On y est presque : J-5 avant le Pandathlon !

Les © Shérif Scouri / WWF » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />Plus qu’une petite semaine à attendre avant de pouvoir se rendre au rendez-vous annuel tant attendu du WWF qui se déroulera les 25 et 26 juin à St Gervais (Mont-Blanc, Haute-Savoie).

La randonnée écologique du Pandathlon est un événement unique en France, permettant d’allier sport et protection de l’environnement dans le but de collecter des fonds pour financer des projets écologiques novateurs et ambitieux en faveur de la préservation d’un haut lieu de biodiversité.

Dans le cadre de cette randonnée éco-conçue, plus d’une centaine d’équipes inscrites pourront bientôt emprunter l’un des deux parcours proposés pour cette 7ème édition : 17 km sur 1770 m de dénivelé positif ou 21.5 km sur 2144 m de dénivelé positif.

Et toutes les conditions semblent réunies pour garantir le succès de cette 4ème édition du Pandathlon sur le site de Saint-Gervais, qui marque la concrétisation de la réhabilitation du Mont-Lachat.

Auparavant dénaturé par des bâtiments militaires vétustes, le site du Mont-Lachat a été, grâce à la mobilisation des participants des années précédentes, totalement réhabilité et laisse désormais place à un paysage naturel et verdoyant :

« Le Pandathlon a permis à la Commune de Saint-Gervais et à ses partenaires de nettoyer le Col du Mont Lachat des stigmates du XXe siècle laissés par l’activité militaro-industrielle afin de transmettre aux générations futures un patrimoine naturel aussi riche et diversifié que celui qui était présent avant que l’homme ne s’y installe. Réhabilité et renaturé, le Col du Mont Lachat porte désormais fièrement son statut d’espace naturel sensible au cœur du site classé du Mont-Blanc », ajoute Jean-Marc Peillex, Maire de Saint-Gervais.

Anne-Sophie Doucet et Jeremy Poncet (27 et 28 ans), tous les deux membres de l’équipe grenobloise des Pandas Givrés dont la collecte s’élève à 2 685€, soit 3 fois le montant pré-requis, sont dans les starting blocks : « Le Pandathlon c’est une bonne action et aussi le défi sportif de se surpasser pour la planète. C’est un concept qui nous a plus tout de suite.

Pour la collecte on a été agréablement surpris : on ne pensait pas que les gens adhéreraient aussi facilement et seraient aussi généreux ! On s’est bougé à fond pour récolter autant de fonds que possible, alors maintenant y’a plus qu’à prouver qu’on a de bonnes jambes !« 

Nous vous annoncions par ailleurs la participation de deux équipes issues du comité Paris 2024 ainsi que la présence d’athlètes olympiques.

Quatre olympiennes soit deux athlètes de haut niveau pour chaque équipe ont effectivement pris part à l’aventure du Pandathlon : la skieuse alpine Florence Masnada, double médaillée de Bronze Olympique,  Ophélie David, championne du monde (2007) de ski cross, ainsi que Julie Pomagalski, snowboardeuse et championne du monde (2009) et enfin Nathalie Bouvier, skieuse alpine et vice-championne du monde descente (1991).

« Participer à ce Pandathon avec l’équipe de Paris2024 est une évidence pour moi. La protection de la nature et des animaux est une valeur essentielle et vitale que j’essaie de défendre au quotidien. Notre planète souffre et pour les générations futures il faut agir maintenant et montrer l’exemple. L’association de Paris 2024 et le WWF est un message fort » explique Florence Masnada.

« Participer au Pandathlon est l’occasion de se réunir lors d’un bel événement dans un cadre superbe pour porter haut ( 2000m!) les couleurs de Paris 2024. C’est aussi un symbole puisque toute la famille du sport sera unie pour les Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris mais également réunie autour de la noble cause que représente la protection de l’environnement ! C’est donc avec un plaisir évident que j’ai pris part au Pandathlon aux côtés du WWF » partage en outre Ophélie David.

Ce défi solidaire promet donc d’être une expérience exceptionnelle pour le plus grand bonheur des équipes organisatrices du WWF!

