Chaque année, des millions d’oiseaux migrateurs se tuent contre les vitres des gratte-ciel nord-américains

Combien sont-ils exactement : cent millions, six cents millions, un milliard ? Il est difficile d’établir un comptage précis mais, chaque année, selon les sources et les estimations, quantité d’oiseaux migrateurs se tuent en percutant les façades des immeubles des gratte-ciel des grandes villes américaines, comme Chicago, Houston, New York, Los Angeles ou Atlanta.

La plupart des oiseaux qui migrent à travers les Etats-Unis le font de nuit (80 %), se repérant grâce aux étoiles. S’ils volent de nuit, c’est qu’ils sont sensibles aux températures et aussi parce que l’espace aérien est plus « calme » : ils ne risquent pas de croiser un prédateur comme un aigle ou un faucon.

Mais lorsqu’ils survolent les terres, ils sont attirés par les lumières : les 125 plus grandes villes ne représentent que 2,1 % du territoire américain, mais 35,4 % de la pollution lumineuse. (…)

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