Les structures en France, Les groupements et associations

Photographes pour la préservation de la nature

Notre objectif : faire découvrir les petites organisations du monde entier qui œuvrent pour la préservation de la nature et de la biodiversité.
Elles font une vraie différence sur le terrain, et méritent d'être soutenues.

C’est au fil de nos rencontres sur le terrain avec des femmes et des hommes hors du commun qui se dévouent avec les moyens du bord pour la sauvegarde de la biodiversité menacée, qu’est né notre engagement commun à les soutenir en faisant connaitre leurs actions, leurs passions, leurs besoins.

Leur parcours est une inspiration quotidienne qui nous montre que chacun d’entre nous peut jouer un rôle pour préserver les richesses de notre planète.

 

 

Comment et quand est venu l'idée de créer l'association PPNat ?

L’association PPNat - Photographes pour la préservation de la nature a été fondée fin 2012, suite à la rencontre de trois personnes :

- Sabine Bernert, vice-présidente de l’Institut Jane Goodall France, photographe et auteur de plusieurs livres sur la conservation, et

- Elyane et Cedric Jacquet, photographes nature professionnels et auteurs, engagés activement dans la conservation de la nature en Afrique australe.

Au fil de leurs voyages, ils rencontrent des femmes et des hommes hors du commun, qui se dévouent avec les moyens du bord à la sauvegarde d'espèces menacées et de la biodiversité. Tout naturellement, ils ont souhaité les soutenir en faisant connaître leurs passions, leurs actions et leurs besoins. Ces petites structures actives dans la protection de la nature n’ont souvent ni les compétences, ni le temps ou les moyens de faire la promotion de leurs actions pourtant si utiles. 

Ces protecteurs de la nature ont en revanche une énergie et un dévouement qui sont une vraie source d’inspiration, spécialement pour les jeunes générations. Partager leurs histoires, leur volonté, leur message est donc important pour sensibiliser à la préservation de l’environnement ici, mais aussi pour montrer que chacun peut agir et qu’il existe des projets positifs.

C’est de cette constatation que l'association PPNat est née. Son objectif est de contribuer à la défense de la faune sauvage et de ses milieux naturels, en mettant en avant le travail de petites ONG et d’institutions locales qui font un travail remarquable dans le domaine de la protection de la nature.

Avant de promouvoir une organisation, nous rencontrons les responsables de terrain, apprenons à bien les connaître et comprendre leurs actions en travaillant à leur côté et partageant leur quotidien. Une fois rentrés, nous racontons leurs histoires et les causes qu’ils défendent. Nous leur offrons une vitrine que nous partageons avec le grand public et les plus jeunes au travers de publications, d’expositions, de conférences et de notre site web. Par ailleurs, cette démarche est une sorte de label de qualité : seules les organisations que nous estimons réellement efficaces et utiles sont retenues.
PPNAT est un lien entre le public et des acteurs de la préservation sur le terrain.

Quelles organisations ou associations peuvent recevoir votre soutien et quels sont vos critères de choix ?

Nous avons choisi de défendre principalement des petites associations qui ont une démarche de conservation avec un impact réel sur l’environnement. S’il nous arrive aussi de travailler avec des organisations plus importantes, comme le New Zealand Department of Conservation, ce sont toujours l’action des individus que nous mettons en avant.

Recueillir des animaux en souffrance pour ensuite les enfermer dans des cages pour le restant de leur vie n’a pas d’impact positif sur la survie de l’espèce. La conservation doit avoir comme but de remettre les animaux en liberté, pour autant que ce soit possible.

Un certain nombre d'organisations se bornent à recueillir des animaux sauvages et à les mettre en cage pour les montrer aux visiteurs. Parfois les touristes sont amenés à croire que leur contribution financière est destinée à la conservation, alors qu’il s’agit uniquement d’une activité à but commercial. Il est clair que ce n’est pas le genre d'organisations que nous souhaitons soutenir. C’est pourquoi nous allons voir ce qu’il se passe sur le terrain.

