Lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages : les Nations Unies adoptent une résolution historique

Le rhinocéros, victime du braconnage pour sa corne<br />© naturepl.com / Mark Carwardine / WWFFace à l’aggravation sans précédent de la criminalité liée aux espèces sauvages, les Nations Unies ont adopté aujourd’hui une résolution historique engageant tous les pays de la planète à redoubler collectivement d’efforts pour mettre un coup d’arrêt au braconnage et enrayer un commerce illégal des espèces sauvages.

Initiée par le Gabon et l’Allemagne et soutenue par 70 autres pays dont la France (liste complète des pays disponible en pièce jointe), la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, intitulée Tackling the Illicit Trafficking in Wildlife – en français Surveillance du trafic des espèces sauvages – est le fruit de trois années d’efforts diplomatiques à l’issue desquelles les pays ont, pour la première fois, reconnu sans exception la gravité de la criminalité liée aux espèces sauvages et le besoin urgent de joindre leurs forces pour la combattre.

Selon Marco Lambertini, Directeur général international du WWF, « La résolution des Nations Unies marque un tournant dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, est une grande menace aussi bien pour un grand nombre d’espèces, que pour la sécurité nationale et le développement durable.  A quelques semaines de la réunion des Nations Unies destinée à finaliser les Objectifs du développement durable, cette résolution prouve que la criminalité touchant la vie sauvage n’est plus simplement une question environnementale limitée à une poignée de pays. Chaque pays s’est engagé à agir contre la menace croissante que fait peser le crime organisé lié aux espèces sauvages sur le développement durable ».

Comme en témoignent l’effondrement des populations d’éléphants au Mozambique ou en Tanzanie et le nombre record de rhinocéros abattus en Afrique du Sud au cours de ces dernières années, le braconnage porte directement atteinte aux efforts de conservation menés à l’échelle mondiale. La résolution des Nations Unies fait état des impacts de la criminalité liée aux espèces sauvages, qui au-delà de nuire à la bonne gouvernance, à l’Etat de droit et au bien-être des communautés locales, contribue aussi au financement des réseaux criminels et des conflits armés.

Reconnaissant que seule une approche globale peut infléchir la situation actuelle, les 193 Etats membres des Nations Unies se sont entendus pour approfondir la coopération régionale et internationale d’un bout à l’autre de la chaîne du commerce illégal des espèces sauvages, notamment en prenant des mesures visant à juguler le braconnage et les trafics qui y sont liés, ainsi qu’à réduire la demande. Au-delà du renforcement des procédures judiciaires et de l’application des lois, la résolution encourage les pays à mobiliser activement les communautés locales dans la lutte contre le commerce illicite en élargissant leurs droits et leur capacité à gérer les ressources sauvages et à en tirer des bénéfices.

Selon Elisabeth McLellan, Responsable internationale de l’Initiative contre la criminalité liée aux espèces sauvages au WWF, « Le Népal a déjà prouvé que cette approche globale fonctionnait, puisqu’aucun cas de braconnage de rhinocéros n’a été relevé dans le pays depuis 2011, et ce grâce à la combinaison d’une volonté politique au plus haut niveau, de gardes dévoués et à une véritable participation communautaire.
Si les pays mettent en œuvre la résolution dans son intégralité, la criminalité liée aux espèces sauvages deviendra beaucoup plus risquée et beaucoup moins intéressante. Le puissant mécanisme de suivi prévu par la résolution doit faire en sorte que de réels progrès soient accomplis et que toute faille critique soit comblée efficacement 
».

Attirés par des risques relativement faibles et des rendements élevés, les réseaux criminels organisés ont fait irruption dans le commerce illégal des espèces sauvages en y important leurs méthodes de braconnage et de trafic plus sophistiquées, mais aussi en alimentant la violence et la corruption. C’est pourquoi, la résolution met l’accent sur la nature transnationale et organisée des crimes affectant l’environnement et insiste sur la nécessité que les Etats luttent contre la corruption et combattent le blanchiment d’argent associé à cette forme de criminalité.

