Photographes animaliers

Vincent RANNOU

Après avoir expérimenté le sport de haut niveau (cyclisme, course à pied, duathlon), en 2017 je décide de restreindre les entrainements pour passer de plus en plus de temps dans la nature à vadrouiller de forêt en forêt à la quête d’émotions nouvelles.

Celles-ci m’ont incité à tourner la page face à la compétition de haut niveau.

En 2018,  je me concentre sur la Photographie de la Faune Sauvage Bretonne en me focalisant sur la commune de Ploërdut (56).

Au total je comptabiliserai plus de 170 sorties photos, soit environ 800 heures passées en forêt, j’aurai passé des moments exceptionnels, notamment face à des portées de renardeaux, mais également des faons, des blaireaux, des chevreuils, des martres des pins..

Ces moments de solitude, de silence m’ont aidé à méditer sur d’innombrables sujets et d’y trouver de nouvelles compétences, notamment sur la phase d’imagination qui m’ont permis de photographier des moments comme je les imaginais.

Cette atmosphère est pour moi un générateur de bien-être.

Aujourd’hui je me lance à temps plein en tant que Photographe Professionnel et au regard de mon expérience dans le domaine du sport j’élargis mon domaine d’activité par le biais de la photographie d’évènements sportifs (Cyclisme, Triathlon...).

 

Entretien avec...

Votre rapport avec la faune

Un maître à penser ?

Pas spécialement, j'admire beaucoup d'artistes dans différents domaines, que ce soit des peintres, des sculpteurs, sportifs mais je n'ai envie de ressembler à personne. Je cherche seulement à trouver mon équilibre en étant épanoui sur ce que je fais, pas en suivant des lignes déjà tracées.

Si j'avais un nom à garder, c'est Vincent Munier, j'adore son travail mais ceci n'est qu'une finalité de sa personne. Ce qui me fascine c'est sa démarche, sa simplicité, son état d'esprit et qu'il reste les pieds sur terre.

Une belle rencontre / émotion avec la faune ?

Toutes mes photos ont une histoire, si j'avais belle rencontre à raconter, c'est lorsque vous arrivez dans des lieux inconnus et vous savez qu'il y a de la vie, mais vous ne voyez rien. A ce moment-là vous commencez à douter de vos compétences ; Vous vous remettez en question sur ce fait. Puis vous commencer à prendre du recul en réfléchissant. Pourquoi cela se passe comme cela ? A ce moment-là vous commencez à trouver les clés à votre problème, qui est généralement lié à la précipitation et d'ouverture du regard. Lorsque vous commencez à être en harmonie avec cette nature, vous commencez à voir de la vie.

 Si j'étais un animal sauvage ?

Dans cette vie, je n'y pense pas.

 

Photographie animalière

 

Votre photo à laquelle vous tenez particulièrement ?

 

La photo animalière d'un confrère que vous auriez aimé prendre ?

Lors de mes débuts en photographie, j'étais un peu dans ce mode de fonctionnement, c'est-à-dire chercher à faire mieux que ses confrères photographes. Aujourd'hui, ce qui me plait dans la photographie animalière c'est de s'imaginer une photo puis de pouvoir la réaliser, peu importe si cela prendra 1 semaine, 1 mois ou 5 mois.

 Et la technique : frein ou atout ?

Si vous avez en vous le respect de la nature, c'est le plus important. En comprenant cette vie sauvage, vous arrivez à vivre des moments uniques assez rapidement en minimisant les dérangements.  La technique c'est pour la prise des photos, sans technique vous allez apprendre très rapidement au début, puis vous améliorer. Mieux vaut avoir l'amour envers cette nature et non la technique photographie, je pense que l'inverse ne s'apprend pas. Cela reste mon avis personnel, mais si vous êtes trop sur la technique, cela ira au détriment du respect de la nature. Il faut rester simple.

 

Votre « terrain de jeu » préféré ?

Mon centre Bretagne

Le voyage à faire absolument avant que le rideau de l'obturateur ne se ferme définitivement ?

Faire de notre rêve, notre voyage, de mon côté je vis jour le jour.

Des conseils ? 

Il faut faire ce que l'on aime, faire ses projets en fonction de son équilibre.

 

Biodiversité

 

Des urgences ?

Il suffit de sortir de la ville pour constater rapidement que nos endroits les plus sauvages sont déjà très impactés par les hommes. Je suis novice en la matière, je me situe à 50 km de la « grande ville » la plus proche, soit 50 000 habitants ; je vois des cours d'eaux pollués, des morceaux de plastiques, des hectares de champs de maïs... Il faut rester positif mais tant qu'il y a la notion d'économie...

Une association de protection à mettre en avant ?

Je dirais Les sentiers de la photo et l'ASPAS, ce sont deux associations qui ont du sens en ayant l'aspect humain gravé en eux.

Plutôt optimiste ou pessimiste pour la suite ?

En partant optimiste, vous aurez plus de chance de réussir.

 

Distinctions & Parutions

Interviews

  • Novembre 2018 –Interview –Auxoisnature –Photographier les mammifèreshttps://www.auxoisnature.com/photographier-les-mammiferes-avec-vincent-rannou/
  • Mars2020 –Interview –Radio Canal B -Renneshttps://www.mixcloud.com/lar%C3%A8ne/lar%C3%A8ne-mardi-17-mars-2020/

Expositions

  • Aout 2018 –Exposition photos -Chez Dame Nature (56)
  • Septembre 2018 –Exposition photos -SPA Inzinzac Lochrist (56)
  • Octobre 2018 –Exposition photos -La Ronde des Artistes –Saint-Caradec (22)
  • Novembre 2018 –Exposition photos –Leclerc Pontivy (56)
  • Mars à Septembre 2019 –Exposition photos extérieure –Ploërdut (56)
  • Avril 2019 –Exposition photos -Bibliothèque –Guern (56)
  • Mai 2019 –Expositionphotos –Châteaulin (29)
  • Février 2020 -Exposition photos -Crêperie La Sarrazine, Le Faouet (56)
  • Mars 2020 -Exposition photos -Maison de la Consommation et l'Environnement Rennes (35)
  • Juin 2020 –Exposition photos privée –Gendarmerie Nationale de Pontivy (56)
  • Juillet 2020 –Exposition photos à ciel ouvert –Le Haut du tôt (88)

EN LIEN AVEC LE SUJET

LIVRE (S) EN LIEN AVEC LE SUJET :

En rapport avec :

Pages personnelles

Site Web :