Photographes animaliers

DANGLES Olivier

Quel cheminement personnel jusqu'à l'animal sauvage ?

J’ai acquis ma passion naturaliste lors de mes longs séjours chez mes grands-parents en Aveyron, toujours les pieds dans un ruisseau ou à la recherche d’insectes, de traces d’animaux. Je passais de longues heures dans la campagne, à observer tout ce qui bougeait autour de moi.

Un maître à penser ? 

Alexandre de Humboldt, père de l’écologie, humaniste, homme de pensée et incroyable divulgateur de la science à travers les représentations artistiques. Ses livres m’ont beaucoup inspiré.

Une œuvre marquante ? 

« A silent spring » de Rachel Carson, un des premier plaidoyers pour la protection de la Nature.

Si j'étais un animal sauvage ? 

Un tardigrade, intemporel

Une belle émotion ou rencontre avec la faune ? 

Un tapir des montagnes ; il n’en reste plus que quelques milliers dans les Andes tropicales et j’ai eu la chance de l’observer et de le photographier deux fois.

Un animal disparu qui reviendrait ?

Le tigre à dents de sabre, mon fils serait ravi.

Un animal fantastique qui existerait ?

Le reniflard chuintant (Rhinograde), pour le photographier en train de pêcher

La photo ou la série à laquelle vous tenez particulièrement ?

L’abeille et la tortue, pour avoir pu saisir un comportement si particulier et pouvoir communiquer à travers l’image la multiplicité des formes d’interactions entre espèces

Spot préféré ?

Les paramos des Andes tropicales, plaines d’altitude herbacées où l’on peut rencontrer tapir, pumas, ours à lunette et l’étrange pudu… le tout au milieu de volcans et de ruisseaux glaciaires.

Plutôt solitaire matinal pour profiter du moment ou accompagnateur de groupe pour partager ?

Plutôt solitaire (mais pas matinal !) ou avec un bon copain qui a la même approche nature que moi, comme Francois Nowicki par exemple

Un lieu mythique ?  

La péninsule du Kamchatka, aux origines de la Terre, avec des ours bruns et des pygargues de Steller

Et la technique ?

Je suis assez nul…

Des urgences ? 

L’alphabétisation écologique : il est urgent de réviser, en profondeur, l’histoire de la Terre que nous racontons à nos enfants, et d’y intégrer les savoirs scientifiques accumulés ces dernières décennies.

Des conseils ? 

Y aller au feeling, observer, observer, observer ; réfléchir à l’histoire que l’on veut raconter, aux émotions que l’on veut transmettre

Une association à mettre en avant ?

Colibris, association qui sous l’impulsion de Pierre Rabhi, se mobilise pour la construction d’une société écologique et humaine.

Pour conclure ?

Reconnectons-nous et nos proches à la Nature !!

Pages personnelles