Salon

41ème Salon National des Artistes Animaliers de Bry sur Marne

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Date / Heure
Date(s) - 12/11/2017 - 10/12/2017
Toute la journée

Emplacement
Hôtel de Malestroit

Catégories


Au début du siècle dernier le sculpteur Pompon fonde le « groupe des douze » au Jardin des Plantes. Artus, Choppard, Guyot, Hilbert, Jouclard, Jouve, Lemar, Margat, Pompon, Poupelet, Profillet et Saint Marceaux décident de rendre son rang à l’art animalier, considéré comme mineur pendant des décennies. Petersen, Roche et bien d’autres viendront enrichir de leurs œuvres la renaissance de l’art animalier auquel Antoine-Louis Barye avait donné une puissante impulsion. Ils ont montré la voie.

Cette voie leur a été ouverte une première fois par Édouard Marcel Sandoz qui a mis à leur disposition plusieurs galeries. Et en 1976 ce sont Étienne Audfray et Roger B. Baron qui les accueillent à Bry-sur-Marne à l’Hôtel de Malestroit.

Mais pourquoi ces artistes ont-ils choisi de se consacrer à la représentation animale ? Quelles motivations ?Contrairement à l’Être Humain, l’animal ne se bat que pour le territoire, la nourriture et la reproduction… quoi que ! L’émotion tout d’abord, ensuite l’identification, en quelque sorte un apprentissage, l’imitation, l’hommage à la nature. Il s’agit d’un élan spontané déclenché par les qualités intrinsèques des animaux aussi bien que par leur apparence. L’animal entre en résonance avec notre personnalité. L’animal compagnon de l’Être Humain est l’objet d’un transfert affectif. Il s’agit d’une passion alliant deux puissants mouvements, l’art et son sujet. Cette sensibilité se partage entre un artiste et le public, véritable communion, véritable passion. La magie prend forme et se décline dans l’échelle humaine. L’art et l’animal sont en harmonie.
Le salon national des artistes animaliers tient à pérenniser le choix de ces artistes, dont certains sont, ou seront, célèbres, à encourager le développement de l’art animalier grâce aux pratiques artistiques contemporaines, tout en conservant son intérêt pour les pratiques traditionnelles.
Cela implique que la médiocrité n’a pas sa place. Cela implique aussi qu’il doit exister des limites aux dérives de la création. Notre salon prône la mise en valeur de l’animal sans disséquer ni déformer son harmonie.

Pourquoi l’art animalier ?
Le leitmotiv du SNAA « Les connaître, les comprendre, les défendre… ». C’est peut-être une des réponses à la question. Une réponse qui fait son chemin ces dernières années.

Clyo LAUNAY – Présidente
Alain BAUDELOCQUE – Vice-Président