 

[Tribune] La réforme du marché européen du carbone ne respecte pas l'accord de Paris sur le climat

Usine pétrochimique au Royaume-Uni<br />©  Global Warming Images / WWFLes États se sont engagés à Paris en décembre dernier à atteindre une économie neutre en carbone dans la deuxième moitié du siècle. Ce qui signifie pour les pays riches, selon les projections de scientifiques du GIEC, une neutralité carbone dans la décennie 2050-2060.

Pour atteindre cet objectif commun, les Etats restent libres de choisir comment procéder. Certains comme l’Inde ont choisi d’augmenter les taxes sur le charbon. D’autres de subventionner les énergies renouvelables, ou d’imposer des normes aux appareils électriques gros consommateurs d’énergie.

Parmi ces instruments, la mise en place d’un prix du carbone est un élément important. Alors qu’il y a 10 ans, l’Europe était la seule région du monde à créer un système de quotas d’émissions pour son industrie, la Chine a annoncé en 2015 la création du plus gros marché carbone de la planète.

Cela devrait permettre, en 2020, d’atteindre 25% des émissions mondiales couvertes par un système de prix du carbone, contre environ 12% aujourd’hui.

Mais presque partout, et notamment en Europe, le prix du carbone se situe en dessous de 10€ par tonne de CO2 émis. Il y a bien quelques exceptions. En Suède, pays qui a mis en place une vraie réforme fiscale écologique, le prix du CO2 dépasse les 100€ par tonne de CO2..sans que cela n’affecte n’ai la qualité de vie, ni le pouvoir d’achat, ni la compétitivité des entreprises bien au contraire !

En France, la Contribution Climat Energie dépasse désormais les 22€ la tonne, mais ne concerne que les ménages et les PME. Nous sommes donc, en France, dans la situation paradoxale où les grands groupes parmi les plus gros pollueurs paient leur carbone moins chers que les ménages et les PME, car les premiers sont couverts par le marché à mois de 10 euros la tonne, quand les seconds sont couvert par la Contribution climat énergie, pour faire simple la taxe carbone, à 22 euros !

Le dysfonctionnement du marché du carbone est une évidence. A quelques euros par tonne de CO2, le charbon, très polluant, reste plus compétitif que le gaz. Résultat, en Allemagne comme en Pologne, les centrales à charbon tournent à plein régime, tandis que le gaz fonctionne au ralenti.

Au rythme actuel de nos émissions, tout indique que l’UE, qui fut un temps le champion de la lutte contre le dérèglement climatique, ne sera pas au rendez-vous des objectifs qu’elle a pourtant validé à Paris.

La réforme du marché européen du carbone étant justement en cours de négociation entre les Etats et le Parlement européen on pourrait s’attendre à ce qu’elle permette justement de réparer les défauts initiaux et alignent cet outil sur les objectifs de l’accord de Paris. Or, ce n’est pas le cas.

En l’état actuel du texte, les émissions totales de CO2 autorisées par la réforme du marché sont de 2 milliards de tonnes supérieures à la cible minimum que l’UE doit atteindre en 2050 soit moins 80 % d’émissions par rapport à 1990.

Nous sommes très loin d’être en phase avec l’accord de Paris.

Il est donc vital et urgent de corriger le tir. C’est le sens de la proposition de corridor prix carbone que nous avons fait la semaine dernière avec Gérard Mestrallet dans le cadre d’une mission que nous a confiée sur ce sujet la ministre de l’environnement Segolène Royal1

L’idée est simple et robuste. Il s’agit simplement de mettre en vente les quotas d’émission à un prix minimum, et d’en garder quelques-uns en stock pour les revendre si les prix flambe. La Californie, qui a appris des échecs européens, a déjà introduit ce système.

Le Royaume-Uni a lui aussi introduit un prix plancher du CO2 dans la production d’électricité pour en finir avec le charbon. Lors de la conférence environnementale au printemps, François Hollande a indiqué que la France lui emboiterait le pas sur le secteur de l’électricité.

Ce prix plancher, soutenu par une grande partie des acteurs de l’énergie et notamment tous les acteurs des renouvelables, garantit aux industriels la visibilité dont ils ont besoin pour investir dans des technologies décarbonées.

En effet, comment peut on prendre une décision d’investissement qui a durée de vie de 40 ou 50 ans sur la base d’un prix de marché qui évolue tous les jours ! Il faut certes de la souplesse mais aussi un signal prix clair. Couplé à une baisse du nombre de quotas de CO2 autorisée et à une réduction du nombre de quotas alloués gratuitement, ce sytème permettrait de donner un coup de fouet aux investissements verts.

