Au large de la péninsule de Basse-Californie, au nord-ouest du Mexique, une baleine grise câline son baleineau tout près d’une embarcation remplie de touristes excités. L’arrivée annuelle de ces mammifères migrateurs, qui coïncide avec une baisse des infections au coronavirus dans le pays, a donné un coup de fouet à l’industrie touristique de la région.

Pour les visiteurs, la rencontre avec les cétacés est un répit bienvenu face à une pandémie qui a tué plus de 200 000 personnes au Mexique, le troisième bilan le plus lourd au monde en chiffres absolus derrière les Etats-Unis et le Brésil.

« C’est le plus beau jour de ma vie », s’enthousiasme Wilbert, un touriste mexicain qui a voyagé depuis l’Etat d’Oaxaca, dans le sud du pays, jusqu’à la réserve de biosphère d’El Vizcaino, en Basse-Californie. « J’avais déjà rêvé de baleines auparavant, alors j’avais vraiment envie de venir », raconte-t-il à l’AFP.

Chaque année, les baleines grises (Eschrichtius robustus) parcourent environ 9 000 kilomètres depuis leurs zones d’alimentation estivale au large de l’Alaska pour s’accoupler et mettre bas dans les eaux plus chaudes du nord-ouest du Mexique. De taille similaire à la baleine à bosse, mais reconnaissables à leur couleur grise tachetée, elles peuvent mesurer jusqu’à 15 mètres et peser de 30 à 40 tonnes.

Frontières ouvertes

Le Mexique est l’une des rares grandes destinations touristiques au monde à ne pas avoir fermé ses frontières pendant la pandémie ou à ne pas exiger des visiteurs un test PCR négatif à leur arrivée. Il a ainsi été le troisième pays le plus visité au monde en 2020.

Mais la période n’en a pas moins été désastreuse pour l’industrie du tourisme et les organisateurs d’excursions pour l’observation des baleines ont dû suspendre leurs activités une partie de l’année dernière…. L’article complet sur geo.fr : ICI