A compter de 2016, le Secrétaire général de l’ONU sera chargé de présenter un rapport annuel consacré à la criminalité mondiale liée aux espèces sauvages et à l’état d’avancement de l’application de la résolution par les pays, mais aussi de formuler des recommandations en vue de nouvelles actions. Quant à l’éventuelle désignation d’un envoyé spécial, déjà mise à l’ordre du jour de l’année prochaine, elle apparaît, aux yeux du WWF, comme un outil permettant d’assurer une large sensibilisation et d’aider à obliger les Etats à rendre compte de leurs engagements.

« Ces dernières années, le WWF a joué un rôle clé dans l’évolution des attitudes à l’encontre de la criminalité frappant les espèces sauvages au niveau international, en mettant en relief son impact sur les communautés et sur le déclin des populations d’éléphants, de rhinocéros, de tigres et d’autres espèces. Pour le WWF, la priorité va dorénavant consister à aider les pays à accomplir la part de travail qui leur revient pour mettre en œuvre la résolution et contribuer à faire disparaître une bonne fois pour toutes le fléau planétaire que constitue la criminalité liée aux espèces sauvages », a souligné Marco Lambertini, Directeur général international du WWF.

 

Notes à la rédaction :

Le WWF et TRAFFIC ont lancé l’Initiative de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages en 2014 à la suite de leur campagne conjointe contre le commerce illégal des espèces sauvages qui, depuis ses débuts en 2012, a suscité un élan sans précédent et une volonté politique à haut niveau. La résolution des Nations Unies présentée aujourd’hui, jeudi 30 juillet 2015, s’appuie sur u
ne série de grandes déclarations internationales portant sur le commerce illégal des espèces sauvages, notamment les Déclarations de Paris (2013), de Londres (2014), de Kasane (2015) et de Brazzaville (2015).

Un nombre record de citoyens se sont exprimés en faveur de la protection de la nature en Europe

Campagne #NatureAlert<br />© Wild Wonders of Europe / Staffan Widstrand / WWF

Mobilisation historique : près de cinq cent mille personnes (chiffre mis à jour sur https://www.naturealert.eu/en (1)) demandent le maintien des directives « Habitats-Faune-Flore » et « Oiseaux » en réponse à la consultation publique lancée par la Commission européenne. A titre de comparaison, la consultation ayant recueilli le plus grand succès à ce jour était celle sur le Traité Transatlantique avec 145 000 signatures. Il s’agit là d’un véritable record témoignant de la capacité des citoyens européens à se mobiliser pour la nature.

 

Une forte mobilisation

Suite à la décision de la Commission européenne d’évaluer l’intérêt de réviser ou non les directives « nature » qui encadrent la protection de la biodiversité en Europe, les principales ONG environnementales européennes, relayées en France par FNE, la LPO et le WWF France, ont lancé en mai une campagne intitulée « Nature Alerte » visant à maintenir ces législations. Leur révision pourrait en effet conduire à un inquiétant recul pour la biodiversité européenne. 

Outre les 500 000 citoyens qui se sont exprimés, plus de 120 ONG environnementales ont envoyé un message aux décideurs européens : ces deux piliers de la protection de la nature en Europe ne doivent pas changer !

 

Pourquoi maintenir en l’état ces directives ?

Les directives Oiseaux et Habitats protègent plus de 1 000 espèces, 230 habitats naturels et plus de 27 000 sites naturels en Europe. On leur attribue la préservation d’espèces emblématiques telles que le vautour, le pygargue à queue blanche ainsi que les phoques (2). Grâce à ces directives, l’Union européenne abrite aujourd’hui le plus grand réseau de sites naturels protégés, les sites Natura 2000, qui couvrent presque un cinquième de son territoire (environ 12,5% en France). 
 

Des données scientifiques (3) montrent que ces directives protègent efficacement les espèces et les habitats menacés et contribuent au développement socio-économique des communautés locales et des régions. 
 

En parallèle de la consultation publique (4), la Commission européenne a sondé de multiples intervenants, parmi lesquels, les autorités nationales, les exploitants agricoles, les ONG environnementales dont FNE, la LPO et le WWF France ainsi que les acteurs économiques. L’immense majorité s’accorde sur l’importance d’améliorer leur mise en œuvre au niveau national et d’augmenter les financements consacrés à la préservation de la biodiversité. 
 

