La monoculture du palmier à huile menace toujours la vie des grands singes

Par Sabrina Krief, Serge Bahuchet, Thomas Grenon, Nicolas Hulot et Anne Lemarcis

Le débat soulevé par l’intervention de Ségolène Royal autour de la question de l’huile de palme présente dans les pâtes à tartiner est vital pour les grands singes. A l’heure actuelle, le qualificatif « durable » apposé à l’huile de palme, qui se base sur les critères de la certification RSPO (Table ronde sur l’huile de palme durable), n’est pas une garantie suffisante, pour le consommateur, de ne pas participer à la destruction de la forêt tropicale et à la disparition de nos plus proches parents, les grands singes.

Convertir une forêt tropicale en monoculture industrielle est un fléau écologique. Des études menées en Malaisie estiment que la conversion de 50 hectares de forêt en monoculture de palmiers à huile entraîne la perte de 820 espèces d’arbres, mais également une réduction de 80 % à 90 % du nombre des espèces d’oiseaux, de papillons et de mammifères. Faute d’habitat, les orangs-outans se retranchent souvent dans les plantations où ils seront tués ou capturés pour être vendus illégalement à des parcs d’attractions peu scrupuleux. (…)

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