La nature est-elle vraiment la grande gagnante de la pandémie de Covid-19 ?

Le confinement de près de 3 milliards d’êtres humains offre un répit à la planète, mais ne peut pas être une réponse au réchauffement climatique.

Des dauphins observés en Sardaigne, un puma photographié dans les rues désertes de la capitale chilienne, les eaux limpides du Grand Canal de Venise… Ce mercredi 25 mars, plus de 3 milliards d’êtres humains sont confinés à travers le monde en raison de la pandémie de Covid-19 qui a tué plus de 20.000 personnes à ce jour. Aux quatre coins du globe, les mêmes scènes : les usines fermées, les rues vides et les aéroports à l’arrêt. Une situation dramatique qui conduit, de fait, à une baisse drastique des activités humaines et qui offre, in fine, un peu de répit à notre planète.

Baisse spectaculaire des émissions de CO2

L’une des premières conséquences positives à faire jour dans l’obscurité générale est la chute spectaculaire des émissions CO2. D’un point de vue économique, l’effondrement de la demande, les interdictions de voyage et la fermeture des usines est un cauchemar. Pour l’environnement c’est une bénédiction. Sur le mois de février, les émissions chinoises de dioxyde de carbone ont chuté de 25%, soit 200 millions de tonnes, comparées à la même période en 2019, selon le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA). Cette baisse est équivalente aux émissions annuelles de CO2 de l’Argentine, de l’Égypte ou du Vietnam. Selon les experts, la mortalité du Covid-19 en Chine sera inférieure à la celle évitée par la baisse de la pollution atmosphérique, estimée à environ 1,1 million de morts chaque année….

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Illustration : La ville de Paris désertée avec les mesures de confinement. FRANCK FIFE / AFP