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Une Réserve à Sauver

Une réserve abandonnée, des animaux menacés et des populations dévastées... Nous pouvons agir, mais nous avons besoin de vous !

Tout commence le jour où Arthur GARSIA prend conscience que la réserve qu'il connaissait étant enfant a été abandonnée. Les populations voisines, déjà pauvres et confrontées à la famine, se plaignent des dégâts occasionnés par les éléphants dans leurs champs. L'état, ne pouvant réparer le préjudice économique causé par ces pachydermes, est contraint d'autoriser l'abattage de quelques animaux pour calmer les tensions... Mais les populations ne sont pas satisfaites pour autant et les dégâts reviennent chaque année... tout comme les battues administratives...
Arthur, technicien des Eaux et Forêts, travaillant pour le Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF) au Cameroun, jusqu'alors employé dans la Réserve de Douala-Edea, décide de se battre pour cette Réserve en parallèle de son travail.

Après des recherches et des enquêtes, il en ressort que la Réserve forestière de Kalfou, (Mayo-Danay, Extrême-Nord, Cameroun), non considérée comme une réserve de faune à sa création en 1933, abrite aujourd’hui les grands mammifères emblématiques tels que les éléphants, les girafes, les lions, les hyènes, les lycaons, les phacochères et de nombreuses espèces d'antilopes et d’oiseaux. Malheureusement, aucun aménagement n’a été prévu pour accueillir de telles espèces animales (par exemple un curage régulier des points d’eau).
C’est pourquoi, les animaux vivant dans la réserve représentent une menace pour les cultures et le bétail, car ils se déplacent sans égard aux frontières officielles de l’aire protégée à la recherche d’eau à mesure que la saison sèche s’installe. L’éléphant met en péril, lors de son passage, les terres cultivées tandis que les carnivores attaquent le bétail... Ces espèces étant protégées, la population se sent parfois lésée et prétexte que les objectifs de conservation priment sur ceux visant à leur bien-être.
Dans un pays déjà menacé par le braconnage, l’abattage d’éléphants et de lions supplémentaires pourrait avoir des conséquences dramatiques sur la présence de ces espèces, et de celles qui en dépendent. Il était donc important d’agir au plus vite pour la réhabilitation de cette réserve.

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