Les Etats se prononcent sur le projet de la commission européenne le 20 juin et les parlementaires européens déposent leurs amendements le 26 juin.

Nous saurons donc dans quelques jours si l’Europe est au rendez vous du climat ou si  le leadership climatique est passé en Chine et en Californie !

Par Pascal Canfin et Alain Grandjean,

1Nous avions proposé pour la première fois cette idée dans le rapport que nous avons remis au président de la République en juin 2015

 

Creative Awards 2016 : La campagne « Bateau Balle » remporte le grand prix du jury 2016

Affiche gagnante des Creative Awards : le © Jean Philippe Barray et Pierre Digommet  » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />Le palmarès des Creative Awards by Saxoprint 2016, vient d’être annoncé lors de la remise de prix présidée par le célèbre publicitaire Olivier Altmann, président du jury  de cette édition 2016 qui se déroulait le 15 juin dernier et réunissait plus de 200 personnes.

Le concours de publicité grande cause créé en 2014 par l’imprimeur en ligne SAXOPRINT récompense, chaque année, les meilleures créations de sensibilisation à une grande cause.

L’édition 2016 a mobilisé plus de 900 participants  sur la protection des océans pour le WWF France et les 10 primés ont enfin été révélés au public hier soir lors  de la remise de prix, ils recevront par l’organisateur plus de 15 000 euros de dotations financières.

Le grand prix du jury remporte une dotation financière de 7000 euros  et signe la nouvelle campagne du WWF France sur la protection des océans qui sera affichée sur le réseau Métrobus du 27 juin au 12 juillet prochains en affichage 4X3.
 

Le Bateau Balle, Grand Prix du Jury 2016

Signée par deux créatifs expérimentés Jean Philippe Barray (CR) et Pierre Digommet (AD) travaillant au sein de l’agence Fullsix, la campagne « bateau balle » remporte le grand prix du jury 2016.

« Une campagne a double sens de lecture qui pointe en premier lieu, la surpêche, comme  l’une des causes de la dégradation des océans, et en deuxième lieu, la faune et la flore marine qui voient en la surpêche la mort qui vient les faucher » exprime Jean Philippe Barray.

« Un chalutier peut en 2 à 3 semaines nettoyer l’intégralité d’une zone de pêche sur les océans, la surconsommation et la surpêche font donc énormément de mal et tuent notre écosystème marin à petit feu, d’où la notion de balle dans le 2eme niveau de lecture de notre campagne.

Nous avons voulu avec cette campagne faire réfléchir le plus grand nombre à l’adoption une consommation alimentaire responsable. Il s’agit de sensibiliser le consommateur à s’intéresser à ce qu’il y  a dans son assiette. En se préoccupant de la façon dont les poissons sont pêchés nous lutterons tous à notre manière pour la protection des océans » nous confie Pierre Digommet.

« Nous sommes ravis et très fiers d’avoir réussi à convaincre le jury avec notre campagne et de défendre avec elle une grande cause qui nous concerne tous. Savoir qu’elle a été jugée par un grand créatif comme Olivier Altmann et par le WWF France est un immense honneur. Nous venons du monde digital mais l’image et le print n’ont jamais été aussi forts pour impacter  et interpeller. Nous en sommes aujourd’hui plus que convaincus, et les images qui circulent sur les réseaux sociaux le prouve chaque jour » précise Jean Philippe Barray.

Le deuxième prix du jury parrainé par MEDIATRANSPORT est attribué à Thibault Chancerelle, pour son « PELICAN », étudiant de 25 ans à SUP de Pub Bordeaux, et actuellement stagiaire au service Création de BETC. Cette campagne a été également élue deuxième prix du public.

« Le pélican est pour nous l’oiseau qui fait le lien entre la mer et la terre. Il  exprime le mieux  la symbolique entre la pollution des océans liée à l’activité de l’homme » nous confie Thibault Chancerelle.

Le troisième prix a été attribué à Laureline Monsalier et Estelle POULY, étudiantes lyonnaises en dernière année du CIERFA, pour « l’aquarium »,. Cette création alerte sur les risques que font peser les sacs plastiques sur la disparition des espèces aquatiques. Cette campagne  a également été élue premier prix du public.

