Le geai bouscule les frontières et le tempo de l’évolution

Non, l’évolution n’est pas un processus lent et multimillénaire, nécessitant un isolement géographique des espèces. Une étude sur les geais de Santa Cruz, aux États-Unis, remet en cause quelques idées reçues.

« C’est comme si une île s’était formée à l’intérieur de l’île, mais sans frontières », explique l’écologue Kathryn Langin, du Fort Collins Science Center, au Colorado (États-Unis). En étudiant les geais endémiques de Santa Cruz (Aphelocoma insularis), des oiseaux bleus et brillants inféodés à cette île de 250 km2 au large de la Californie, elle et ses confrères ont constaté un étonnant phénomène de « variations micro-géographiques » répétées au sein de la seule et même population de ces passereaux. Autrement dit, les geais de Santa Cruz ne sont pas seulement différents des geais de la Californie continentale : Ils ont des caractéristiques différentes selon l’endroit où on les trouve, d’après la chercheuse qui a « mesuré » 500 spécimens

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