Les réalisateurs

BREMONT Didier

Né en 1956 à Paris, Didier a toujours été proche des animaux et de la nature. A 3 ans il élève des d’escargots. Jusqu’à son adolescence, il passe une bonne partie des vacances scolaires en Picardie. Fréquentant régulièrement une ferme picarde, il ramène chez lui tous les éclopés qu’il trouve sur son chemin : caneton à la patte cassé, petits cochons mal formés, oiseaux, rats blessés, etc. Mais bientôt, le monde marin le fascine. A sept-ans, équipé du masque facial surmonté de sa fameuse boule de ping-pong, il commence à explorer le monde sous–marin, sous la surveillance de ses parents demeurés sur la plage.

A 14 ans, dans une piscine de la banlieue parisienne, il apprend les rudiments de la plongée-sous-marine. Le 2 avril 1972, après deux ans de pratique, il fait ses premières bulles en mer, dans le Finistère nord. L’addiction est confirmée et ne le quittera plus jamais.

En 1980, Il découvre les Sept-Iles et la réserve ornithologique qui se remettent à grand-peine de trois marées noires pratiquement consécutives. Rapidement il s’équipe d’une caméra étanche Eumig et filme « Jean-Louis » la célèbre dauphine de la baie des Trépassés, ainsi que les rares phoques de l’époque. Malheureusement, la caméra n’y résiste pas.

En 2002, un voyage en Polynésie marque définitivement sa vie de plongeur. C’est lors de ce voyage, qu’il commence à filmer en vidéo et découvre l’art du montage.

En 2007, sa route croise celle d’un reporter photographe sous-marin avec qui il devient ami. Partageant la même passion, ils ne cessent depuis lors de voyager ensemble.

INTERVIEW

Quel cheminement personnel jusqu'à l'animal sauvage ?

À l’âge, de 3 ans, j’avais un petit élevage d’escargots et j’adorais dénicher les orvets. A sept ans dans les eaux bretonnes je commençais ma découverte du monde marin, dans les eaux bretonnes, sous la surveillance de mes parents demeurés sur la plage.

Un maître à penser ? 

Jacques Yves Cousteau. Les plongeurs sont tous un peu ses enfants.

Une œuvre marquante ? 

Il y en en a beaucoup mais on peut citer « Les requins se pêchent la nuit » de François Poli et « Mes chasses sous-marines » de Hans Hass.

Si j'étais un animal sauvage ? 

Un fou parce qu’il vole et qu’il nage.

Une belle émotion ou rencontre avec la faune ? 

Le jour où, après plus d’une heure d’approche, j’ai réussi à m’allonger à côté d’un phoque gris

Un animal disparu qui reviendrait ?

Le Megalodon, l’un des ancêtres du Grand requin blanc.

Un animal fantastique qui existerait ?

Les sirènes...

La photo ou la série à laquelle vous tenez particulièrement ?

Les cachalots de Santosha.

Spot préféré ?

Il y en a beaucoup, mais j’ai toujours plaisir à revenir dans les eaux bretonnes. Je m’y sens vraiment chez moi

Un lieu mythique ?  

Les Marquises.

Et la technique ?

Le moins possible.

Des urgences ? 

  1. Lutter contre le réchauffement climatique,
  2. Sensibiliser les populations sur la protection de la nature et endiguer la faim et la pauvreté dans le monde.
  3. Stopper la déforestation.
  4. Réguler la pêche.

Des conseils ? 

Etre patient.

Une association à mettre en avant ?

Megaptera qui œuvre pour la protection des mammifères marins et du requin baleine.   

Pour conclure ?

Tout d’abord merci de m’avoir proposé d’être répertorié sur ce site à côté de grands noms de l’image. C’est en grande partie grâce à notre témoignage visuel que nous partageons la magnificence de la nature et de la faune sauvage, en espérant convaincre le plus grand nombre de l’urgence de la protéger.

CONCOURS

Un reportage sur Ouest France : Quand il filme les cétacés, on retient son souffle

et Didier, plongeur apnéiste, filme les dauphins et phoques du Trégor

Festival subaquatique d’Herblay où le but est le simple partage entre plongeurs, sans aucune notion de concours. J’y présente un film tous les ans « L’itinéraire d’un plongeur gâté » qui reprend les images de mes voyages de l’année écoulée

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