Photographes animaliers

Maxime ALIAGA

Originaire du sud de la France, je suis depuis toujours fasciné par les animaux sauvages.

Cette admiration inconditionnelle de la nature a façonné mon chemin de vie et m'a amené aujourd’hui à devenir photographe professionnel.

Mon appareil photo est une fenêtre ouverte sur le monde qui nous entoure.

La photographie est pour moi un outil extraordinaire pour susciter l’émerveillement.

Elle me permet de capter l’énergie et la beauté qui se dégagent au cœur de la nature sauvage.

Mon but est de susciter de l’admiration, mais aussi du respect pour le monde naturel auquel nous appartenons tous.

Lors de mes expéditions, j’ai le privilège d’être témoin de la beauté de la nature, mais malheureusement aussi, de son déclin dû aux activités humaines.

Ma mission est de partager mes expériences et observations dans la nature afin d’impliquer les gens dans sa conservation.

Être membre de la ligue internationale des photographes de conservation est un véritable honneur pour moi.

ILCP est un collectif de photographes internationaux qui focalisent leur travail sur la conservation de la nature au travers d'histoires documentées et inspirantes, tout en promouvant une pratique de la photographie éthique.

 

J'accompagne ainsi des voyages via l'agence Objectif Nature

Son dernier ouvrage : "PONGO", le plus humain des animaux

Détails et commande : ICI

Entretien avec...

Pourquoi l'animal sauvage ? La RENCONTRE avec l’animal sauvage me rappelle tout le chemin de l’évolution et me donne une notion du temps différente de celle du quotidien. Elle me remet à ma place en tant qu’espèce animale peuplant la Terre avec des interactions indispensables avec d’autres espèces qui pourtant ont un mode de vie totalement différent du mien. Un moment complice de deux êtres vivants et conscients de vivre ensemble sur la même planète.

Ceci dit, on ne peut pas protéger les animaux sans compter sur les humains qui partagent leurs territoires, d’où la nécessité d’intégrer les populations dans le processus de conservation, tout en leur assurant une vie digne et prospère ; Le challenge de notre temps…

Si j'étais un animal sauvage ?  Un aigle, pour prendre de la hauteur, pouvoir voler, planer au-dessus du monde, le rêve universel. C’est aussi un symbole de perfection pour moi, fort, élégant, majestueux.

Une belle émotion ou rencontre avec la faune ?  Baleine franche australe en Patagonie. Un moment unique où la baleine passe à côté du bateau et se retourne pour te regarder. Quand on la voit évoluer dans ce lieu magique, il se dégage une sorte de sérénité, comme si leur imposante silhouette n’était en fait que le reflet de leur immense bonté.

Baleine franche Austral (Eubalaena australis)

Ps : la rencontre avec les oiseaux de paradis de Papouasie Nouvelle Guinée est aussi un des plus grands moments de bonheur pour moi, mais il était difficile de faire de belles images…

Un animal disparu qui reviendrait ? Archaeopteryx, maillon charnière dans l’évolution, et une créature hors du commun. 

Un animal fantastique qui existerait ? Dragon, mais un gentil pas qui crache du feu…

La photo ou la série à laquelle vous tenez particulièrement ? Difficile à dire mais j’ai un attrait particulier pour le Quetzal resplendissant, oiseau mythique qui me coupe le souffle à chaque fois que je le vois :

Mâle Quetzal

Spot préféré ?

Les forêts tropicales, en particulier celles du Costa Rica si riches en biodiversité.

Un lieu mythique ?   Les tribus aborigènes de l’Amazonie péruvienne. Je rêverais d’aller passer quelques temps avec eux, à la rencontre des derniers HOMMES, au sens premier, vivant en harmonie avec la nature depuis des millénaires.

Et la technique ? Autant le côté naturaliste est important pour approcher et connaitre les animaux, la technique photo est, elle, indispensable. Je la prends un peu comme un sport, c’est-à-dire qu’il faut s’entrainer, pratiquer et essayer de nouvelles choses, se poser des challenges.

Des urgences ?  Le fait d’être souvent en forêt tropicale m’a donné à voir que la déforestation continue à grand pas. L’huile de palme, un des plus grands poisons de notre siècle, est un combat qui me tient à cœur.

Rien de plus déprimant que ces grandes plantations mono spécifiques où plus rien d’autre ne pousse, une vrai tragédie. Son évolution exponentielle est uniquement justifiée par le fait d’engendrer d’avantage de profits sur nos produits de grandes consommations. Une tragédie aussi pour les locaux qui vont se faire un peu d’argent sur une courte période, et ensuite perdre leur terre (leur plus grande richesse) à jamais.

Des conseils ?  Suivez votre passion, et donnez-vous les moyens de celle-ci. Essayez de transmettre cette passion dans votre travail.

Une association à mettre en avant ? PPNAT, Photographes pour la Préservation de la nature. Une association, dont je fais partie, qui met à l’honneur les associations peu médiatisées mais qui font une réelle différence sur le terrain. Une touche d’optimisme et un symbole d’espoir pour montrer que les choses peuvent aussi bouger dans le bon sens. Un hommage à tous ces hommes et femmes qui se battent corps et âmes pour sauver ce qui peut encore l’être.

Pour conclure ? Je remercie l’équipe de faunesauvage.fr de mettre en avant mon travail. Et je ne cache pas ma fierté de paraitre ici avec tous ces grands noms de la photo animalière ;)

 

 

Distinctions & Parutions

Grand Prix du festival de Montier 2020

TRAFIC JAM | Festival de Montier-en-der 2022 | 1er PRIX «Lhomme et la nature»

STAY CLOSE | Wildlife Photographer of the Year 2021 | «People's Choice Award»

CAPTIF | Environemental photography award 2020 - Fondation Prince Albert II de Monaco | Prix du Public

 

Expositions

Maxime a réalisé de superbes reportages sur :

  • les Seychelles : les rescapés des îles granitiques
  • le Centre de sauvegarde de la Faune Sauvage du Languedoc Roussillon
  • La péninsule de valdez, dialogue avec les géants des mers
  • le Pérou : Le Cacao organique de Huicungo
  • les Galapagos
  • Le gorille en Ouganda
  • La Zambie...

et participé à la découverte d'une nouvelle espèce d'orang-outan. L'article est à lire ici

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