La chronique de…Paul Watson

«Imaginez la planète comme un vaisseau spatial qui fonce à travers la galaxie à grande vitesse. Comme tout vaisseau, elle fonctionne grâce a un système de maintenance vital, qui la nourrit, fournit l’oxygène et régule le climat : la biosphère. L’océan est source de vie, maintenu en bonne santé par son équipage : la chaîne alimentaire, du plancton au plus petit des poissons jusqu’au requin.

Sur terre, les bactéries, les insectes, les vers font fonctionner les organismes. Etres non indispensables, les humains ne font pas partie de cet équipage. Ce sont juste des passagers qui s’amusent en croisière.

Les humains tuent un à un les membres d’équipage, diminuent le nombre de chaque espèce, les menant à l’extinction. Sans se rendre compte qu’en tuant trop de membres d’équipage, le système opérationnel de la planète s’effondre.

La biodiversité est la force de l’écosystème. Vivant en symbiose, les espèces sont interdépendants les unes des autres. Les animaux peuvent vivre sans nous. Mais nous ne pouvons pas vivre sans eux ! S’ils disparaissent, nous disparaissons. Ils sont essentiels pour notre survie, à condition d’être vivants.

La planète ne mourra pas : l’homme n’a pas un pouvoir de destruction suffisant. Mais l’humanité est en train de détruire le système qui rend sa survie possible. Le précédent événement de destruction massive a eu lieu il y a 65 millions d’années avec l’élimination de 75% des espèces, dont les dinosaures. Il faut des centaines de millions d’années pour que la planète se remette de chaque catastrophe majeure. La planète possède la capacité de se remettre de nos errements, mais l’Homme ne sera plus là pour le voir, c’est une certitude.»

Paul Watson dit «Le Capitaine» est l’un des cofondateurs de Greenpeace, organisation mondiale de défense de l’environnement. Il quitte l’organisation en 1977 et crée Sea Shepherd Conservation Society, organisation dédiée à la recherche, à l’investigation et à l’application des règles de droits adoptées pour protéger la vie marine.

Candidat au poste de Membre du Parlement de Vancouver Centre, dans les élections fédérales canadiennes. Il y représenta deux fois le parti des Verts. Il représenta aussi les Verts aux élections du Conseil des Parcs de Vancouver en 1987, et pour la Mairie de Vancouver en 1995. Il fut choisi par Time Magazine comme étant l’un des héros écologistes du XXe siècle.

Source : le Parisien