Une mobilisation record pour la 4eme édition du Pandathlon à Saint Gervais

Les Pandathlètes à l'arrivée.<br />© WWF FrancePrès de 350 participants ont, cette année, relevé le défi du Pandathlon !

Samedi 25 juin, c’est avec le sourire, la bonne humeur et une grande motivation que tous les pandathlètes ont atteint l’objectif de faire de cette édition, clôturant 4 années de mobilisation, un véritable succès.

Organisé avec le concours de la commune de Saint-Gervais, le Pandathlon  2016 a permis de contribuer et d’achever un projet écologique novateur et ambitieux, au bénéfice d’une dynamique de protection internationale du Massif du Mont-Blanc.

Par leurs efforts et leurs 6 839 heures de marche, les 976 pandathlètes sont parvenus à collecter en 4 ans près de 210 000 € pour la renaturation et la réhabilitation du Mont-Lachat.

Auparavant occupé par des bâtiments militaires vétustes, le site du Mont-Lachat laisse désormais place à un paysage naturel, notamment grâce à la replantation de 32 espèces dont 23 locales :

« Le Pandathlon n’est pas seulement une éco-randonnée d’une journée, c’est aussi un élan de solidarité en faveur de la nature. Nous remercions ainsi l’ensemble des participants qui ont parcouru depuis 4 ans, 72 224 km, soit presque 2 fois le tour de la planète, dans des paysages grandioses. Nous adressons également nos remerciements à Jean-Marc Peillex, Maire de Saint-Gervais et ses habitants pour leur hospitalité et leur aide renouvelées, ainsi que tous les bénévoles, mobilisés à chaque édition, sans qui cette victoire n’aurait été possible », ajoute Pascal Canfin, directeur général du  WWF France.

Toute l’équipe du Pandathlon remercie par ailleurs d’autres partenaires associés à cette édition : la Compagnie du Mont-Blanc, l’Arard, le Centre de la nature montagnarde, la compagnie des Aniers et Muletiers du Val Montjoie, l’association départementale des sociétés de secours en montagne de la Haute-Savoie, les scouts de France Sallanches, l’ESAT Messidor de Cran Gevrier et KCO.

« Le Pandathlon a permis à la Commune de Saint-Gervais et à ses partenaires de nettoyer le Col du Mont Lachat des stigmates du XXe siècle laissés par l’activité militaro-industrielle afin de transmettre aux générations futures un patrimoine naturel aussi riche et diversifié que celui qui était présent avant que l’homme ne s’y installe. Réhabilité et renaturé, le Col du Mont Lachat porte désormais fièrement son statut d’espace naturel sensible au cœur du site classé du Mont-Blanc », ajoute Jean-Marc Peillex, Maire de Saint-Gervais.
 

Comment participer en 2017 ?

L’année prochaine, les participants du Pandathlon pourront se mobiliser sur un nouveau projet environnemental. Pour y prendre part, particuliers et entreprises, peuvent d’ores et déjà constituer leurs équipes de 3 personnes. Ils devront collecter un minimum de 900€ auprès de leur entourage en amont de l’évènement pour pouvoir relever le défi sportif écologique.

Les inscriptions sont accessibles sur le site officiel du Pandathlon.

La mobilisation du Pandathlon pour le Massif du Mont-Blanc en quelques chiffres :

  • 4 éditions
  • 976 participants
  • 72 224 km
  • 6 839 heures de marche
  • 5000m2 renaturés
  • 210 000 € collectés pour la renaturation du Mont-Lachat

Responsable de la mort de ses 17 vaches, l’éleveuse sera indemnisée au lieu d’être sanctionnée

19 000€, c’est la somme que touchera l’éleveuse après la chute mortelle de son troupeau qu’elle avait laissé sans protection au bord d’une falaise en période d’orages. L’éleveuse accuse « […]

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La loi biodiversité réhabilitée par l'Assemblée nationale en troisième lecture

Cagou, oiseau endémique de la Nouvelle Calédonie.<br />© Roger Leguen / WWFAu regard des trop nombreuses attaques dont a fait l’objet le projet de loi tout au long du chemin parlementaire, force est de constater que le texte a plutôt bien résisté à l’occasion de l’examen en troisième lecture par l’Assemblée nationale ces trois derniers jours. L’espoir d’une loi digne de ce nom renaît. A condition que…
 
On ne reviendra pas sur les trop nombreux amendements déjà perdus en route, tels que la pêche au chalutage en eaux profondes, la non reconnaissance de l’animal sauvage comme un être sensible ou encore le piégeage des oiseaux à la glu qui vont malheureusement perdurer.
 
