Le gouvernement a publié vendredi 4 août la liste des « espèces susceptibles d’occasionner les dégâts ». À l’exception du putois, sauvé par son état de conservation « défavorable », elle inclut les mêmes animaux que l’année précédente. Les associations critiquent vivement sa méthodologie et sa philosophie.
À l’exception du putois qui en a été retiré, la nouvelle liste publiée vendredi 4 août par le gouvernement des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (ESOD), autrefois qualifiées de nuisibles et susceptibles d’être chassées toute l’année, est quasi-identique à celle établie en 2019.
Dans la nouvelle version de cette liste, qui sera valable jusqu’en 2026, la belette, la fouine, la martre, le renard, le corbeau freux, la pie bavarde, le geai des chênes, la corneille et l’étourneau sansonnet peuvent être « piégés toute l’année », « détruits à tir » et pour certains « déterrés », selon le texte publié au Journal officiel à l’issue d’une consultation publique. Quatre mammifères et cinq oiseaux qui peuvent donc être tués à volonté.
Léo Durin (avec AFP),