières années » a souligné Xiaohai Liu. « Les résultats de l’étude démontre l’efficacité des réserves naturelles qui ont permis aux pandas de se développer. »

 

Le WWF soutient le travail du gouvernement chinois qui a mis en place des réserves naturelles pour les pandas intégrant des fermes forestières et des couloirs de bambou ; les pandas peuvent ainsi trouver plus de nourriture et de nouveaux compagnons pour se reproduire. Le WWF assure la protection légale d’une grande partie de l’habitat du panda et veille à la bonne protection de l’espèce.

 

Même si l’étude fait état d’une augmentation de la population et de la zone d’habitat du panda géant à l’état sauvage, l’animal reste en danger. Selon cette étude, 46,2% de son habitat et 33,2% de sa population ne sont pas protégés par une réserve naturelle. La fragmentation de la zone d’habitat, c’est-à-dire le fait d’être séparé physiquement, met en danger près de 12% de la population totale de pandas géants.

 

Les menaces « traditionnelles » qui pèsent sur le panda comme le braconnage semblent décliner alors qu’apparaissent, pour la première fois dans l’étude, d’autres nuisances d’envergure telles que l’exploitation minière, la production d’énergie hydroélectrique, le tourisme ou encore la construction d’infrastructures.

Union de l'Energie et "Protocole de Paris" : la vision de la Commission européenne reste floue

 <br />©  European CommunityLa Commission européenne a présenté aujourd’hui sa vision sur l’Union de l’Energie et la communication relative à la conférence des Nations unies Paris Climat 2015, conférence au cours de laquelle la Commission espère voir adopter  le « Protocole de Paris ». Ces documents clefs qui fixent l’avenir énergétique et climatique de l’UE sont les bienvenus même s’ils ne précisent pas encore comment l’Europe réussira sa transition vers une économie durable et bas carbone.
 

« Protocole de Paris » : une vision ambitieuse du futur accord sur le climat

 
Sur les 195 parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), l’Union européenne est la première à communiquer sur ses intentions de contributions et à présenter, par la même occasion, sa vision en ce qui concerne l’accord international sur le climat qui devra être adopté à Paris en décembre prochain.
Cette communication ne représente qu’une première étape de la longue route vers l’accord de Paris puisque d’autres pays devraient annoncer leurs intentions de contributions dans les prochaines semaines.
 
D’après Jason Anderson, responsable climat et énergie au bureau WWF des politiques européennes à Bruxelles, « L’UE dépeint une belle impression du Protocole de Paris, mais avec une palette assez limitée – ses propres engagements sur le climat vers Paris sont plutôt des tons de gris. »
 
Pour Diane Simiu, Directrices des programmes de conservation au WWF France, « Pour créer une dynamique positive, l’UE doit réussir à davantage coupler ses attentes ambitieuses sur le futur accord mondial climatique et ses propres efforts de lutte contre les changements climatiques. Avec une contribution plus ambitieuse et équitable, l’UE réussira à mieux convaincre et obtenir l’adhésion d’autres pays sur sa vision de l’accord.
 
La France qui accueillera la conférence Paris Climat 2015 a également un vrai rôle à jouer pour entrainer les autres pays. Dans cette dynamique, Marco Lambertini, Directeur général du WWF International accompagne François Hollande, Président de la République, dans son déplacement sur le changement climatique aux Philippines les 26 et 27 février.
 

Union de l’Energie : un positionnement ambigu de l’Union européenne

 
Le WWF salue la vision de l’Union de l’Energie présentée par la Commission européenne et notamment les références explicites à la sortie des combustibles fossiles, à la réorganisation des marchés de l’énergie autour des renouvelables et à la place centrale que doit tenir l’efficacité énergétique. Cependant, le WWF regrette que la commission avance en même temps la nécessité de renforcer l’approvisionnement en combustibles fossiles, et revienne sur la diversification des sources d’uranium ou encore la fusion nucléaire.
 