Lors de cette nouvelle étape, la taxe additionnelle sur l’huile de palme a été abandonnée au profit d’un engagement du gouvernement à rénover la fiscalité des huiles végétales dans les six mois. Nous veillerons à ce délai et aux critères de durabilité de cette fiscalité. Le second recul concerne l’interdiction des variétés de colza et tournesols rendues tolérantes aux herbicides par mutagénèse (nouvelle technique pour obtenir des OGM), qui n’est plus d’actualité.

Nous regrettons également la restriction de l’interdiction du dragage des fonds marins en présence de récifs coralliens aux espaces sans flux maritimes, autrement dit où il n’y a pas de trafic.
 
Les députés ont voté une interdiction au 1er septembre 2018 mais avec des dérogations possibles jusqu’en 2020, que nous regrettons fortement. Nous leur préférons la mise en place de mesures d’accompagnement vers la transition pour les agriculteurs.

La signature de pétitions en faveur de l’interdiction par plus de 600 000 citoyens montre à quel point l’opinion publique est préoccupée par ces questions. Nous aurions préféré la mise en place d’une interdiction pure et simple des néonicotinoïdes à court terme.
 
Le débat sur le rôle des associations de protection de la nature dans la connaissance de la biodiversité a montré le mauvais esprit de quelques députés et surtout leur méconnaissance profonde des enjeux et acteurs dans ce domaine. Il revient au Sénat de dépolluer le débat en reconnaissant aux associations leur rôle indispensable dans ce domaine.
 
Enfin, nos organisations ont particulièrement apprécié que les parlementaires et le gouvernement, par la voie des ministres en charge de l’écologie et sous l’impulsion de la rapporteuse, aient pu éviter le piège de la séparation des missions de polices administrative et judiciaire de l’Agence française pour la biodiversité et confirmer un certain nombre de progrès parmi lesquels :

  • la reconnaissance des paysages nocturnes et des sols dans le patrimoine commun de la Nation
  • l’adoption du principe de non régression du droit de l’environnement
  • l’objectif d’absence de perte nette de biodiversité donné aux mesures compensatoires
  • la création d’un collège dédié aux acteurs de la société civile dans les comités de bassin
  • la restauration des zones prioritaires pour la biodiversité, un outil pour mieux protéger les habitats naturels
  • des mesures luttant contre la brevetabilité du vivant et favorisant l’échange local de semences

 
Nos organisations en appellent aux sénateurs en troisième lecture pour conforter ces choix d’intérêt général, en faveur de la préservation et de la reconquête de la biodiversité.

 

17 % d’accidents de chasse en plus ! Les chasseurs s’en félicitent, l’État laisse faire

L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) vient de rendre public son rapport sur les accidents de chasse pour la saison 2015-2016. Le bilan est sans […]

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L'UE s'engage à mettre fin au trafic d'espèces sauvages 
mais des mesures essentielles manquent à l'appel

L'an dernier, 30 000 éléphants ont été braconnés<br />© Martin Harvey / WWFRéunis à Bruxelles hier, les ministres de l’environnement des pays de l’Union européenne ont approuvé le plan d’action européen de lutte contre le trafic d’espèces sauvages, adopté par la Commission européenne en février.

Celui-ci vise à renforcer leurs efforts de lutte contre le braconnage et le commerce illégal des espèces sauvages dans le monde. Malheureusement, il fait l’impasse sur plusieurs engagements essentiels sans lesquels son succès pourrait être compromis.

Le WWF, qui a chaleureusement accueilli ce plan, espérait effectivement que les ministres le soutiendraient davantage en adoptant des engagements concrets en termes de financements supplémentaires, d’amendements des législations nationales et de suivi.

Le plan d’action de l’UE implique notamment que les États reconnaissent le commerce illégal des espèces sauvages comme un « crime grave » d’un point de vue légal, et qu’ils revoient leur législation nationale sur le blanchiment d’argent. Ces points importants doivent être  pris en compte par tous les Etats membres pour que cette forme de trafic organisé soit passible d’une peine minimale d’au moins quatre ans d’emprisonnement.
 
