Artistes animaliers

Danielle BECK

En 2000, Danielle Beck donne une nouvelle orientation à son activité pour s'exprimer librement, elle se consacre à son activité d’artiste peintre.

Son choix s’est porté instinctivement vers l’Art Animalier.

Son inspiration principale est orientée vers la beauté des grands félins.

Les voyages d’observation de la faune sauvage en Afrique, en Asie, Amérique du Sud, lui ont permis d’acquérir les notions de l’anatomie animale qu’elle restitue dans son dessin réaliste.

Ses toiles sont le résultat de patience et de minutie exécutées dans son atelier à Paris.

Au travers de ses travaux, elle cherche à traduire l’émotion du court instant où se produit « le face à face » avec les félins. Elle arrive à transcrire ce mélange de douceur apparente à la puissance de ce monde animal sauvage.

Les petits détails saisis sur le vif donnent plus de présence. Elle estompe le biotope environnant par une tonalité générale pour ne garder que l’ambiance.

Elle traduit sur la toile la matière des textures de la peau, du pelage ou du plumage. Les glacis lui offrent la possibilité de sculpter le corps des animaux. Ses lumières donnent la vie à son bestiaire par une lueur dans le regard, ses fauves naissent sous son pinceau.

L’Art Animalier est toujours présent grâce à son travail.
C’est sa façon de vous inviter à protéger l’environnement pour pouvoir continuer à vivre ensemble, les hommes et la faune sauvage.

 

"Depuis toujours les artistes ont représenté des animaux dans la composition de leurs œuvres. Mais ce n’est que depuis la Renaissance que l’animal est devenu le sujet pour lui-même, il a remplacé l’animal chimérique. Le regard des artistes sur la faune exotique ou domestique a développé l’Art Animalier en peinture et en sculpture.

Les artistes se sont appropriés les connaissances anatomiques des scientifiques. Ils ont su magnifier ces nouveaux sujets grâce à leurs qualités esthétiques.

Mes premières études de peinture furent instinctivement dirigées sur le thème animalier.

J’ai découvert ensuite la Peinture Animalière contemporaine. J’admire les œuvres réalistes, de Robert Bateman, de Carl Brenders, de Kim Donaldson, de Ray Harris Ching et de Simon Combes.

Ne cherchant pas à les imiter, je m’exprime avec ma propre personnalité.

Tous se sont inspirés de la faune sauvage dans leur biotope. J’ai suivi leur exemple et je pars régulièrement observer les grands félins pour mieux les comprendre, les étudier.

Pendant plusieurs années, j’ai pu suivre une femelle léopard, nommée Zawadi qui vivait au Masaï Mara. Elle n’était pas farouche, plusieurs de mes toiles s’en inspirent.

Sur le terrain, les pisteurs m’ont transmis leurs connaissances. Ils m’ont fait découvrir le comportement particulier de chaque animal.

Je me suis imprégnée des attitudes furtives et vraies de chaque espèce, qui varient en fonction de l’environnement.

Chaque voyage m’apporte de grandes joies de les voir libre, mais aussi le constat d’une triste réalité, l’observation de certains félins devient de plus en plus rare.

Chacune de mes toiles a son histoire et ses émotions, je cherche à faire partager ces sentiments dans mes peintures.

Je veux laisser un témoignage de la beauté de toute vie animale libre.

Je souhaite apporter ma contribution par mon travail, à la réhabilitation de l’ART ANIMALIER."

Danielle Beck

 

 

Entretien avec...

Pourquoi l’animal sauvage ?

Je ne me suis pas posée la question ainsi, ce sont les animaux qui m’ont choisie.

Dès le premier voyage en Afrique, le thème de ma peinture s’est imposé aussitôt. Ce média me permet de défendre la faune sauvage.

Une œuvre marquante ?

J’ai toujours senti une attirance vers le monde animalier sans avoir la possibilité de l’étudier, de le comprendre.

J’ai découvert tardivement les peintres animaliers, Robert Bateman, Carl Brender, Kim Donalson, Ray Harris Ching et de Simon Combe.

Leurs exemples m’ont permis de structurer mes idées et de donner une forme concrète à mon travail.

Si j’étais un animal ?

