Première pierre posée de l’écoparc animalier « EcoZonia, terre de prédateurs ». Bonne idée? A suivre…

Ce futur écoparc animalier dédié à la conservation des grands prédateurs (11 espèces d’animaux sauvages et 5 espèces de rapaces y cohabiteront dès septembre prochain) ouvrira ses portes au grand public à la fin de l’année. La 1ère pierre a été symboliquement posée ce vendredi par les élus territoriaux en présence du porteur du projet et directeur d’EcoZonia : Cyril Vaccaro.

Un petit coup de truelle et la « première pierre » est posée par Hermeline Malherbe, présidente du conseil général, sous les applaudissements des invités. Officiellement, depuis ce vendredi 21 février, implanté sur un terrain défriché de 26 ha sur les hauts de la commune de Cases de Pène, le futur EcoZonia, porté à bout de bras pendant 2 ans par Cyril Vaccaro (ancien responsable du secteur carnivores de la Réserve Africaine de Sigean) est devenu une réalité.

Financé  par l’Etat, la Région, le Département, des banques, des particuliers et une société d’investissement privée, il hébergera et préservera dès septembre prochain 11 espèces de prédateurs (tigres, panthères, gloutons, loups, ours, martres, putois …) issus de zoos et parcs animaliers d’Europe, ainsi que des grands rapaces de 5 espèces différentes (pygargue à queue blanche, chouette lapone, hibou grand duc, faucon pèlerin et faucon crécerelle).

Source : L’indépendant.fr

 

Que pensez de ce nouveau projet ?

Si nous ne préjugeons pas des compétences et des intentions du porteur du projet, se posent toutefois quelques questions légitimes.

Alors que les parcs animaliers (du moins ceux qui font correctement les choses) connaissent en règle générale des problèmes financiers, alors que l’opinion publique a tendance à se détourner de la captivité animale qu’elle trouve de moins en moins pertinente, voici donc poindre un nouveau projet.

Plusieurs points nous chiffonnent.

Tout d’abord quelle est la provenance des animaux ?

Ce projet concerne les prédateurs, particulièrement avides d’espace. Est-il judicieux, voire éthique de mettre en volière pygargues et autres faucons ? Quelle sera la taille des enclos grillagés et électrifiés accueillant loups, tigres et autres lynx ? S’ils ont la  taille nécessaire et donc conséquente, comment garantir aux visiteurs qu’ils apercevront les animaux ? La réponse est dans la question..

Ensuite en terme de financement. A l’heure où l’Etat réduit les budgets des parcs nationaux et coupe les subventions de nombreuses associations ou centres de sauvegarde, il arrive à trouver des fonds publics pour financer une partie de ce projet…

Mais peut-être est-ce là à ses yeux une façon de réintroduire l’ours dans les Pyrénées…

D’autres points à éclaircir :

Centre de recherche : dans quel domaine ? Avec quelle équipe et quels moyens ?

 

 

Centre de conservation : quelle est cette organisation de conservation évoquée ici ?

4 économes proches du climat méditerranéen ? Tigres, panthères de l’Amour, chats du Bengale  et autres chouettes lapones vont donc s’adapter parfaitement au climat de Perpignan…

A suivre donc !