SNPN, WWF, LPO, ASPAS, FERUS, FNE…. : Le loup doit rester une espèce strictement protégée : lancement de la mobilisation citoyenne !

La SNPN et 11 organisations de protection de l’environnement regroupées au sein du collectif Cap Nature & Biodiversité ont lancé une pétition pour contester la proposition de la Commission Européenne de déclasser le loup de son statut actuel de protection stricte, et ainsi autoriser sa chasse.

Affaiblir le niveau de protection d’une espèce protégée par une convention internationale serait une démarche inédite et extrêmement préoccupante. Selon le Comité français de l’UICN, six des neuf populations de loups présentes dans l’UE sont vulnérables ou quasi-menacées. En outre, la commission européenne met également en danger d’autres espèces : plusieurs pays se sont engagés dans la brèche pour demander le déclassement de l’ours et du lynx. Nos organisations demandent donc au gouvernement français de rejeter formellement cette proposition.

Les loups font partie intégrante de notre patrimoine naturel et jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes et la régulation des ongulés. Le retour de l’espèce dans des régions d’Europe où elle avait disparu constitue un succès considérable en matière de restauration de la biodiversité, qui ne doit pas être mis en péril.

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Pour le WWF :

Ce projet de déclassement est INACCEPTABLE.

Six des neuf populations de loups présentes dans l’UE sont vulnérables ou quasi-menacées.

Si les partisans de l’abaissement de la protection affirment que les populations de loups ont augmenté au cours des vingt dernières années, les études montrent une vulnérabilité de ses effectifs en Europe. Selon l’Union Internationale de Conservation de la Nature.

six des neuf populations de loups présentes dans l’UE sont vulnérables ou quasi-menacées. Selon la Commission elle-même, le statut de conservation du loup n’est favorable que dans la région alpine.

Ce projet de déclassement est HORS-SUJET.

La Commission agite le spectre de la prédation du loup sur les troupeaux, l’accusant de tous les maux, ce qui est juste une diversion… Les véritables menaces pesant sur l’élevage sont liées aux importations sans contraintes. Le déclassement du loup ne changera rien aux difficultés économiques de la filière. De plus, en France, la prédation est stabilisée depuis sept ans, démontrant l’efficacité des mesures de protection mises en place, fondées sur le triptyque bergers, chiens de protection et clôtures : les attaques de loups impactent moins de 0,067 % du bétail européen en moyenne.

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