2 ème épisode du “ Plus beau pays du monde ”, un film animalier tourné en partie à Chenonceau.

France 2 diffusera mi-avril le 2 e épisode du “ Plus beau pays du monde ”, un film animalier tourné en partie à Chenonceau.

Ciel bleu, travelling, on suit des volatiles, et soudain, plein cadre sur une merveille de château, Chenonceau. C’est ici, sous ces arches de tuffeau qui plongent dans le Cher, que Monsieur et Madame Cygne ont choisi de s’ébattre. Cette scène d’amour pimente le « Plus Beau Pays du monde », opus n° 2, qui sera diffusé mi-avril sur France 2.

Le premier épisode de ce film animalier écrit et réalisé par Frédéric Fougea avait été vu par 7 millions de téléspectateurs, c’était la meilleure audience de l’année 2013 sur cette chaîne, puis il a cartonné sur la BBC.
Son cadet est donc très attendu, et son étape tourangelle est une opportunité pour l’équipe du château. « La nature se gère elle-même, on est juste ici pour lui tendre la main », souffle le jardinier de Chenonceau, dans le générique de fin. Grégoire Philippe est l’un des personnages épris de nature mis en scène dans ce documentaire, aux côtés d’une dizaine d’espèces filmées au plus près. De si près que c’en est bouleversant : là, un papillon sort de sa chrysalide ; ici, ces délicates narines frémissantes, ce sont celles d’un faon, né à l’instant.

Cette séquence, précisément, est « un hommage à Disney et à Bambi », assume Frédéric Fougea. Le comédien Bruno Salomone, la voix-off du documentaire, a participé au lancement national du film, ce jeudi, à Chenonceau, aux côtés du réalisateur et d’une bonne partie de l’équipe de tournage, dont le dresseur berrichon Jean-Philippe Varin, 75 ans, qui est une star dans le milieu : 3.200 films à son actif, dont « L’Ours », de Jean-Jacques Annaud, et « Le Peuple migrateur », de Jacques Perrin. Il est même intervenu auprès des hiboux de Harry Potter. « Avec beaucoup de douceur, de technique et de patience, on peut demander à une limace d’aller à droite ou à gauche », affirme-t-il, malicieux.

Près de 300 personnes ont travaillé sur ce film, pendant un an et demi, pour raconter des fables animales qui sont autant de cris d’amour à la biodiversité : « L’image est fondamentale, pour nous. Plus on fera aimer la nature, mieux on saura la protéger », déclare Gilles Bœuf, le président du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, qui a assuré la direction scientifique du tournage.