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Nous avons visité le Brigitte Bardot de Sea Shepherd

De retour d'une campagne anti-braconnage en Sicile (et avant cela au Sénégal, Cap vert, Guatemala, îles Féroé, Antarctique...), le Brigitte Bardot entame une campagne de sensibilisation en Europe avant de repartir en mission l'été prochain. Le voici donc en ce mois de février ouvert à la visite à Paris.

Avec ses 35 mètres de long et 14 de large, orné de son légendaire drapeau à tête de mort, le Brigitte Bardot a fière allure amarré sur les quais de Seine, près du pont des Invalides.

Pas assez costaud pour aller se frotter aux mastodontes de la flotte baleinière Japonaise, ce bateau en fibre de verre est en revanche le plus rapide de la flotte Sea Shepherd (24 noeuds, soit 44 km/h, propulsé par ses 2 moteurs de 500 chevaux). Et il en a bien besoin pour réussir ses manoeuvres risquées sur toutes les mers du globe...

Un peu d'histoire : conçu en 1998 pour faire le tour du Monde en moins de 80 jours (record battu en 1998 en 74 jours), le bateau fut acheté en 2010 pour 4 millions de $ par Sea Shepherd (avec l'aide de la Fondation Brigitte Bardot) et rebaptisé Gajira (Godzilla en Japonais) pour être envoyé en Antarctique lutter contre la flotte baleinière Japonaise.

Rebaptisé Brigitte Bardot en 2011 pour une histoire de droits commerciaux, le bateau fut gravement endommagé par une vague scélérate au Sud de l'Australie, alors qu'il menait une nouvelle campagne en décembre 2011. Il a repris l'eau avril en avril 2012 pour de nouvelles campagnes.

Première étape de la visite : le poste de pilotage sur-élevé, rajouté après l'achat du bateau pour mieux appréhender les abords immédiats du bateau lors des "manoeuvres" difficiles. Vitres renforcées contre les jets d'eau à haute pression des baleiniers Japonais, lumière rouge dans un environnement peint en noir : l'"architecte d'intérieur" n'a pas fait dans le pastel :-)

Un escalier descend vers le poste de pilotage originel, qui peut prendre à tout moment le relais du premier. De là un second escalier tout aussi abrupt amène vers les espaces de vie :

- poste de commandement avec cartes de navigation, téléphone par satellite

- couchettes dans les flotteurs, qui servent également de garde-manger

- cuisine (pour les volontaires, c'est menu végétalien à bord !)

- et 2 carrés, avec guitare, livres, et photos dédicacées de la marraine BB

Un porte vitrée ornée d'autocollants des différentes campagnes donne accès au pont arrière du bateau, base opérationnelle du navire.

Combinaisons de plongée avec compresseur pour les bouteilles, casques à visière pour les moments d'action, coffre pour stocker les "boules puantes" envoyées sur le pont des baleiniers, jet-ski qui peut être mis à l'eau même lorsque le bateau est en mouvement : c'est ici que le sort des baleines se joue.

Sous une bâche blanche se cache également le filin qui est mis à l'eau afin de venir "accidentellement" s'enrouler autour de l'hélice du baleinier.

Un dernier échange avec ces jeunes membres d'équipage volontaires et déterminés (un grand merci à eux pour leur disponibilité) et nous voilà repartis ravis d'avoir foulé ce bateau déjà légendaire.

 

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