Plan loup : face aux attaques, le gouvernement veut changer les règles sur le comptage et les tirs

C’est parti pour le ball trap !
INFO RMC – En 2022, 12.000 bêtes ont été par des loups selon les éleveurs bovins et ovins. Des premières réponses sont attendues ce mardi après-midi après une réunion, à Lyon, du Groupe National Loup au sujet du nouveau « plan loup » qui apportera certains changements notamment sur le comptage et les tirs. Selon le gouvernement, le loup n’est plus en danger d’extinction.

Quel avenir pour le loup en France? Des premières réponses sont attendues ce mardi après-midi après une réunion, à Lyon, du Groupe National Loup. Ses membres sont chargés d’aider, avec la préfète coordinatrice, à mettre en place le plan d’action du gouvernement, attendu depuis le début de l’année, sur le loup et les activités d’élevage 2024-2029.

À 4 jours du début du Salon de l’agriculture, plusieurs participants y voient une manière d’annoncer les mesures du plan en vue d’apaiser les tensions avec les agriculteurs. Ce plan étant surtout demandé par les éleveurs bovins ou ovins, principales victimes de la prédation du loup.

Selon le gouvernement, le loup n’est plus en danger d’extinction et il représente une menace pour la survie du pastoralisme. Plus de 12.000 bêtes ont été attaquées en 2022 selon les éleveurs.

CHANGEMENT SUR LE NOMBRE DE TIREURS?

Selon nos informations, ce plan devrait apporter quelques nouveautés. Des changements attendus par les éleveurs, notamment en termes de comptage et d’efficacité des tirs. Pour l’instant, le nombre de loups à abattre est communiqué par les préfectures des départements concernés. Il y a un nombre provisoire, en début d’année, puis un autre, consolidé, en fin d’année.

Mais souvent, le nombre d’animaux réellement prélevés est inférieur au plafond, et il est trop tard pour rattraper le retard. À l’avenir, l’idée est de communiquer un seul nombre, consolidé, publié en décembre pour toute l’année suivante.

Sur le terrain, les tirs de défense simple, pour défendre le troupeau, sont aujourd’hui réservés à un seul tireur. Là, l’idée est d’être plus efficace en autorisant jusqu’à trois tireurs. Avec la présence des louvetiers, les seuls autorisés à utiliser des équipements spécifiques, comme les lunettes à visée thermique.

Source RMC