Photographes animaliers

CRICKILLON Dimitri

Depuis l’âge de 18 ans, l’observation des oiseaux le fascine et le motive à consacrer des heures entières dans divers milieux.

Aujourd’hui, il met ses compétences en matière d’enseignement au service de nombreuses actions de sensibilisation à l’environnement.

C’est sans relâche que chaque année il emmène petits et grands pour une rencontre originale des beautés naturelles qui nous entourent.

Depuis de nombreuses années, la photographie est devenue pour lui un moyen d’expression fabuleux au service d’une sensibilisation aux fragiles beautés qui nous entourent.

Dimitri donne des cours de photographie : cliquez ici  

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Entretien avec...

Pourquoi l'animal sauvage ?

Le lien à la nature « sauvage » m’apporte du sens et de l’essentiel dans une société du superficiel. L’animal sauvage nous donne une belle leçon d’humilité en nous rappelant que vie et mort sont étroitement liés.

Un maître à penser ? 

Henry David Thoreau. Philosophe, écrivain, naturaliste, poète …. J’ai lu toute son œuvre. « Thoreau vit ce qu’il pense et pense ce qu’il vit ».

"Si, dès mes premiers pas dans la montagne, j’avais éprouvé un sentiment de joie, c’est que j’étais entré dans la solitude et que des rochers, des forêts, tout un monde nouveau se dressait entre moi et le passé ; mais, un beau jour, je compris qu’une nouvelle passion s’était glissée dans mon âme. J’aimais la montagne pour elle-même. J’aimais sa face calme et superbe éclairée par le soleil quand nous étions déjà dans l’ombre. J’aimais ses fortes épaules chargées des glaces aux reflets d’azur, ses flancs où les pâturages alternent avec les forêts et les éboulis ; ses racines puissantes s’étalant au loin comme celles d’un arbre immense, et toutes séparées par des vallons avec leurs rivelets, leurs cascades, leurs lacs et leurs prairies ; j’aimais tout de la montagne, jusqu’à la mousse jaune ou verte qui croît sur le rocher, jusqu’à la pierre qui brille au milieu du gazon. "

Henry David Thoreau.

Une œuvre marquante ? 

Sans aucun doute, Paul Géroudet et Robert Hainard .

Il y a aussi tous les écrivains du mouvement littéraire américain du « Nature writing » comme Jim Harisson, Rick Bass, Edward Abbey …

Si j'étais un animal sauvage ? 

Au fond de moi réside un animal sauvage. Il y a du loup, du hibou, de l’écureuil ….

Une belle émotion ou rencontre avec la faune ? 

Ma rencontre avec un loup dans les Pyrénées. Avec une force tranquille, le loup est passé à moins de 50 m de moi en me fixant du regard.

Tous les moments que je passe dans la nature suscitent de belles émotions.

Un animal disparu qui reviendrait ? Tous …. La loutre sur les rivières ardennaises.

Un animal fantastique qui existerait ?

Tous les animaux sont fantastiques et passionnant à rencontrer, de la fourmi à l’éléphant….

La photo ou la série à laquelle vous tenez particulièrement ?

L’image d’une biche et son faon dans une quiétude absolue …..

biche et faon

Spot préféré ?

Je préfère parler d’espaces avec lesquels je me sens en connexion. Les rivières torrentueuses et les montagnes. Mais aussi tous ces endroits de nature qui invitent à la contemplation.

Un lieu mythique ?  

Le Yukon, l’Alaska, la Sibérie, Tien Shan mountains

Et la technique ?

Ce sont mes outils. Je ne suis pas un passionné de technologie.

J’apprécie de plus en plus travailler avec des focales fixes et plus particulièrement les optiques Zeiss. Ce sont des objectifs qui imposent une approche patiente et contemplative.

Des urgences ? C’est trop tard !

Des conseils ? 

Privilégier une véritable rencontre avec la nature. Marcher, explorer, s’émerveiller et puis peut-être photographier. La nature ne doit pas être un « instrument » au service du seul objectif qui serait, par exemple, de réaliser des photos de concours.

Photographier près de chez soi. Même dans un parc urbain, on peut trouver source d’émerveillement.

Plus techniquement, choisir un thème (arbres, rivières, mangeoire ….) et le travailler sur la durée. De cette façon, on apprend beaucoup sur la nature et on affine son regard photographique.

Une association à mettre en avant ?

Toutes les associations qui mettent la priorité sur la préservation de la nature.

Pour conclure ?

Je vous remercie pour l’interview et je vous souhaite un beau succès pour votre projet.

Distinctions & Parutions

Je suis très heureux d'avoir obtenu le prix du public au festival nature de Namur 2014. Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui ont été touchées par ma photo.

écureuil

Expositions

« Pas à pas sur les sentiers du Grand Paradis ». Une histoire racontée en images par Dimitri Crickillon et Jean-Pierre Frippiat. Paysages « animaliers » photographiés dans le parc national du Grand Paradis en Italie. A travers 5 séjours différents, nous essayons de partager les émotions ressenties lors de nos randonnées à travers le Parc. La faune du Parc est évidemment présente mais « mise en scène » dans son environnement.

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