Un oiseau éteint, revenu à la vie, déjà condamné ?

Isolé sur une île, il a perdu ses ailes et fini noyé il y a 136.000 ans : le râle de Cuvier d’Aldabra a pu refaire souche, mais à nouveau incapable de voler, il est menacé par la montée des eaux.

L’histoire ou plutôt l’évolution se répète parfois cruellement… Voici celle d’un oiseau, Dryolimnas cuvieri aldabranus, qui vivait, peinard, à la préhistoire, sur quatre confettis des Seychelles, l’atoll d’Aldabra, dans l’océan indien. Si peinard, sans prédateur, ni compétiteur, qu’il avait fini par perdre ses ailes, comme le célèbre dodo de l’île Maurice. Malheureusement l’eau vint à monter, et la sous espèce du râle de Cuvier d’Aldabra finit par périr, noyée, incapable de migrer. C’est en étudiant l’espèce endémique de râle du Cuvier qui vit aujourd’hui sur l’atoll d’Aldabra que des zoologues britanniques se sont aperçus qu’il s’était en fait éteint à la préhistoire, avant de refaire souche ! Explications : l’ancêtre du râle d’Aldabra, le râle de Cuvier, est arrivé sur l’ile en volant, s’y est installé et est peu à peu devenu aptère- c’est-à-dire dépourvu ailes – à force de ne côtoyer que d’autres oiseaux et des tortues marines. Dryolimnas cuvieri  a formé ainsi une sous espèce, Dryolimnas cuvieri aldabranus, littéralement, le râle du cuvier d’Aldabra. (…)

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