« Plus d’un demi-million d’observations d’oiseaux ont été remontées » à la LPO durant le confinement

Pendant le confinement, la Ligue de Protection des Oiseaux proposait aux particuliers de recenser les espèces dans les jardins. Un dispositif de comptage des oiseaux qui a rencontré un franc succès. La LPO appelle les Français à continuer.

« Plus d’un demi-million d’observations nous ont été remontées, il y a plus de 80 000 jardins qui se sont inscrits sur le programme », s’est félicité ce vendredi 22 mai sur franceinfo Laurent Couzi, ornithologue et responsable du service connaissance de la Ligue de Protection des Oiseaux, au sujet du dispositif de comptage des oiseaux proposés aux particuliers durant le confinement. Durant cette étude participative, les Français n’ont pas observé« d’espèces rares » depuis leurs jardins, mais des « oiseaux très communs ». L’objectif de ce programme était plutôt d’écouter « le bruit de fond des oiseaux communs qui nous environnent pour regarder un peu comment ils se portent et en faire un indicateur de la santé de ce groupe », explique Laurent Couzi.

Il appelle les Français à continuer ces observations, « à consacrer dix minutes à regarder ce qu’il y a dans son jardin », « à être attentifs à ces espèces » même durant le déconfinement, proposant « le dernier week-end de mai, un nouveau comptage ». Une attention couplée à quelques gestes en faveur de l’environnement. Laurent Couzi réclame ainsi aux Français qui ont un jardin de « laisser un carré de pelouse pas tondu », « d’éviter l’emploi des produits dits phytosanitaires, qui tuent soient la végétation soient les insectes ». « La plupart des espèces d’oiseau durant la nidification vont consommer énormément d’insectes », explique-t-il.

Quels effets du confinement sur les oiseaux ?

Laurent Couzi et son équipe de la LPO cherchent désormais à savoir ce que le confinement « a produit sur les oiseaux ». « On ne peut pas répondre comme ça tout de suite, il est un peu tôt », explique-t-il. « Avec le Muséum, on est en train d’essayer de s’organiser pour faire ce travail d’analyse, probablement quand les oiseaux auront un peu baissé leur activité et quand ils nous laisseront un peu de répit », précise-t-il…..

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