« Nous avons tous un rôle à jouer si nous ne voulons pas laisser des océans dégradés à nos enfants. Par cette campagne nous avons voulu jouer sur la sensibilité (un couple  visite un aquarium en famille…) et l’interpellation (…et regarde de façon désemparée l’aquarium en prenant conscience de sa responsabilité dans la dégradation des océans) »  nous confient Laureline Monsalier et Estelle Pouly.

L’aquarium également 1ER prix du public parrainé par Act Responsible .

Le premier prix du public sera présenté dans le cadre de l’exposition Act Responsible au prochain festival de publicité de Cannes 2016.

« Dans le prix du public il y avait 10 magnifiques campagnes nominées, elles abordent toutes le brief de façon différente que ce soit dans l’idée ou dans la réalisation.

La campagne primée est la seule qui montre l’Homme, et de fait, replace l’Humain au centre du problème. De plus, la douceur de l’image contraste parfaitement avec le problème abordé. Je pense que le grand public cherche à nous mettre en face de nos responsabilités et c’est exactement ce que fait cette campagne », Sophie Guérinet co-fondatrice de ACT RESPONSIBLE.
 

Google Requête, Prix Jeune Créatif Parrainné par le Moovjee

Des expositions publiques Creative Awards célèbreront la protection des océans dés juillet prochain.

5 expositions publiques rendront hommage aux 50 meilleures créations réceptionnées, baptisées les Creative Awards Tour 2016. Saxoprint et le WWF France donnent rendez-vous au grand public sur :                        

  • Paris Plage 2016 du 18 juillet au 21 août
  • Le salon Viscom à Paris du 6 au 8 septembre
  • Le salon nautique du Grand Pavois de la Rochelle du 28 septembre au 3 octobre
  • Et dés novembre dans Les écoles e art sup et sup de pub qui accueilleront l’exposition au sein de leurs campus parisiens

Retrouvez le programme des expositions

Olivier Altmann et le WWF France réagissent au palmarès du grand prix :  

« Nous avons eu la chance d’avoir un jury très professionnel qui, bien que venant d’origines différentes, s’est rapidement mis d’accord sur les meilleurs travaux. C’est la preuve que le print reste un média impactant pour mobiliser le public sur des causes qui en valent la peine ». Olivier Altmann.
 

« Les délibérations du jury ont montr&
eacute; une belle unanimité sur les créations qui sortaient du lot, choix qui ont été confirmés par le vote du public. Pour une marque fédératrice comme le WWF, c’est essentiel.
 » Jacques-Olivier Barthes.

Les Creative Awards by SAXOPRINT, un évènement majeur dans l’agenda des créatifs français.

Monsieur Daniel Ackermann, directeur de SAXOPRINT et organisateur du prix s’est réjoui de la participation exceptionnelle des nombreux créatifs de cette édition 2016.

« Cette année la mobilisation a été exceptionnelle, nous avons reçu des créations de participants venant du monde entier, de France bien sûr, mais aussi de Belgique, du Maroc, de Tunisie, de New York, de la Polynésie française… La protection des océans, indispensables à la vie sur la planète est un sujet important.

Pour nous, en tant qu’imprimerie, la protection de l’environnement n’est pas seulement importante en tant qu’entreprise, mais aussi pour l’enjeu humanitaire qu’il représente. C’est ce qui a conduit SAXOPRINT à créer ces Creative Awards en collaboration avec le WWF France. Nous nous réjouissons de pouvoir attirer l’attention ».

Selon Jacques-Olivier Barthes, directeur de la communication du WWF France, « Le nombre et la qualité des créations présentées pour cette deuxième édition des Créative Awards démontrent que cette compétition est en train de s’imposer comme un moment attendu par la communauté des jeunes talents de la publicité ».

D’autre part, Olivier Altmann qui présidait le jury de cette 2eme édition a été également très impressionné par l’ampleur du mouvement et la mobilisation des jeunes autour de la cause. « Nous avons été gâtés car nous avons eu un très bon cru à juger. Les participants ont réussi à être stratégiques et synthétiques sur un sujet pas facile. Le niveau de l’exécution est également en constante augmentation ».

 

Lettre ouverte à S. Royal sur le commerce international des espèces menacées

Madame la Ministre, au nom des associations soussignées, nous attirons votre attention sur la prochaine Conférence des Parties (CoP17) de la Convention sur le commerce international des espèces de faune […]

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