A partir du 2 août 2017, la planète vivra à crédit

Télécharger le Rapport Planète Vivante ou sa synthèse en cliquant dans © Bjorn Holland / Getty Images / WWF » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />

Selon le Global Footprint Network, mercredi 2 août 2017 marquera l’Earth overshoot day – le Jour du dépassement de la Terre en français. A partir de cette date, l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année.

Cela signifie qu’en sept mois, nous aurons émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts ne pouvaient absorber en un an, nous aurons pêché plus de poissons, coupé plus d’arbres, fait plus de récoltes, consommé plus d’eau que ce que la Terre aurait pu produire sur cette même période. Pour subvenir à nos besoins, nous avons aujourd’hui besoin de l’équivalent de 1,7 planète.
 

Le coût de cette surconsommation est déjà visible 

Pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces… Vivre à crédit ne peut être que provisoire parce que la nature n’est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment.

Calculé depuis 1986 par le Global Footprint Network, l’Earth overshoot day arrive moins vite dans le calendrier depuis les six dernières années mais continue inexorablement d’avancer : cette journée est passée de fin septembre en 1997 au 2 août cette année.
 

Privilégier des modes de consommation et de production durables

Si la transition écologique repose sur les pays et leurs gouvernements, ce sont aussi aux entreprises, aux collectivités, aux citoyens de privilégier des modes de production et de consommation écologiques.

Le principal levier d’action concerne nos émissions de gaz à effet de serre qui représentent à elles-seules 60% de notre empreinte écologique mondiale. Pour réussir à maintenir la hausse de la température moyenne bien en-dessous de 2°C d’ici la fin du siècle – objectif inscrit dans l’Accord de Paris – l’empreinte carbone de l’humanité doit fortement diminuer ces prochaines années de façon à atteindre un niveau qui pourra être entièrement absorbé par les forêts, les océans et autres puits de carbone d’ici la moitié du siècle.

Limiter notre empreinte écologique implique aussi de limiter notre empreinte alimentaire. Pour cela, il est indispensable de stopper la déforestation, de diminuer notre consommation de produits dérivés des animaux c’est-à-dire la viande et le poisson ou encore de lutter contre le gaspillage alimentaire et les pertes de récolte (30% de la production mondiale est ainsi perdue chaque année).

Toutefois, des signes encourageants indiquent qu’il est possible d’inverser la tendance.

  • En ce qui concerne le climat, les émissions de CO2 liées à l’énergie n’ont pas augmenté en 2016 pour la troisième année consécutive – et ce malgré la croissance de l’économie mondiale. Cela peut s’expliquer en partie par le développement important des énergies renouvelables dans l’électricité : dès 2015, les capacités électriques installées en renouvelables ont dépassé celles du charbon dans le monde.
  • En matière d’alimentation, la croissance des surfaces en agriculture biologique en France (+17% en 2016) et de la consommation de produits bio (+22% en 2016) constituent des signaux positifs. De même, la baisse tendancielle de la consommation de viande en France est une bonne nouvelle si elle se reporte vers de la viande mieux produite, c’est-à-dire issue de l’agro-écologie ou de l’agriculture biologique.

WWF partenaire du film Disneynature Nés En Chine : au cinéma le 23 août

Panda géant - Dinseynature Nés en Chine<br />© Disneynature

Le dernier film de Disneynature, Nés en Chine, sortira le 23 août prochain en partenariat avec le WWF. Il proposera un voyage au cœur des régions les plus sauvages de la Chine, là où très peu d’humains se sont aventurés.

La sensibilisation à la protection de la nature passe par l’émotion que suscite l’émerveillement devant la beauté du monde naturel. C’est cette vision qui est au cœur du partenariat entre Disneynature et le WWF pour le film Nés en Chine. Présent en Chine depuis de nombreuses décennies, le WWF œuvre pour préserver le capital naturel exceptionnel de ce pays et ses espèces emblématiques telles que le Panda géant et le Léopard des neiges que les spectateurs découvriront tout au long du film.
 

Le film Nés en Chine en quelques mots

C’est la comédienne Claire Keim qui nous raconte le destin de trois familles d’animaux qui s’entrecroisent dans les environnements les plus extrêmes de notre planète, nous révélant les moments les plus intimes de leur existence :

  • Yaya, une maman panda géant qui guide son petit Mei Mei alors qu’il explore le monde et gagne en indépendance,
  • Tao Tao, un Rhinopithèque de Roxellane – plus communément appelé singe doré – âgé de deux ans qui cherche sa place au sein de sa famille après la naissance de sa petite sœur,
  • Dawa, une panthère des neiges – un animal mystérieux rarement observé par l’homme – confrontée à l’incroyable difficulté d’élever ses deux petits dans l’un des habitats les plus hostiles et les plus impitoyables du monde.

