Au Pérou, la disparition des anchois déroute les scientifiques

Un vent d’inquiétude souffle sur les milliers de bateaux de pêche qui peuplent le littoral péruvien. Premier producteur de farine de poisson au monde, le Pérou n’a pas encore autorisé de seconde saison de pêche d’anchois, matière première pour cette farine destinée à l’aquaculture et à l’aviculture. « Il n’y a pas assez d’anchois dans les eaux péruviennes en ce moment », a reconnu le ministre de la production, Piero Ghezzi, en novembre.

La biomasse des anchois, généralement évaluée à 10 millions de tonnes, a chuté à 1,45 million, selon l’Institut de la mer du Pérou (Imarpe), qui recommande, dans son dernier rapport publié vendredi 5 décembre, que le gouvernement interdise la pêche à l’anchois « jusqu’à ce que la reconstitution des stocks soit prouvée ». Un coup dur pour le secteur, qui emploie 121 000 personnes et constitue la principale activité d’une bonne partie du littoral.

La suite de l’article sur le site du Monde : cliquez ici