Projet AQUILA a-LIFE où comment contribuer au rétablissement de l’aigle de Bonelli en Méditerranée occidentale

5 poussins déjà pour 2022, c’est une très belle année qui commence pour l’Aigle de Bonelli !

Menacée par les lignes moyennes tension ou directement par l’Homme, victime de la fermeture des milieux, parfois trop isolée pour se reproduire, l’espèce a connu une chute brutale de sa population dans les années 70 et 90 en Europe. Aujourd’hui, le travail accompli par les équipes de l’UFCS et de la LPO pour contribuer à la conservation de ce rapace commence à porter ses fruits ! Avec ses 1,50m à 1,80m d’envergure et sa poitrine blanche striée de larmes noires, l’Aigle de Bonelli est un rapace très discret qui sait se fondre dans les paysages de garrigues et de falaises du bassin méditerranéen. Discret et menacé en Europe, en raison de sa faible population de 1000 à 1100 couples. En déclin depuis les années 1970, principalement dû aux électrocutions, aux persécutions et à la fermeture des milieux, il fait aujourd’hui l’objet d’un programme de conservation international : le programme LIFE AQUILA a-LIFE, qui a pour objectif la restauration de ses populations en Espagne. C’est dans le cadre de ce programme, au sein du centre de l’UFCS1 -LPO Vendée, que 68 aiglons sont nés sur 8 ans (2014-2021) soit une moyenne de 8,5 aiglons par an, supérieure à l’objectif initialement défini (3 à 4). Le site français a ainsi fourni 34% des aigles réintroduits en tre 2014 et 2021 dans e cadre de ces deux programmes successifs : LIFE Bonelli et Life Aquila.

Pour Christian Pacteau, qui dirige le centre de Vendée, cette année s’annonce sous de bons auspices. C’est une prouesse car cette espèce en déclin ne se reproduit que de manière rarissime en captivité. En France, on comptait 42 couples en 2021 dans les départements du pourtour méditerranéen.

Le programme européen AQUILA a-LIFE vise à favoriser la distribution de l’aigle de Bonelli en Méditerranée occidentale et à inverser sa tendance démographique régressive, en restaurant les écosystèmes où il vivait autrefois. Pour ce faire, les aiglons seront libérés après avoir été équipés de balises, à la fin de l’été, dans la région de Madrid, à Navarre, Alava et l’ile de Majorque puis sur l’île de la Sardaigne en Italie, site nouvellement identifié.

Un autre axe de travail essentiel d’AQUILA a-LIFE abordera les principales menaces qui touchent l’aigle de Bonelli, en mettant l’accent sur la prévention et la réduction des électrocutions, en collaborant avec des secteurs clés tels que les compagnies d’électricité, les administrations locales et les experts.

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