Par contre des associations qui mettent l’accent sur l’éducation et la collaboration avec les populations locales pour valoriser et sauvegarder une espèce en danger, ou qui s’occupent de réintroduction d’animaux réhabilités dans des régions sécurisées aura un impact beaucoup plus efficace. Certaines associations se lancent même dans l’élevage d’animaux en danger pour les relâcher une fois adultes dans leurs milieux naturels.

Il est extraordinaire de voir comme parfois peu de choses arrivent à faire une vraie différence pour une espèce !

Quels sont vos types d'actions ? Pouvez-vous nous citer certaines d'entre elles parmi celles que vous avez déjà menées ?

Le premier type d’action de PPNat est l’organisation expositions photos ‘Animaux en danger et leurs protecteurs’ qui met en valeur les associations que nous soutenons. Nous sommes présents à de nombreux festivals nature tels que le Festival de Nature à Namur (Belgique), le Festival photo animalière de Montier en Der (France) ou encore le Festiphoto de la forêt de Rambouillet (France).

Nous organisons également des conférences grand public et des présentations spéciales pour les écoles et collèges, avec des animations spécifiques comme la localisation d'un animal portant un radio-émetteur avec un équipement de télémétrie.

Un autre type d’action consiste à défendre une cause plus spécifique. En 2014 nous avons lancé une série d’actions de soutien pour le pangolin qui est actuellement le mammifère le plus braconné au monde. Il risque de disparaitre dans la plus parfaite indifférence parce que personne ne le connait.
Au travers d’une grande exposition photos et d’art animalier ‘à la découverte du pangolin’, des conférences, un film, le soutien d’organisation sur le terrain, … nous essayons de sensibiliser le public et de l’inciter à agir concrètement pour donner une chance au pangolin. En 2014, au festival photo animalière de Montier, plus de 40.000 visiteurs ont pu découvrir ce sympathique fourmilier d’Afrique et d’Asie.

Par ailleurs PPNat et ses photographes soutiennent également la communication faite par les organisations de conservation elles-mêmes, en mettant par exemple à leur disposition, sans frais, les photographies faites chez eux.

Comment une organisation peut-elle vous contacter, et quel type de dossier doit elle produire pour pouvoir bénéficier de votre soutien ?

En général cela se passe par référence. Nous parlons de PPNat autour de nous, à des personnes proches du milieu de la conservation. Nous expliquons le but de PPNat, et spontanément les gens nous recommandent d’aller voir telle ou telle association qui fait un travail formidable. Nous faisons nos propres recherches et recoupements avant de contacter l’association en question. S’ils sont partants nous prévoyons d’y passer plusieurs jours. Si leur travail correspond aux valeurs que nous souhaitons mettre en avant, nous présentons leur action dans le cadre de notre communication (sans aucun frais évidemment).

Pouvez-vous nous présenter une association soutenue et ses actions ?

REST – Rare and Endangered Species Trust. Cette association a été créée en 2000 par Maria Diekmann, une américaine tombée amoureuse d’un fermier namibien. Elles s’est rendue compte qu’une pratique courante chez les fermiers était d’empoisonner des carcasses afin de se débarrasser de certains charognards (hyènes, chacals, …) qui constituent une menace pour les nouveau-nés dans leur cheptel (veaux, agneaux, …). Maria s’est rendu compte que chaque empoisonnement entraînait également la mort de plusieurs centaines de vautours, ce qui est dramatique pour l’équilibre des écosystèmes et la vie même des populations humaines locales. Les vautours, véritables éboueurs de la nature, sont capables de dissoudre l’anthrax, le botulisme et le choléra et évitent ainsi la propagation de ces maladies. Leur rôle est absolument indispensable, y compris pour les hommes.

