L'imagination sans bornes des trafiquants d'animaux

L’association Robin des bois rend public aujourd’hui son bilan des saisies d’espèces protégées par les douanes. Cornes de rhino et pangolins valent de l’or.

Si le sexe fait tourner le monde, il fait aussi tristement disparaître des espèces animales protégées. « Les moustaches de tigre et les cornes de rhinocéros se vendent surtout en Asie car ce sont des produits considérés comme aphrodisiaques. Là-bas, on dit qu’ils permettent d’être performant du bureau à la chambre à coucher », explique Jacky Bonnemains, président de l’association Robin des bois.

Celle-ci rend aujourd’hui public « A la trace », son bulletin d’information sur la contrebande d’animaux.

Selon Interpol, le trafic de faune et de flore interdites pèse en effet 156 Mds€ par an : « C’est une spirale infernale. Moins il reste d’animaux et plus ils sont braconnés parce que le prix des matières premières, peau, cornes, augmente avec la raréfaction. » Résultat, braconniers et contrebandiers rivalisent d’ingéniosité. (…)

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