  
Pour plus de détails, rendez-vous sur la page Disneynature du film
 

 

Pour en savoir plus sur l’action du WWF en Chine

Le WWF a lancé le premier programme national pour la conservation du grand Panda en 1992. Il a permis la création d’une cinquantaine de réserves couvrant plus de 10 400 km2. La protection des forêts et la reforestation entrepris par la Chine ont aussi permis d’augmenter de près de 12% l’habitat des Pandas entre 1988 et 2010 et surtout de reconnecter les habitats isolés. En une trentaine d’années, les moyens mis en place pour préserver le Panda géant ont montré leur efficacité : le Panda a vu ainsi sa population passer de 1 100 individus à l’état sauvage lors du recensement de 1985 à une population de 1 864 adultes en 2015.

C’est avec la même détermination que le WWF a lancé en 2015 son premier grand plan d’action pour sauver le Léopard des neiges dont près de la moitié de la population vit en Chine. Perte d’habitat, braconnage et conflit avec l’homme, la population du félin a décliné de plus de 20% ces 20 dernières années.

Plus d’informations sur les actions que mène le WWF pour le Panda géant et le Léopard des neiges sur notre site internet.

Disneynature et le WWF présentent le film Nés en Chine : sortie officielle le 23 août 2017

Panda géant - Dinseynature Nés en Chine<br />© Disneynature

Le dernier film de Disneynature, Nés en Chine, sortira le 23 août prochain en partenariat avec le WWF. Il proposera un voyage au cœur des régions les plus sauvages de la Chine, là où très peu d’humains se sont aventurés.

La sensibilisation à la protection de la nature passe par l’émotion que suscite l’émerveillement devant la beauté du monde naturel. C’est cette vision qui est au cœur du partenariat entre Disneynature et le WWF pour le film Nés en Chine. Présent en Chine depuis de nombreuses décennies, le WWF œuvre pour préserver le capital naturel exceptionnel de ce pays et ses espèces emblématiques telles que le Panda géant et le Léopard des neiges que les spectateurs découvriront tout au long du film.
 

Le film Nés en Chine en quelques mots

C’est la comédienne Claire Keim qui nous raconte le destin de trois familles d’animaux qui s’entrecroisent dans les environnements les plus extrêmes de notre planète, nous révélant les moments les plus intimes de leur existence :

  • Yaya, une maman panda géant qui guide son petit Mei Mei alors qu’il explore le monde et gagne en indépendance,
  • Tao Tao, un Rhinopithèque de Roxellane – plus communément appelé singe doré – âgé de deux ans qui cherche sa place au sein de sa famille après la naissance de sa petite sœur,
  • Dawa, une panthère des neiges – un animal mystérieux rarement observé par l’homme – confrontée à l’incroyable difficulté d’élever ses deux petits dans l’un des habitats les plus hostiles et les plus impitoyables du monde.

  
Pour plus de détails, rendez-vous sur la page Disneynature du film
 

 

Pour en savoir plus sur l’action du WWF en Chine

Le WWF a lancé le premier programme national pour la conservation du grand Panda en 1992. Il a permis la création d’une cinquantaine de réserves couvrant plus de 10 400 km2. La protection des forêts et la reforestation entrepris par la Chine ont aussi permis d’augmenter de près de 12% l’habitat des Pandas entre 1988 et 2010 et surtout de reconnecter les habitats isolés. En une trentaine d’années, les moyens mis en place pour préserver le Panda géant ont montré leur efficacité : le Panda a vu ainsi sa population passer de 1 100 individus à l’état sauvage lors du recensement de 1985 à une population de 1 864 adultes en 2015.

C’est avec la même détermination que le WWF a lancé en 2015 son premier grand plan d’action pour sauver le Léopard des neiges dont près de la moitié de la population vit en Chine. Perte d’habitat, braconnage et conflit avec l’homme, la population du félin a décliné de plus de 20% ces 20 dernières années.

Plus d’informations sur les actions que mène le WWF pour le Panda géant et le Léopard des neiges sur notre site internet.