Artistes animaliers

PERRELET Ling

Après une vie bien remplie, je m’adonne à mes passions contrariées, c’est-à-dire à l’écriture, au dessin et à la peinture. Je dessine depuis que je sais tenir un crayon, mais il a fallu un apprentissage d’une quinzaine d’années pour pouvoir présenter des tableaux de techniques diverses (huile, acylique, techniques mixtes). En ce moment, je privilégie les matériaux dits “pauvres” (goudron, mordants, sable) parce que je trouve que l’expression est aidée par la matière.

Je suis devenue partisane de l’art engagé au fil des ans : il faut dénoncer ce qui est insupportable, informer, sensibiliser et si possible toucher. C’est ainsi que le sort des dissidents, des migrants, des femmes, des animaux et de la nature en perdition sont devenus pour moi des préoccupations essentielles. Mes modestes efforts sont loin d’être “commerciaux” mais vendre n’est pas mon propos : l’art doit servir à défendre les causes perdues car sinon qui le fera ?

Entretien avec...

Pourquoi l'animal sauvage ? Parce que c’est l’ultime représentation animée de la nature qui témoigne des temps premiers.

Un maître à penser ? Les Bishnoï, peuple qui respecte la nature tout en vivant dans des conditions extrêmement difficiles dans le désert de Thar, au Rajasthan. Leur maître à penser, Jambaji (1451-1536), a rédigé 29 règles pour sauver l’environnement et celui des hommes qui y vivent (végétarisme, respect strict de toute forme de vie, non-violence, protection des animaux et des arbres, respect de la femme, etc.).

Une leçon de savoir-vivre qui devrait être connue de tous !

Une œuvre marquante? Les 29 commandements qui régissent la pensée des Bishnoï.

Si j'étais un animal sauvage ? Je ne voudrais pas en être un, car il n’y a pas de place pour la vie sauvage sur cette planète.

Une belle émotion ? Pouvoir observer les animaux d’Afrique australe dans leur habitat naturel.

Un animal disparu qui reviendrait ? Le rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest.

Un animal fantastique qui existerait ? Le phénix, qui renaît de ses cendres.

Endroit préféré ? Les Galapagos, parce que c’est encore un endroit (relativement) protégé pour la faune.

Un lieu mythique?  Le Salar de Uyuni, en Bolivie mais le lithium est présent dans son sous-sol.

Des urgences ? Trois fléaux à combattre : dérèglement climatique, déforestation, braconnage 

Une association de protection à mettre en avant ? Sea Shepherd, pour leur courage, même si je n’adhère pas toujours à leurs méthodes.

Pour conclure ? Nous ne pouvons croître de manière infinie en vivant dans un monde dont les ressources sont finies (i.e. limitées).

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