Des dauphins qui profitent du calme du Bosphore, des lions surpris en pleine sieste  au milieu d’une route sud-africaine ou encore des crocodiles qui investissent des plages mexicaines… Alors qu’une partie de la population mondiale est confinée, les animaux n’ont pas hésité à prendre leurs aises dans les endroits désertés par les visiteurs.

Pourtant, le confinement lié à la crise du Covid-19 est loin d’être une bénédiction pour la faune sauvage. Il fait même figure de très mauvaise nouvelle dans les régions où le braconnage sévit. C’est l’alerte récemment émise par l’ONG Wildlife Justice Commission et les faits semblent confirmer les craintes. En Afrique du Sud et au Botswana, les attaques se multiplient depuis quelques semaines.

Selon l’ONG Rhino Conservation Botswana, au moins six rhinocéros noirs ont été tués depuis que le pays a fermé ses frontières. Et le bilan continue de s’assombrir. Fin mars, un enquêteur spécialisé dans le braconnage de rhinocéros, un soldat et six hommes suspectés de braconnage ont trouvé la mort dans des incidents séparés, a annoncé le gouvernement.

Pour lutter contre les attaques, le Botswana avait déjà renforcé les mesures de surveillance sur le terrain mais il a récemment décidé de prendre encore davantage de précautions. D’après le National Geographic, des spécialistes se sont en effet engagés dans une course contre la montre dans le delta de l’Okavango. Objectif : localiser les rhinocéros noirs restants pour les déplacer en lieu sûr.

Profiter de l’absence des touristes

« Le Ministère est conscient que les braconniers peuvent profiter du confinement et du manque de mouvements de touristes dans les zones reculées pour mener leurs activités illégales« , a expliqué le gouvernement dans un communiqué. Si l’absence de touristes est synonyme de tranquillité pour les animaux, il l’est en effet également pour les chasseurs….

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