Pour Jason Anderson, responsable climat et énergie au bureau WWF des politiques européennes, deux options se profilent : « Soit les plans sur l’Union de l’Energie parviennent à aboutir à une feuille de route pour une réorganisation nécessaire du système énergétique sur les renouvelables et l’efficacité, soit ils risquent de mener au statu quo. Les plans sont à ce stade affaiblis par des incohérences, comme l’attention portée sur les combustibles fossiles pour la sécurité énergétique, alors que l’Union de l’Energie appelle à la transition vers les renouvelables ».
 
#ParisClimat2015 #EnergyUnion #UE2030

En France, la 9e édition d'Earth Hour aura lieu samedi 28 mars 2015 à 20h30

Logo Earth Hour<br />© WWF InternationalCette année, Earth Hour – le plus grand événement de mobilisation internationale pour la planète organisé depuis 2009 par le WWF – mettra l’accent sur la lutte contre le changement climatique.
 
A quelques mois de Paris Climat 2015, conférence internationale sur le climat qui aura lieu en décembre, cette 9e édition d’Earth Hour rassemblera citoyens, gouvernements et acteurs économiques autour du climat samedi 28 mars 2015 à 20h30 (heure locale). En 2014, et dans 162 pays, 7000 villes – Paris, Londres, Singapour, Honolulu, Sydney, Moscou, New York ou encore Washington – ont plongé leurs monuments emblématiques dans le noir pendant une heure en signe de soutien.
 

Cette année, l’extinction de la Tour Eiffel se fera en présence d’Isabelle Autissier, présidente du WWF France, de Philippe Germa, Directeur général du WWF France, de Marco Lambertini, Directeur général du WWF International mais aussi Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, de Ségolène Royal (*), ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie et enfin d’Anne Hidalgo (*), maire de Paris.
 
« Cette année, tous les regards sont tournés vers la France, qui accueillera en fin d’année la conférence internationale sur le climat et ses 40 000 délégués venus du monde entier afin de trouver une suite au protocole de Kyoto. A travers Earth Hour, nous voulons lancer la mobilisation de nos concitoyens pour que cette conférence soit une réussite »déclare Philippe Germa, Directeur général du WWF France.
 
La première ONG environnementale française a déjà mis en place le site web earthhour.paris sur lequel les internautes sont invités à marquer virtuellement leur engagement en éteignant leur ampoule sur une Tour Eiffel digitale. Le WWF France présente parallèlement un projet ambitieux de reforestation et de défense de la rivière Dumbéa en Nouvelle Calédonie via Earth Hour Blue, plateforme de financement participatif dédiée à des projets internationaux de préservation de l’environnement.

#EarthHour

(*) en attente de confirmation
 

La réforme du marché carbone européen restaure la confiance dans ce système

Avant le vote d'aujourd'hui, les groupes écologistes a installé un ring de boxe sur le climat pour les députés devant le Parlement européen.<br />© Lode Saidane/ WWFLa Commission environnement du Parlement Européen vient d’adopter l’introduction d’une Réserve de Stabilité du Marché pour améliorer le système européen d’échange de quotas d’émissions de CO2 : une réponse au surplus structurel caractérisant le marché depuis 2009.

Pour le WWF, ce vote du Parlement européen est un signal positif fort envoyé au marché, mais aussi à la Commission européenne qui avait manqué singulièrement d’ambition avec sa proposition d’attendre 2021. Le vote est une bonne nouvelle sur deux points :

  1. La date de l’introduction de la réserve fixée à 2019 alors que la Commission préconisait 2021 ;
  2. Le transfert direct dans la réserve de 1.7 milliard de quotas en surplus (ceux du backloading et les quotas non alloués).

Alors qu’en septembre dernier,  63 chefs d’Etats et de gouvernement ont appelé avec plus de 1000 entreprises et d’investisseurs à mettre un prix au carbone, il est important que l’UE puisse en amont de la Conférence sur le climat Paris Climat 2015 (COP21) réformer son marché de quotas défaillant.

Le vote du Parlement européen aujourd’hui permet d’apporter une première réponse à cette défaillance. Par une réduction du surplus de quotas, il permet d’assurer le fonctionnement du marché et l’apparition d’un signal prix sur les émissions de CO2.