REST a élaboré et met en œuvre un programme ambitieux visant à la conservation de la population restante des vautours chassefiente présents en Namibie. L’organisation est devenue un chef de file en matière de conservation de vautours et est la première organisation en Afrique à suivre les vautours par télémétrie satellite. Après avoir bagué et relâché près de 800 vautours, REST conseille aujourd’hui des chercheurs et des groupes de conservation à travers le monde.

D'où viennent vos financements ?

Nous sommes tous bénévoles et investissons beaucoup de notre temps et de notre argent ! Nous n’avons pas de structure à financer et pas de personnel.

Nous avons également le soutien de partenaires et sponsors, ainsi que de nos membres. Adhérez pour nous soutenir !

Comment peut-on vous aider ?

L'aide des membres actifs est tout aussi indispensable : tout photographe, scientifique ou autre bénévole est bienvenu : aide pour des expos, pour les conférences, la communication, ... le travail ne manque pas ! 

En revanche nous ne récoltons pas de dons pour les différentes organisations. Il n'y a que trop d'associations qui font de la collecte, en ne reversant qu'une fraction des sommes récoltées. PPNat souhaite travailler en toute transparence : les dons au bénéfice des associations sont faits directement à leur profit et entre leurs mains. Les associations perçoivent ainsi 100% des dons, et bien entendu, nous ne percevons aucune contrepartie.

Pouvez-vous présenter les différentes personnes qui composent l'association ?

- Elyane et Cedric Jacquet, auteurs et photographes professionnels, sillonnent le monde depuis plus de vingt ans. Mais c’est l’Afrique septentrionale qui est devenu leur deuxième port d’attache : ils y passent 3 à 4 mois par an, à bord de leur camion d’expédition ‘fait maison’, PicsMobile. Les contacts noués au fil des années leur ont permis d’acquérir une connaissance approfondie du monde de la conservation de cette vaste région.

www.cedricjacquet.com
www.elyanevancoillie.com

- Sabine Bernert. Avocat, auteur photographe passionnée par la conservation, elle partage cet engagement par de multiples publications, conférences et expositions. Aujourd’hui, Sabine se consacre à faire découvrir la richesse de la Nouvelle-Zélande, pays pionnier de la lutte pour la conservation de ses espèces endémiques, pour faire découvrir sa biodiversité et le dévouement capital de ses protecteurs.
www.sabinebernert.fr

Depuis lors, nous avons été rejoints par plusieurs autres photographes de talent qui partagent un objectif commun, la conservation de la nature.

- Maxime Aliaga, photographe, il parcourt le monde en tant que éco-volontaire dans des réserves naturelles ou assistant de terrain pour des études scientifiques.

www.maxime-aliaga.com

- David Grimardias, docteur en écologie des populations piscicoles et écologie comportementale, et photographe amateur, est un excellent pédagogue et il s’implique beaucoup sur les conférences et animations.
www.davidgrimardias.com

- Olivier Cazé,  photographe amateur, passionné de nature et qui souhaite sensibiliser le public à la protection de la faune et des biotopes.

- Luis Casiano, passionné de photographie et de Nature 

Où pouvons-nous vous rencontrer prochainement ?

  • ‘Les animaux en danger et leur protecteurs’, juillet – août 2015, Aquascope, Virelles, Belgique
  • ‘ à la découverte du pangolin’, du 24 au 27 septembre 2015, Expo Photos Nature & d’art animalier, Namur, Belgique
  • ‘ à la découverte du pangolin’, du 30 octobre au 1er novembre, Festival de la photographie nature & animalière, Vourles, France

Le mot de la fin, une réflexion, un souhait ?

Chacune des organisations que nous défendons, bien qu’elle se bagarre toujours avec des moyens quasi-inexistants et très souvent dans un contexte hostile, arrive à faire une vraie différence sur le terrain. Les personnes hors du commun qui les dirigent, nous apprennent que chacun d’entre nous peut, s'il le décide, faire une vraie différence.

adresse mail :

info@ppnat.org

 

 

 

 

 

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