Pour Earth Hour, le WWF mobilise le monde contre le changement climatique

Exercez votre pouvoir pour inverser le changement climatique<br />© Earth HourCette année encore, 162 pays et plus de 7 000 villes répondront présent à l’appel du WWF et plongeront dans l’obscurité leurs monuments emblématiques afin de signifier leur engagement contre le changement climatique. De Sydney à Paris, de Londres à Singapour en passant par Moscou, Honolulu ou encore New York, le plus grand mouvement international pour la planète,  mobilise, à chacune de ses éditions, des centaines de milliers de personnes à travers le monde.

Earth Hour disposera cette année, en France, d’une résonance particulière.
 « Cette année, tous les regards sont tournés vers la France, qui accueillera en fin d’année la conférence internationale sur le climat et ses 40 000 délégués venus du monde entier afin de trouver une suite au protocole de Kyoto. A travers Earth Hour, nous voulons lancer la mobilisation de nos concitoyens pour que cette conférence soit une réussite » déclare Philippe Germa, Directeur général du WWF France.
 
Labellisé COP21, Earth Hour, donnera le coup d’envoi de de la mobilisation du WWF sur les enjeux climatiques, et sera l’occasion pour la première ONG environnementale française, de réaffirmer ses positions et ses attentes vis-à-vis de la conférence internationale Paris Climat 2015.
 
A Paris, samedi 28 mars à 20h30 précises,  aux côtés d’Anne Hidalgo, maire de Paris, Isabelle Autissier, présidente du WWF France, Philippe Germa, Directeur général du WWF France, Marco Lambertini, Directeur général du WWF International, David Nussbaum, Directeur général du WWF Grande-Bretagne et Président de l’initiative international du WWF sur le climat et l’énergie, mais aussi Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, et Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie procèderont à l’extinction de la Tour Eiffel.

Ce sera ensuite, symboliquement, à tous les citoyens participant sur place à l’événement que sera confiée la mission de rallumer la grande dame de fer en produisant assez d’énergie sur l’energy dancefloor installé à ses pieds. Une nouvelle opportunité d’exercer son pouvoir !
 
En venant sur l’energyfloor, une personne pourra générer en moyenne 20 Watt à elle seule. Chaque module de cette piste de danse nouvelle génération permet en effet de transformer les impulsions des danseurs en puissance électrique grâce à un générateur interne.*
 
Parce que le climat n’est pas une préoccupation d’un jour pour le WWF mais un engagement quotidien, la plateforme Earthour.fr permet par ailleurs à chacun de soutenir les nombreux projets de l’ONG tout au long de l’année

L'AFD et le WWF renforcent leur collaboration pour la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique

AFD<br />© AFDPhilippe Germa, directeur général du WWF France et Anne Paugam, directrice générale de l’Agence Française de Développement (AFD), ont signé aujourd’hui deux conventions pour le financement d’un projet de réduction de la consommation de produits en corne de rhinocéros au Vietnam, et d’un projet de préservation des mangroves à Madagascar.

Ces deux conventions s’inscrivent dans la continuité du nouvel accord de partenariat signé par l’AFD et le WWF en décembre 2014 et destiné à renforcer, pour les 5 ans à venir, leur collaboration pour la gestion et la valorisation durable de la biodiversité et des ressources naturelles, mais aussi pour la lutte contre le dérèglement climatique, afin d’améliorer les conditions de vie des populations les plus défavorisées.

Le braconnage et commerce illégal d’espèces sauvages, 4ème plus grand trafic mondial

Le braconnage d’espèces menacées a pris une ampleur sans précédent ces dernières années. Le commerce illégal d’espèces sauvages serait le  4ème plus grand trafic mondial (en valeur) et l’un des plus grands trafics organisés transnationaux. Il est ainsi estimé à plus ou moins 20 milliards de dollars par an (hors produits de la pêche et du bois).
Victimes de croyances entretenues par les trafiquants prêtant à leur corne des vertus médicinales infondées ou symboles d’un certain statut social, les rhinocérossont particulièrement concernés par la recrudescence du braconnage et font l’objet d’une forte demande en Asie. En 2014, 1215 rhinocéros ont ainsi été tués sur la seule zone sud-africaine.

Anne Paugam, directrice générale de l’AFD : « Pour enrayer le déclin des populations de rhinocéros, il est essentiel de lutter contre le grand braconnage,  de lutter contre ce trafic illégal, qui alimente la corruption, mais aussi de parvenir  à une réduction de la demande dans les pays asiatiques. La mobilisation de la société civile et du secteur privé en faveur de la réduction de la consommation de corne de rhinocéros au Vietnam contribuera ainsi à la sauvegarde des rhinocéros. »

Le projet du WWF co-financé par l’AFD a pour objectif de réduire la consommation de produits en corne de rhinocéros au Vietnam de 25% d’ici 2018 et de 50% à horizon 2020.
 

Les mangroves, des écosystèmes essentiels pour lutter contre le dérèglement climatique à Madagascar

Les mangroves font partie des écosystèmes les plus productifs au monde. Elles jouent un rôle important dans la protection des côtes et fournissent des services essentiels (maintien de la qualité des eaux côtières, zone de reproduction et nourricerie pour les ressources marines, stock de carbone, etc.) et permettent de lutter contre le dérèglement climatique (adaptation et atténuation). Les mangroves situées sur le littoral Ouest de Madagascar, dans la région de Mélaky, subissent des pressions d’origine anthropique, liées à des modes d’exploitation non durables de leurs ressources (pêche, bois de chauffe, construction, collecte de crabes, etc.) et sont aussi impactées par le changement climatique.

Philippe Germa, directeur général du WWF France : « Le WWF souhaite à travers ce projet mettre en place des filières poissons et crabes plus durables, compatibles avec la préservation des mangroves et génératrices de revenus pour les populations locales ».
 

L’AFD et le WWF, des partenaires de longue date pour la biodiversité

L’AFD et le WWF collaborent pour la préservation de la biodiversité depuis plus de dix ans. Tout d’abord centré sur la gestion durable des forêts du Bassin du Congo, ce partenariat a été élargi en 2007 à d’autres écosystèmes (Océan indien, Afrique de l’Ouest et Pacifique Sud) et a permis le financement de projets emblématiques et innovants, comme l’appui au parc national des Quirimbas au Mozambique.