Cependant, selon le WWF, il faut aller encore plus loin en introduisant l’annulation définitive des quotas en surplus comme le démontre la note de position « 2015 : dernière chance pour le système d’échange de quotas d’émissions de CO2 ».

La coopération française soutient le financement durable du Parc national des monts Rwenzori en Ouganda

Rwenzori, Ouganda<br />© WWF / Simon RawlesLe Ministère français des affaires étrangères et du développement international (MAEDI), le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et le WWF s’associent pour soutenir le financement durable du Parc national des monts Rwenzori en Ouganda.

Le Parc national des monts Rwenzori, les légendaires Monts de la Lune, jouxte côté ougandais la région des Virunga. Inscrit depuis 1994 au Patrimoine mondial de l’UNESCO, il abrite une biodiversité unique et fournit des services environnementaux à près d’un million de personnes dans la région.

Un projet innovant qui réconcilie la préservation de l’environnement et le développement

Le projet, qui sera mis en œuvre par le WWF (le WWF-France en association avec le bureau national du WWF Ouganda), est cofinancé par le FFEM à hauteur de 700 000 euros et par l’Union européenne pour 1,3 million d’euros.

M. Xavier Sticker, Ambassadeur délégué à l’environnement, a présidé la cérémonie de signature de la convention entre le FFEM représenté par M. François-Xavier Duporge et le WWF représenté par M. Philippe Germa, en présence de Mme Maria Mutagamba, Ministre du tourisme, de la faune et du patrimoine d’Ouganda, de Mme Nimisha Madhvani, Ambassadrice d’Ouganda en France et déléguée permanente à l’UNESCO et de M. Aggrey Rwetsiba de l’Agence ougandaise de la faune sauvage.

M. Xavier Sticker, Ambassadeur délégué à l’environnement, souligne l’approche novatrice de ce nouveau projet qui implique le secteur privé, promeut des instruments de financement durable pour la préservation de la biodiversité (écotourisme et dispositif de paiement pour services environnementaux) et génère des revenus additionnels pour le Parc national des monts Rwenzori et les communautés locales, tout en réduisant la pression sur les ressources naturelles. « Cette initiative est parfaitement en ligne avec les engagements internationaux de la France, en particulier envers la Convention sur la diversité biologique (CDB) et ses objectifs d’Aïchi » déclare-t-il.

Mme Maria Mutagamba, Ministre du tourisme, de la faune et du patrimoine d’Ouganda, salue le soutien du gouvernement français et du WWF : « Nous partageons les mêmes objectifs : préserver la valeur exceptionnelle de cette région, utiliser de manière durable ses ressources naturelles et réconcilier la préservation et le développement. Les communautés locales doivent être aidées de manière à éviter la multiplication des emprises, motivées par des stratégies de survie, dans les montagnes et les Parcs, et ce en changeant les pratiques agricoles et en développant des activités davantage génératrices de revenus ». En tant que site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce projet pilote bénéficiera d’une visibilité internationale accrue, favorisant la diffusion de bonnes pratiques de financement durable de la biodiversité.

Mettre en relation les sociétés privées et les agriculteurs pour protéger les écosystèmes des Rwenzori

Le secteur privé, qui dépend des ressources en eau fournies par les monts Rwenzori, a un rôle clé dans la préservation de cet écosystème unique. Philippe Germa, directeur général du WWF France, indique que « Le WWF et ses partenaires interviendront auprès des sociétés privées, notamment celles qui sont concernées, afin qu’elles soutiennent le projet pilote de paiement pour services environnementaux (PES) ainsi que le Parc national des monts Rwenzori ». Les sociétés privées financeront le PES dont bénéficieront les agriculteurs qui seront ainsi « récompensés » en échange d’améliorations de leurs pratiques d’utilisation des terres dans la zone amont du bassin versant.
 