« Les sanctions dérisoires infligées en cas de commerce illégal d’espèces sauvages expliquent pourquoi celui-ci est devenu l’une des activités criminelles transnationales les plus répandues dans le monde. Renforcer les sanctions, lutter contre la corruption et veiller à ce que la criminalité liée aux espèces sauvages  soit une priorité aux niveaux national et européen sont d’une importance primordiale pour dissuader les criminels. » Sally Nicholson, Responsable des Politiques de Développement et Finance pour le bureau des Politiques européennes du WWF.

Alors que 30 000 éléphants et 1 338 rhinocéros ont été braconnés en Afrique l’an dernier, l’UE en tant que région source, zone de transit et de marché final a un vrai rôle à jouer pour mettre fin à ce fléau qui sévit en Europe et dans le monde.

Dans ce cadre, le WWF salue également la reconnaissance du rôle des communautés locales et de la société civile dans la conservation des espèces sauvages, et de leurs implications nécessaires.

A quelques mois de la Conférence des Parties de la Convention sur le Commerce International des Espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) qui se déroulera du 24 septembre au 5 octobre 2016 à Johannesburg, les États membres de l’UE doivent maintenant veiller à la mise en œuvre du plan d’action et rendre compte, notamment, des progrès réalisés d’ici la fin de l’année 2016.

 

Paris remporte le titre de capitale mondiale Earth Hour 2016 !

Pascal Canfin, directeur général du WWF France, Anne Hidalgo, maire de Paris et Célia Blauel,adjointe à la Maire de Paris en charge de l'environnement, lors de la remise du prix de la capitale française du Earth Hour City Challenge<br />© Margot L'Hermite / WWFChaque année, l’initiative Earth Hour City Challenge du WWF récompense la ville qui, par son approche et sa vision, représente un modèle en matière de lutte contre le changement climatique. Paris remporte cette année la compétition grâce à sa vision ambitieuse et une capacité certaine à intégrer et entraîner dans son sillage entreprises, société civile et les autres villes dans sa politique de durabilité.

Paris a su démontrer son leadership, que ce soit par son implication et ses capacités d’organisation de la COP21, mais aussi et surtout à travers sa volonté de collaborer, de partager ses exigences et sa connaissance avec les villes du monde entier.

Sur le terrain, Paris a présenté une vision globale, basée sur le long terme et a, en outre, intégré un processus de révision régulière afin de s’assurer d’une démarche de lutte contre le changement climatique prenant compte des besoins actuels et futurs des citoyens. Avec l’aide de l’Agence Parisienne du Climat, les véhicules propres pour une meilleure gestion des derniers kilomètres en matière de livraison, l’extension des transports en commun et le développement de centres de production de biogaz pour la conversion des déchets en carburant, Paris a développé un modèle innovant et robuste, facilement adaptable à d’autres collectivités.

« A l’heure où le monde travaille à la transformation de l’Accord de Paris en actions concrètes, la capitale mondiale Earth Hour City Challenge doit montrer l’exemple et inspirer les villes dans le monde entier, » explique Marco Lambertini, directeur général du WWF International. « Par la désignation de Paris, nous récompensons son engagement et sa résolution à inspirer les villes du monde entier en matière de lutte contre le changement climatique, de réduction d’émissions ou de politique de soutenabilité urbaine ».

« Sélectionnée parmi les 18 villes finalistes du challenge, la candidature de Paris a séduit le jury par sa politique très volontariste, innovante et participative. Nous sommes ainsi très heureux de désigner la ville de Paris, hôte de la COP21, « capitale mondiale Earth Hour 2016». C’est une récompense pour l’impulsion internationale donnée par Anne Hidalgo et ses équipes. C’est aussi une reconnaissance de la place nouvelle prise par Paris parmi les villes leaders en matière environnementale » ajoute Pascal Canfin, directeur général du WWF France.

« Je suis particulièrement heureuse et honorée de voir Paris et l’ensemble des Parisiens récompensés par le prix prestigieux du Earth Hour City Challenge, décerné par le WWF. A l’heure où Paris continue à poser des actes concrets pour lutter contre la pollution de l’air, cette reconnaissance nous encourage à aller toujours plus loin dans l’intérêt de la santé publique et l’environnement. Les villes ont toujours été à l’avant-garde du changement. Elles ont toujours inauguré les progrès à venir. Elles ont toujours pressenti, préfiguré, et en un sens précédé l’avenir. C’est ce qui fait d’elles aujourd’hui des acteurs décisifs de la transition écologique mondiale et Paris est au rendez-vous des défis du XXIe siècle.  Au-delà de la contribution des experts, ce sont en effet les citoyens qui sauveront le Climat : ils le sauveront depuis le territoire où ils vivent et dans leur cadre de leur culture singulière. À ce titre, le combat environnemental est un combat social : un combat contre l’inculture qui détruit à la fois l’inné et l’acquis de l’humanité. Avec les villes-mondes et notamment au sein du Cities 40 (C40), Paris continuera à s’investir pour favoriser, permettre et organiser les échanges entre les territoires, les ONG, les entreprises et les associations au cours des prochains mois » partage Anne Hidalgo, Maire de Paris. 

