L’hiver doux favorise le risque de mortalité des abeilles

Un hiver doux comme actuellement favorise le risque de mortalité des abeilles : elles sortent de la ruche, ne se reposent pas, l’apiculteur doit les nourrir. Reportage chez l’un d’entre eux, Michel Chaudeau.

« Cette ruche est morte et elle a été colonisée par la teigne, il faudra que je la nettoie au feu pour qu’un nouvel essaim s’y installe. » Michel Chaudeau fait le tour de son rucher d’Avermes, situé dans un bois d’acacia. L’hiver est propice aux travaux d’entretien variés.

L’apiculteur yzeurien doit également vérifier que toutes les ruches ont de « la nourriture » : « Après la dernière récolte de la saison, je laisse une cinquantaine de kilos de leur miel aux abeilles pour qu’elles tiennent l’hiver. Je préfère leur en laisser que de mettre du sucre candy dans le nourrisseur. »

« Un hiver clément est un facteur de mortalité » Si les abeilles se contentaient d’hiberner, ce serait facile ! Seulement, au-delà de 12 degrés, ce n’est pas le cas. Un beau rayon de soleil et elles partent se balader. N’ayant rien à butiner, « elles se fatiguent et mangent plus, donc je dois vérifier l’état du nourrisseur. » Michel Chaudeau a une centaine de ruches dispersées dans l’est de l’Allier et jusqu’en Saône-et-Loire. Ses ruchers sont composés chacun de 2 à 30 ruches.

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