Hubert-Louis Vuitton, président de l’ONCFS, défend la barbarie du déterrage

Hubert-Louis Vuitton, président de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, joue avec la peur pour défendre la pratique cruelle et barbare du déterrage des blaireaux.

Non content de voir l’arrêté autorisant une période complémentaire de vénerie sous terre des blaireaux abrogé le 5 août dernier par la préfecture du Loir-et-Cher,  Hubert-Louis Vuitton, qui est également président de la Fédération départementale des chasseurs du Loir-et-Cher, vient de faire une sortie fracassante dans la presse régionale : « Quand des personnes tomberont malades de la tuberculose, on pourra remercier ces gens-là (les associations opposées à l’arrêté). Nous faisons purement et simplement de la régulation de population », déclare-t-il à la Nouvelle République

L’ONCFS, dont les missions sont notamment de produire des études et des recherches sur la faune sauvage et ses habitats, évaluées par un Conseil Scientifique de 10 experts, a donc à la tête de son Conseil d’Administration un chasseur insensible à la souffrance animale et surtout ignorant.

En effet, il devrait savoir, lui qui préside un tel organisme public, que les autorités sanitaires ne préconisent aucunement de déterrer les blaireaux pour lutter contre cette maladie qui affecte surtout et avant tout les bovins, car cela ne ferait que contribuer à son expansion* ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, dans les zones à risque, un arrêté ministériel du 7 décembre 2016 interdit « la pratique de la vénerie sous terre pour toutes les espèces dont la chasse est autorisée en raison du risque de contamination pour les équipages de chiens ».

La tuberculose bovine est une maladie d’origine agricole, potentiellement transmissible à de nombreux animaux domestiques (chiens !) et sauvages, qui peuvent ensuite devenir un réservoir secondaire de la maladie. Mais depuis 2001, la France est considérée comme « officiellement indemne de tuberculose bovine » par l’Union européenne, malgré la persistance chaque année d’une centaine de foyers en élevage.

> A lire aussi : pourquoi il faut interdire le déterrage des blaireaux

* En mai 2019, l’ASPAS a produit un rapport d’expert de 44 pages intitulé « Interdire le déterrage des blaireaux ». Si vous souhaitez en prendre connaissance, n’hésitez pas à nous contacter.

#STOPdéterrage !

Les Français sont à une très grande majorité favorables à l’interdiction du déterrage, et 73% n’imaginaient pas que la vénerie sous terre existait encore, selon un sondage IPSOS de 2018 !

> Des outils pour dire STOP à cette chasse barbare !

Demandez aux côtés de l’ASPAS l’interdiction du déterrage du blaireau, une pratique de chasse barbare et incompatible avec la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles.

JE SIGNE LA PETITION

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