LA FAUNE N’EST PAS UNE MARCHANDISE

IFAW lance le 10 janvier un mini site Internet pour alerter et sensibiliser les Français sur les dommages liés au commerce illicite des espères menacées : leprixdelaviesauvage.ifaw.org

IFAW a engagé ces dernières années un travail de fond pour lutter contre le trafic mondial d’animaux sauvages.  L’ONG a notamment mis en lumière l’ampleur du commerce en ligne d’animaux vivants et de parties d’animaux et la menace que ce commerce fait peser sur leur survie.

Ce trafic touche notamment la France. La dernière enquête d’IFAW, menée conjointement en France, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Russie pendant 6 semaines, a révélé que près de 12 000 spécimens d’espères protégées par la CITES, dont 80% étaient des animaux vivants, avaient été mis en vente dans ces pays sur cette période.

Pour aller plus loin et mieux faire prendre conscience aux Français

  • que la faune sauvage n’est pas une marchandise,
  • que ce commerce a un impact irréversible sur les animaux,
  • que la France, elle aussi, est impliquée dans ce commerce,

IFAW met en ligne un site ludique et pédagogique qui s’adresse autant aux adultes qu’aux enfants

Pour accéder à l’ensemble des informations délivrées par le site, il faut participer à un quiz qui permet, d’emblée, de piquer l’attention de l’internaute et de soulever quelques idées reçues.

L’internaute est ensuite dirigé vers une page qui lui permet de s’informer au travers d’une vidéo, d’une infographie et des éléments de réponse aux questions du quiz. Il peut également s’engager en publiant certains éléments du site sur ses propres réseaux sociaux et en devenant donateur auprès de l’ONG.

« Comme le soulignent les chiffres de nos enquêtes, de nombreuses personnes sont toujours susceptibles, en France, d’acheter des animaux sauvages, parfois de bonne foi en ignorant tout du caractère illicite de ce commerce, des dommages qu’il peut entraîner pour les animaux et des enjeux de survie des espèces sauvages qui y sont liés. Ce site est un pas de plus dans la sensibilisation du grand public, voire sa mobilisation pour nous aider à changer les mentalités et réduire la demande », précise Céline Sissler-Bienvenu, Directrice d’IFAW France et Afrique francophone.