Un LÉOPARD (femelle) pour sa grâce, sa noblesse de port, sa puissance, c’est un félin très discret. Il est fragile et opportuniste, il sait s’adapter à tous les milieux. Il représente le félin idéal.

Une émotion ou rencontre avec la faune ?

Une journée en brousse où toute forme de vie semblait avoir disparu de l’univers.

Notre véhicule était embourbé, il ne voulait plus repartir, la nuit commençait à descendre.

Nous avons vu arrivé Zawadi (léopard femelle). Elle s’est s’arrêtée devant nous. Sa silhouette se détachait auréolée par le disque du soleil tombant. Elle a tranquillement fait sa toilette, s’est retournée vers nous, puis elle a disparu dans les hautes herbes. Cette vision fut comme un rêve.

Un animal fantastique qui existerait ?

Je pense que tous les animaux sont déjà fantastiques . Ils ont su s’adapter, résister à tous les milieux, tous les phénomènes imposés par la nature depuis si longtemps.

L’œuvre à la quelle vous tenez particulièrement ?

La dernière toile que je viens d’achever.

Spot préféré ?

Le Masaï Mara est un concentré de la faune africaine.

Un lieu mythique ?

Retourner au Pantanal et revoir le jaguard. Notre rencontre fut trop brève.

Un animal mythique : le Puma, il a peu de spot pour l’observer.

Et la  technique ?

Je travaille essentiellement des huiles sur toiles.

- Observation de l’animal dans son biotope.
- Photos qui ont plus de mémoire que moi pour les petits détails.

- Études en atelier.
- Pour l’exécution j’utilise une technique à l’huile qui demande beaucoup de patience. Après avoir composé, travaillé les premières couches, je modèle mon sujet par glacis successifs. J’aime utiliser des grands formats pour que les animaux soient proche de la réalité.

Des conseils ?

Il faut avoir beaucoup de persévérance et apprendre à regarder.

Essayez différentes techniques jusqu’au moment où l’une d’elles plaît, la développer, ne pas trop papillonner.

Comme toute discipline, ne pas se décourager, les progrès se font par étapes, ce n’est pas linéaire. Bon courage.

Des urgences ?

Parmi celles que j’ai pu constaté, c’est la lutte contre la déforestation en Malaisie au profit du palmier à huile. C’est impressionant la vitesse de destruction des forêts par des engins monstrueux.

L’utilisation de produit chimique dans l’agriculture des pays en sous-développement sans contrôle, uniquement au profit de quelques industriels et les prospecteurs d’or qui saccagent, polluent les terres, l’eau… etc.

Le braconnage est un fléau qui existera tant qu’i y aura des déséquillibres économiques. La pauvreté est un terrain propice au braconnage tant qu’il y a des demandes.

Une association à mettre en avant ?

Il est difficile d’en citer une seule, toutes ont leur utilité par la diversité de leurs buts.

Pour conclure ?

Merci de m’avoir permis de montrer mon travail, j’ai apprécié votre site pour la diversité de ses informations.

Distinctions & Parutions

2007, Prix Rosa BONHEUR

2008, Prix Roger BARON

2008, Prix André PEUVRIER

2009, Prix Rosa BONHEUR

2010, Prix Rosa BONHEUR

2012, Prix Rosa BONHEUR

2012, Médaille de Bronze, Salon des Artistes Français.

2013, Médaille d'Argent, Salon des Artistes Français.

2014, Prix du Taiyo Bijutsu Kyokai

2017, Médaille d'Or, Salon des Artistes Français.

2018, Commissaire de l'exposition "Sauvage" de Rueil Malmaison.

Expositions

Biennale d’Art Animalier de Saint Pierre Lès Nemours.

Salon National des Artistes Animaliers de Bry sur Marne – Invitée d’honneur.

Musée de la Chasse, premier Salon des Artistes Animaliers.

Musée Daubigny, l’Art Animalier.

Salon d’Art Animalier Mairie de Saint-Mandé – commissaire de l’exposition.

Salon des Artistes Français au Grand Palais des Champs-Elysées.

EN LIEN AVEC LE SUJET

LIVRE (S) EN LIEN AVEC LE SUJET :

En rapport avec :

Pages personnelles

Facebook :

Instagram :