COP21 : Le WWF France soutiendra Artistes 4 Paris Climate 2015

 <br />© Artistes 4 Paris Climate 2015A l’occasion de la Conférence Paris Climat 2015 / COP21 de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), des artistes contemporains majeurs venus du monde entier, mobiliseront l’action sur le changement climatique et la désertification par des projets artistiques répartis dans l’espace public du « Grand Paris », allant du centre de Paris jusqu’au site de la Conférence, au Bourget.
Au cours de la Conférence, une vente aux enchères caritative d’œuvres issues des projets artistiques sera organisée par la première Maison de Vente Internationale, Christie’s, au profit de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la Désertification (CNULCD, en soutien d’actions contre le changement climatique et la désertification.
Des entreprises engagées pour un développement durable sont approchées afin de soutenir chaque projet artistique et production d’œuvre pour l’événement.

2 étapes dans l’initiative : la mobilisation puis l’action

  1. La mobilisation: pendant Paris Climat 2015 / COP21, du « Village Global » de la Conférence dans le Grand Paris, avec des projets artistiques impliquant les communautés et les réseaux sociaux, jusqu’à l’opinion publique internationale,
  2. L’action : à chaque œuvre vendue, une action symbolique pour la lutte contre le changement climatique et la désertification sera menée sur des sites en Afrique, Asie et Amérique Latine, sélectionnés par la CNULCD.

Des artistes internationaux de premier plan

Reconnus pour leur engagement mais aussi leur capacité à mobiliser le plus large public, des artistes plasticiens venus du monde entier, Nord comme Sud, ont accepté de participer à l’initiative. Ils créeront soit une œuvre totalement nouvelle, inspirée par les enjeux cruciaux de la Conférence, soit issue d’un projet antérieur, faisant particulièrement écho à cet événement diplomatique global clef.

Liste des 29 artistes invités au 19/02/2015

Allora & Calzadilla (USA/Cuba), Kader Attia (France/Algérie), Daniel Buren (France), Edward Burtynsky (Canada), Olafur Eliasson (Danemark), Meschac Gaba (Benin), Liam Gillick (Royaume Uni), Laurent Grasso (France), Shilpa Gupta (Inde), Tadashi Kawamata (Japon), Kim Soo-Ja (Corée du Sud), Barbara Kruger (USA), Vera Lutter (Allemagne), Gideon Mendel (Afrique du Sud), Ernesto Neto (Brésil), Otobong Nkanga (Nigéria), Pavel Pepperstein (Russie), Dan Perjovschi (Roumanie), Michelangelo Pistoletto (Italie), Pedro Reyes (Mexique), Tomas Saraceno (Argentine), Taryn Simon (USA), Song Dong (Chine), Joel Sternfeld (USA), Mikhael Subotzky et Patrick Waterhouse (Afrique du Sud/Royaume Uni), Pascale Marthine Tayou (Cameroun), Jean-Luc Vilmouth (France), Yin Xiuzhen (Chine).

Des avancées à Genève, mais le plus dur reste à venir.

 <br />©  Peter Jelinek / WWF GermanyAlors qu’une bonne ambiance de travail l’a emporté cette semaine dans les négociations sur le climat aux Nations unies à Genève – avec l’adoption d’un projet de texte de négociation pour l’accord mondial sur le climat à Paris en décembre 2015 – le plus dur du travail reste encore à venir. 

Pour Tasneem Essop, chef de la délégation du WWF sur les négociations, le sens commun et la bonne volonté ont permis d’aboutir à un projet de texte pour Paris, deux jours avant la fin de la session. « Les co-présidents méritent d’être reconnus pour leur approche à cette session et l’obtention d’un projet de texte approprié par toutes les Parties », a-t-elle dit. « Mais la discussion sur les sujets difficiles est encore à venir et les lignes de divisions traditionnelles n’ont pas encore été brisées. Les négociateurs font maintenant face à une immense tache pour réussir à parvenir à un accord sur les points durs et aboutir à un accord qui soit ambitieux, juste et basé sur la science dans les sessions de négociations avant Paris Climat 2015 », a-t-elle dit.
 
Tous les regards doivent maintenant se tourner sur les décideurs politiques, eux-seuls capables de fortement influencer le résultat final pour un nouvel accord mondial à Paris à la fin de l’année.
 
