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Date / Heure
Date(s) - 09/12/2022 - 12/02/2023
0 h 00 min
Emplacement
DIDAM
Catégories
À travers le regard de trois photographes français et espagnols, le Didam invite à un voyage autour de la photographie animalière, emportant tour à tour vers les rives blanches de l’Antarctique peuplées de manchots, les silhouettes de chevreuils et bouquetins des proches Pyrénées ou vers une plaine d’Álava où l’aigle est roi.
Vendredi 9 décembre, 18H: Vernissage de l’exposition en présence des photographes. Vente d’ouvrages proposée par la Librairie Elkar. Ouvert à tous.
Pour son exposition d’hiver 2022-2023, le Didam a choisi d’accueillir au Didam trois artistes aux parcours et aux expériences différentes se consacrant à la photographie animalière.
Passionnés de nature et de vie sauvage, Guillaume Pépy, Quentin Gravaud et Martín Barandalla ont choisi pour ce projet de présenter leurs travaux autour de la faune montagnarde et polaire, de la plus proche, dans les Pyrénées et en Álava (Pays Basque sud), à la plus éloignée, aux confins de l’Antarctique et de l’Himalaya.
Les trois parcours proposés emportent sur des chemins féériques où la nature sauvage est reine en son domaine et évolue au rythme des saisons et des heures du jour ou de la nuit.
70 images ponctuent ce cheminement -tirages papier, cartons-bois, impressions dibond et stickers de petits et grands formats-, accompagnées de textes explicatifs documentaires et poétiques.
Des blancheurs contrastées de l’Antarctique captées par Guillaume Pépy, le visiteur passe dans le clair-obscur de sommets pyrénéens où Quentin Gravaud se met à l’affût -photographique !- sous le clair de lune. Et de la douceur d’un renard des neiges, attendrissant dans les décors gelés de l’Himalaya, Quentin Gravaud laisse place à la beauté acérée d’un couple d’aigles royaux, objets du projet d’observation et d’étude au long cours mené par Martín Barandalla depuis 2020 dans une région montagneuse à proximité de Burgos.
Dans la lignée des expositions de Yann Arthus-Bertrand et de Thomas Pesquet présentées par le passé, le Didam invite ici à une vision de la photographie animalière qui, sans oublier les espèces les plus rares et éloignées, incite à porter le regard sur la faune qui nous entoure et que nous pouvons rencontrer tous les jours : oiseaux, campagnols, chevreuils, bouquetins, peuples animaux de nos contrées proches et avec lesquels le dialogue mérite d’être maintenu, sinon renoué.