En difficulté économique, les cirques chinois n’arrivent pas à se passer des animaux sauvages

Une lionne sans queue, un ours balafré : pour attirer le public et survivre économiquement, de nombreux cirques chinois continuent à mettre en scène des espèces menacées, avec des animaux parfois victimes de maltraitance.

L’ours saisit les barres de sa cage et se balance d’avant en arrière

Les numéros d’animaux sauvages suscitent un émoi grandissant dans le monde, certains pays ou villes les ont même bannis. La Chine, elle, possède une législation relativement laxiste en matière de bien-être des animaux.

Aucune loi n’existe par exemple pour réguler leurs conditions de vie dans les cirques itinérants. Pour autant, ces derniers jouent un rôle éducatif dans un pays de plus en plus urbanisé, affirme Li Weisheng, directeur du cirque Zhongxin. « Beaucoup de Chinois vivent dans de grandes villes d’où il est difficile d’avoir un aperçu de la vie sauvage. Nous leur faisons découvrir la nature« , assure-t-il à l’AFP.

Les fauves sont l’un des principaux moyens d’endiguer la baisse d’affluence enregistrée par les cirques chinois ces dernières années, explique M. Li à l’ombre du chapiteau. (…)

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