« En dehors de l’enceinte des négociations sur le climat onusiennes, des réunions importantes sont aussi prévues cette année – à la fois aux niveaux des ministres et des chefs d’Etat – sur la route de Paris où ils pourront faire preuve de leur intentions, comme le G7, le G20 et le Sommet sur les objectifs de développement durable », affirme Tasneem Essop. « Le premier test de volonté politique et d’influence dans le processus de négociations aura lieu de mars à juin prochain où les pays devront annoncer leurs plans de réductions d’émissions et, nous l’espérons, des ressources financières pour la période après-2020 ».
 
Pour Pierre Cannet, responsable du programe Climat, Energies et Infrastructures durables au WWF-France, « Sur cette base, la France, future présidente de la conférence climat, devra œuvrer à faire avancer la dynamique politique internationale, à la fois sur l’ambition du texte et sur les annonces attendues de réductions de gaz à effet de serre des pays vers Paris. La France aura d’autant plus de poids en montrant qu’un réel agenda positif et responsable est maintenant possible, notamment avec l’abandon immédiat des soutiens publics au charbon et les moyens donnés au déploiement des énergies renouvelables en France ».
 
Parmi les sujets clefs qui devront être traités cette année, celui de l’amplification de l’action par les gouvernements à court terme, l’application des principes de la convention relatifs à la différenciation, la garantie des ressources financières pour l’avant et l’après 2020, et la conclusion d’un nouveau régime climatique mondial qui puisse assurer la sécurité des plus vulnérables aux impacts du dérèglement climatique

Négociations sur le climat : le WWF présente des mesures d'atténuation à mettre en œuvre d'ici à 2020

 <br />© wwfAlors que les négociations des Nations unies sur le climat se poursuivent à Genève, le WWF présente le rapport Closing the divide: how to reduce the emissions abyss proposant les mesures d’atténuation à mettre en œuvre d’ici à 2020 dans 10 pays clés : Inde, Chine, Mexique, Brésil, Afrique du Sud, Japon, France, États-Unis, Australien et Union européenne.
 
« Il existe de nombreuses manières pour les gouvernements du monde entier de limiter leur émissions d’ici à 2020 : de la fermeture des centrales au charbon à l’amélioration de l’efficacité énergétiques, en passant par le développement des énergies renouvelables, le rehaussement des objectifs de réduction d’émissions ou la lutte contre la déforestation. » a déclaré Tasneem Essop, chef de la délégation du WWF sur les négociations climatiques.
 
S’appuyant sur les conclusions du dernier rapport d’évaluation du GIEC qui indique clairement que les émissions de gaz à effet de serre doivent atteindre un pic avant la fin de la décennie, et diminuer ensuite, pour avoir une chance de respecter le seuil limite des 2°C de hausse, ce rapport du WWF met en exergue l’importance de la période avant 2020 pour parvenir à un accord climatique ambitieux.
 
«Tous les regards sont tournés vers les négociations qui auront lieu lors de la COP21 en décembre prochain, négociations qui devraient se concentrer sur la période après-2020. Pourtant, repousser la mise en oeuvre de mesures 2020 serait une vraie erreur. », a indiqué Tasneem Essop.
 
La France qui accueillera la COP21 a aussi la possibilité de participer à cet effort collectif de relèvement de l’ambition à court terme, par exemple sur les énergies renouvelables. En 2013, celles-ci comptaient pour 14% de la consommation finale d’énergie ; pour respecter les objectifs de l’UE et du Grenelle de l’environnement, elles devront atteindre 23% en 2020. La France doit donc revoir à la hausse leur mise en œuvre, à travers notamment, de son projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte actuellement en discussion au Sénat.
 
Pour élever l’ambition internationale, la France doit également participer activement à la réforme du prix du carbone au niveau européen et avancer sur la fin annoncée de ses soutiens publics au charbon. Nous attendons ainsi une mise en œuvre immédiate de l’annonce faite sur la fin des crédits d’exports au charbon. Cet engagement lui donnera une meilleure crédibilité pour mobiliser avec d’autres acteurs la communauté internationale vers la transition écologique, au cœur d’un véritable agenda des solutions.