Les ange-gardiens

MARKER Laurie

Tout commence en 1976 lorsque Laurie Marker fut embauchée pour diriger la clinique vétérinaire d'un parc animalier dans l'Oregon. Pour s'occuper correctement des 10 guépards pensionnaires du parc, elle contacta les spécialistes à travers la planète, et réalisa alors que les connaissances sur l'animal étaient réellement pauvres.

Premier voyage en Namibie en 1977 accompagnée d'un nouveau-né, afin de déterminer si l'acte de chasse était instinctif ou devait être enseigné., connaissance déterminante pour connaître les chances de réintroduction des guépards dans leur milieu naturel.

Considérant que l'espèce était en grand danger notamment à cause des conflits avec les fermiers, de la perte de son habitat, mais aussi de la pauvreté génétique de l'espèce qu'elle mit à jour, elle décida en 1991 de s'installer définitivement en Namibie, et y fonda le « Cheetah Conservation Fund » (CCF), un centre de protection et de recherche permanent sur le guépard.

Une des premières actions consista à offrir aux bergers des chiens de la race Kangal afin de protéger leurs troupeaux. Succès total ! Autre initiative, le développement d'un business, impliquant la population locale, consistant à débarrasser le paysage des buissons épineux. Enfin la création d'un label de viande "Cheetah Country Beef", garantissant un élevage de troupeau sans conflit avec les guépards.

L'expertise de Laurie Marker est réclamée dans les pays possédant un population de guépards : Iran, Algérie, Botswana, Kenya, Zimbabwe... Un projet de réintroduction en Inde (où l'animal a disparu il y a 60 ans) est même envisagé.

En 2000, Laurie et une équipe de volontaires internationaux construisit le Cheetah Research and Education Center, incluant une clinique vétérinaire dernier-cri, un laboratoire génétique, un centre de réadaptation, et le seul musée au monde dédié au guépard. Depuis l'ouverture, 50 000 visiteurs locaux ou touristes en ont franchi la porte.

Quelque faits sur le guépard :

- les "larmes" noires qui semblent couler jusqu'à leur bouche aident les guépards à supporter le soleil

- leur structure musculaire et la souplesse de leur squelette leur permet d'atteindre la vitesse de 110 km/h en moins de 3 secondes, avec certaines séquences où aucune patte ne touche le sol...

- populaire en Asie et au Moyen-Orient, la chasse au guépard domestiqué contribue à la disparition de l'espèce

Pour lire son portrait sur le site de Futura Sciences : cliquez ici

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