Comment les «vampires» font pour ne vivre que de sang

Une étude scientifique sur une espèce de chauve-souris particulière révèle leurs secrets les plus profonds.

« La puissance du vampire tient à ce que personne ne croit à son existence », écrivait Bram Stoker dans Dracula. Et pourtant le « vampire commun », existe bel et bien, c’est une espèce de chauve-souris au nom évocateur. Elle a développé ses propres outils pour pallier la faible valeur nutritive du sang et les nombreuses maladies qu’il transporte, intégrant ainsi la minuscule famille des mammifères amateur de sang, selon une étude publiée ce lundi. Une étude qui démontre pourquoi ces petits animaux sont si résistants.

« Les vampires communs ont un régime alimentaire extrême, en ce sens qu’il nécessite de nombreuses adaptations de l’organisme », explique Tom Gilbert de l’université de Copenhague, coauteur de l’étude.

Avec son impressionnant museau écrasé, ses deux grandes incisives, et son goût pour le sang, le vampire commun (Desmodus rotundus), s’est taillé une réputation assez effrayante à l’instar de son équivalent fantastique….

Suite dans Le Parisien