Cette année, pas moins de 125 villes représentant 21 pays ont participé à Earth Hour City Challenge 2016. Evaluant leur niveau d’ambition et d’innovation en matière de lutte contre le changement climatique, le jury d’Earth Hour City Challenge a par ailleurs remis des mentions spéciales à Boulder (Etats-Unis), Umeå (Suède), Rajkot (Inde), Thswane (Afrique du Sud), Jakarta (Indonésie), Quito (Equateur) ou Belo Horizonte (Brésil).

Paris rejoint ainsi Vancouver, Cape Town et Séoul dans le rang des gagnants du Earth Hour City Challenge au niveau mondial. Chacune de ces villes ont démontré leur incroyable leadership en matière de développement de solutions destinées à la lutte contre le changement climatique et la réduction de l’empreinte carbone de nos modes de vie urbains

« Membre de l’ICLEI, Paris est un acteur précurseur au niveau mondial en matière de soutenabilité. Basée sur le long terme, sa vision holistique et ambitieuse, soutenue par des actions concrètes et des objectifs clairs en matière de lutte contre le changement climatique met la barre très haut pour le prochain Earth Hour City Challenge. Paris a démontré son engagement à inspirer, à collaborer et à partager son savoir avec les villes du monde entier, tirant les ambitions vers une nouvelle dimension en accueillant la COP21 l’an dernier,«  conclut Gino Van Begin, secrétaire général de l’ICLEI (International Council for Local Environmental Initiatives), partenaire du WWF fournissant notamment la plateforme de reporting de l’initiative : le carbonn Climate Registry.

Le WWF félicite le groupe Michelin pour sa nouvelle politique de développement durable zéro déforestation

Forêts de Sumatra<br />© WWF-Indonesia/Mubariq Ahmad

Premier acheteur mondial de caoutchouc naturel, le groupe Michelin vient d’adopter une nouvelle politique de développement durable zéro déforestation. Réaction de Jean Bakouma, responsable du programme Forêts au WWF France :
 
« Le WWF félicite Michelin pour l’impulsion qu’il donne au marché à travers l’adoption de sa politique mondiale pour du caoutchouc naturel durable. Développée en partenariat avec le WWF France,  cette politique sera à même de renforcer, dès sa mise en œuvre, la lutte contre l’une des principales causes de déforestation en Asie du Sud-Est. La région est en effet le premier fournisseur de caoutchouc naturel dans le monde. Au cours des dernières années, le caoutchouc a été l’un des principaux facteurs de déforestation sur cette région du monde, notamment depuis l’envolée des prix mondiaux en 2011.

C’est pourquoi le WWF et Michelin ont pris cette menace à cœur et débuté en 2015 une collaboration visant à transformer le marché  mondial de la production de caoutchouc naturel vers des pratiques plus soutenables.

La politique de Michelin met ainsi l’accent sur son engagement zéro déforestation, la défense des droits de l’Homme et la garantie de bonnes conditions de travail, la transparence de sa chaîne d’approvisionnement, le développement agricole de la communauté et l’efficience de ses pneus. La société a commencé un travail visant à tracer la totalité de sa chaîne d’approvisionnement. Le groupe a par ailleurs demandé à l’ensemble de ses fournisseurs de caoutchouc naturel de se conformer à sa nouvelle politique.

Une première étape importante pour rendre la production de caoutchouc naturel soutenable consiste par ailleurs au développement de plantations gérées de façon responsable sur des terres dégradées, et ce avec le plein consentement des communautés locales titulaires d’un droit de propriété, au lieu de saisir des terres et de déboiser des forêts naturelles de haute valeur.

Le WWF appelle ainsi les grands utilisateurs mondiaux de caoutchouc naturel, les fabricants de pneus, les constructeurs automobiles et les opérateurs de flottes de véhicules à se joindre à l’effort et à s’approvisionner en caoutchouc naturel et en pneus issus d’une production éthique ayant adopté une politique zéro déforestation. »