Vers une interdiction de la capture d’éléphants sauvages pour une captivité en zoo

Les pays membres de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) ont, avec une large majorité, décidé de limiter la capture d’éléphants sauvages pour un maintien en captivité.

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a fait le 18 août 2019 un pas important vers l’interdiction de la vente d’éléphants sauvages à des zoos, une « victoire historique » saluée par les écologistes.

Une mesure qui doit encore être validée

Une large majorité de pays ont décidé de limiter strictement les ventes d’éléphants sauvages d’Afrique. Ils ont donc, de fait, interdit la capture pour des structures de maintien en captivité (parcs zoologiques, parcs de loisirs…), une pratique considérée comme « cruelle » par les défenseurs de la cause animale. La proposition, qui a rassemblé 46 votes pour, 18 contre et 19 abstentions, a donc atteint dans l’une des deux commissions la majorité des deux tiers requise pour être adoptée. Il faudra néanmoins qu’elle soit approuvée en séance plénière le 28 août 2019 lors de la réunion de clôture de la conférence CITES sur les espèces menacées. « Cette décision va sauver un nombre important d’éléphants arrachés à leurs familles dans la nature et contraints de passer leurs vies emprisonnés dans des zoos dans des conditions médiocres« , s’est félicité Iris Ho, du groupe de protection animale Humane Society International (HSI) à Washington, citée dans un communiqué.

La vente d’éléphants d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est, qui figurent depuis longtemps parmi les espèces protégées, était déjà interdite, à la différence de ceux d’Afrique australe, moins menacés. Le Zimbabwe a ainsi capturé et vendu plus de 100 bébés éléphants à des zoos chinois depuis 2012, selon la HSI. « Cette décision préliminaire affirme de manière forte que les éléphants n’appartiennent pas à l’industrie du divertissement« , a réagi dans un communiqué Cassandra Koenen, responsable de la faune sauvage au sein de la Société mondiale de protection des animaux (WSPA). « C’est un pas considérable dans la bonne direction« , a-t-elle ajouté….

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