La captivité des orques et des dauphins de plus en plus critiquée

Sous un soleil de plomb, en une longue chenille processionnaire, les familles se pressent vers l’énorme bassin. Le spectacle des orques du parc Marineland ne commence que dans deux heures, mais tous sont en quête de la « bonne place » qui leur permettra de voir au plus près les pirouettes synchronisées de Wikie, Inouk, Valentin, Moana et Keijo. Ces cinq épaulards avec les onze dauphins du parc assurent le succès du parc d’Antibes.

Chaque année, près d’un million de visiteurs viennent ici pour voir d’abord et avant tout ces vedettes aquatiques. Mais pour combien de temps encore ? Depuis près de deux ans, les manifestations se multiplient contre l’exploitation des cétacés (orques et dauphins) dans les delphinariums. Samedi 29 août, à Paris et à Nantes, les défenseurs des animaux se mobiliseront de nouveau contre « l’industrie de la captivité ». Marineland, le plus grand parc marin européen (5 000 pensionnaires, 49 espèces) et le seul à posséder des orques, est le plus exposé aux critiques. Mais le parc Astérix (9 dauphins) dans l’Oise et Planète sauvage près de Nantes (7 dauphins) sont aussi interpellés régulièrement.

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