Photographes animaliers

Jacques GILLON

Jacques GILLON, plongeur sous-marin, a obtenu plusieurs récompenses au festival du film sous-marin d’Antibes dont deux palmes d’or dans les années 1980.

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Présent à Ménigoute 2015

Depuis de nombreuses années, Jacques Gillon parcourt avec sa femme Christine toutes les contrées de notre planète. Il a réalisé un portfolio sur leurs coups de cœur de l’Afrique Australe, qui présente les plus beaux sites animaliers et nature. Pendant l'année 2010-2011 Christine et Jacques ont passé plus de 6 mois dans les forêts pluvieuses d'Amérique centrale et du Brésil pour y photographier la biodiversité. Ils ont également consacré plus d'un mois à la sauvegarde des paresseux dans un sanctuaire de la côte Caraïbe au Costa Rica.

En 2011-2013-2015 Christine et Jacques ont travaillé plusieurs mois en tant que volontaire et photographe au Cameroun dans un sanctuaire pour la sauvegarde des chimpanzés.

Après plusieurs mois passés à Madagascar, il a réalisé un CD-Rom. Il a également produit un DVD sur l’Indonésie : rencontre avec la faune et la nature.

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Entretien avec...

Quel cheminement personnel jusqu'à l'animal sauvage ? J'ai commencé par la photo sous-marine et après avoir parcouru la planète sous l'eau je suis venu naturellement à photographier la vie sauvage sur terre

Un maître à penser ? L'équipe du Commandant Cousteau

Une ouvre marquante ? Le livre de la jungle

Si j'étais un animal sauvage ? Un Lion

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Une belle émotion ou rencontre avec la faune ? Un jaguar le long d'une petite rivière dans le Pantanal

Un animal disparu qui reviendrait ? Le tigre aux dents de sabre

Un animal fantastique qui existerait ? Un éléphant volant

La photo ou la série à laquelle vous tenez particulièrement ? Les avocettes à l'envol

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Spot préféré ?

Désert du central Kalahari

Et la technique ? J'utilise un peu toute sorte de matériel et d'optique. Du grand angle au télé Nikon et Fuji

Jacques Gillon est également spécialiste du tirage photo sur papier japonais washi dont il nous a expliqué la technique au festival de Ménigoute 2015 où il exposait plusieurs oeuvres.

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Des urgences ? La déforestation et le braconnage sont des fléaux que je vis un peu partout dans le monde lors de mes déplacement. Ce qui compte avant tout pour l'homme c'est l'argent.

L'huile de palme destructrice pour réaliser des graisses végétales de moindre coût et gaver nos enfants en les empoisonnant petit à petit (Nutella, biscuits secs....)

Les bois précieux soit disant issus des forêts durables que les fonctionnaires locaux corrompus estampillent d'un tampon bidon (j'ai vue des exemples nombreux un peu partout et dernièrement au Cameroun).

Et des animaux massacrés pout satisfaire la demande des pays d'Asie du sud-est ainsi que la Chine

Des conseils ? La photo est une passion et aujourd'hui, les photographes qui en vivent se comptent sur les doigts d'une seule main. Il faut pratiquer un métier qui permet de vivre sa passion.

Une association à mettre en avant ? LACSY, une association pour laquelle je collabore. Elle représente une association américaine IDA-AFRICA qui participe contre vents et marées à la sauvegarde des chimpanzés au Cameroun

Pour conclure ? Je demande à chaque photographe qui côtoie la faune sauvage de s'impliquer un peu plus dans la sauvegarde, parce que aujourd'hui il y a urgence. Il peut par exemple aller dans des centres de soins ou comme volontaire dans des sanctuaires que l'on trouve un peu partout dans le monde. Sinon demain ses enfants iront prendre des clichés au zoo.

Distinctions & Parutions

Plusieurs récompenses en 2005, 2006 et 2008 lors du festival international de photo animalière à Montier en Der.

Il a participé en tant que photographe à l’illustration du livre «instants d’oiseaux», en collaboration avec Claude Feigné, ornithologue. Le livre, édité aux Editions du Sud Ouest, est préfacé par Allain Bougrain-Dubourg.

Expositions

En 2008-2013, Jacques Gillon a été le photographe invité d’honneur au festival international du film ornithologique de Ménigoute. Il participe à de nombreuses expositions un peu partout en France et en Europe.

« Instants d’oiseaux » les oiseaux d’Europe en action et en lumière.
« Kalahari terre de soif » un témoignage sur la survie des animaux dans la région semi désertique du Kalahari, à cheval sur l’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie.
« Forêt de pluie, forêt de vie » des clichés de la vie dans les forêts pluvieuses d’Amérique centrale et du Brésil.
Les tirages sont réalisés par un laboratoire professionnel sur toile canvas ( Déclic éditions ) avec un encadrement en caisse américaine. Les dimensions des tirages sont de 60cmx90cm et 60cmx120cm. Chaque exposition contient 25 clichés

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