La biodiversité, une question de température

Comment expliquer les différences de biodiversité entre régions arctiques et tropicales, ou selon l’altitude? Selon une étude menée sur les pentes du Kilimandjaro, publiée jeudi 22 décembre dans la revue Nature Communications, la température semble bien être le facteur crucial.

Pourquoi la biodiversité est-elle plus foisonnante à l’approche de l’équateur? La question a donné lieu à de nombreuses hypothèses. Parmi les plus fréquentes, celles selon laquelle une plus grande production végétale offrirait plus de ressources, permettant à un plus grand nombre espèces de survivre. Ou encore celle selon laquelle la température favoriserait par elle-même l’évolution, et donc l’apparition de nouvelles espèces.

C’est cette dernière qui l’emporte, au terme de l’étude menée par l’équipe d’Ingolf Steffan-Dewenter, écologue à l’université de Würzburg (Allemagne). Pendant quatre ans, les chercheurs ont arpenté le Kilimandjaro, en Tanzanie, entre 871 et 4.550 mètres d’altitude. Ils y ont analysé 8 groupes de végétaux et 17 d’animaux, des fourmis aux chauves-souris en passant par les gastéropodes, les abeilles, les araignées et les oiseaux….

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