Les grands-mères orques jouent un rôle clef dans la survie de leur espèce

Les orques qui ont encore leur grand-mère maternelle survivent plus longtemps que les autres. Ce phénomène se vérifie particulièrement lorsque le poisson se fait rare, rapportent des scientifiques ce lundi dans une étude qui ajoute une pierre à la connaissance d’un phénomène rare chez les mammifères : la ménopause.

Les orques femelles cessent de se reproduire après 30 ou 40 ans, mais vivent encore des décennies au-delà. Seules les humaines, les orques et trois autres espèces de cétacés (béluga, narval et globicéphale) connaissent la ménopause.

« Effet grand-mère »

Une hypothèse est que cette évolution permet aux femelles post-ménopause d’aider leurs descendants. Cette théorie n’avait pas été observée scientifiquement chez des baleines.

« C’est le premier exemple non-humain d’un effet grand-mère chez une espèce connaissant la ménopause », explique l’auteur principal Daniel Franks, de l’université de York, dont l’étude a été publiée dans la revue scientifique américaine Pnas. « Cela a aussi été observé chez les éléphants, mais elles peuvent se reproduire jusqu’à la fin de leur vie », ajoute Daniel Franks. On ne sait pas expliquer pourquoi des cétacés ont la ménopause et pas les éléphantes ou autres espèces. (…)

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