A l’exception de quelques acteurs dans le secteur agricole, des associations de propriétaires forestiers privés et le lobby de la pêche industrielle, très peu d’acteurs interrogés contestent ou demandent la révision des directives.
 

L’industrie du ciment, les fournisseurs d’électricité, l’agriculture biologique ou encore le tourisme font partie des secteurs qui soutiennent les directives.
 

 

La suite de la campagne

Si les résultats de la consultation seront probablement publiés à l’automne 2015, l’avenir des directives devrait être officialisé d’ici juin 2016.
 

FNE, la LPO et le WWF France poursuivent cette campagne pour garantir que la législation européenne préservant la biodiversité reste cohérente, ambitieuse et au niveau des enjeux. D’autant plus qu’au moment du sommet mondial pour le climat à Paris, il serait choquant que l’Union européenne enclenche une régression du droit lié à la protection de la biodiversité alors que les études montrent qu’une nature préservée permet d’atténuer les effets du changement climatique.

 

Notes :

1. Créé par BirdLife, le Bureau Européen de l’Environnement, les amis de la Terre et WWF Europe.

2. http://d2ouvy59p0dg6k.cloudfront.net/downloads/natura2000_factsheet_final.pdf 

3. http://www.birdlife.org/sites/default/files/attachments/Evidence%20Fitness%20Check%20Stichting%20BirdLife%20Europe.pdf, WWF Evidence Gathering Questionnaire for the Fitness Check of the Nature Directives, https://www.foeeurope.org/sites/default/files/biodiversity/2015/evidence_gatheringquestionnaire.pdf, http://www.eeb.org/?LinkServID=A2CBB4DC-5056-B741-DB496CBE02F8BB32&showMeta=0&aa

4. http://ec.europa.eu/environment/nature/legislation/fitness_check/evidence_gathering/index_en.htm

 

Quelques données scientifiques :
 

Pourquoi les directives sont très efficaces :

  • Les oiseaux figurant dans l’annexe 1 de la directive Oiseaux sont mieux protégés au sein de l’Union européenne qu’en dehors ;
  • Les directives ont permis de préserver l’ensemble des espèces et pas uniquement celles inscrites dans les annexes des directives
Les directives ont démultiplié les efforts de préservation de la biodiversité européenne: les espaces protégés sont passés de 8 à 18%.
Les directives ont permis de sauvegarder des espaces, comme la vallée Rospuda en Pologne et Kresna Gorge en Bulgarie.
Il y a de nombreuses preuves que les directives génèrent des bénéfices notoires et engendrent des coûts dérisoires.
  • On estime que le réseau Natura 2000 génère 200 à 300 milliards d’euros de bénéfices chaque année.
  • Un euro investi dans le réseau Natura 2000 génère 7 fois plus d’emplois qu’un euro investi dans la Politique Agricole Commune.
  • La réglementation environnementale dans l’Union européenne génère moins d’1% des frais admi
    nistratifs.
Une mauvaise mise en œuvre des directives au niveau des Etats membres et un manque de financement sont les principaux freins des directives.
  • Seulement 20% des besoins de financement sont actuellement couverts.
  • Plusieurs douzaines de sites ont été détruits par laxisme des autorités : en témoignent divers travaux en Italie et la destruction de prairies en Allemagne.

Les données scientifiques diffusées par la Commission sont consultables sur : http://ec.europa.eu/environment/nature/legislation/fitness_check/evidence_gathering/index_en.htm 

 

 

Le WWF exprime tout son soutien à la famille de Jean-Paul Taris, membre honoraire de son Conseil d'administration

Le WWF exprime tout son soutien  à la famille de Jean-Paul Taris<br />© Hervé HôteIsabelle Autissier, Présidente du WWF France, Philippe Germa, son Directeur général, expriment leur profonde peine et leur soutien à la famille de Jean-Paul Taris, administrateur et ami du WWF, ainsi qu’à l’ensemble des salariés de la Tour du Valat.

Ami proche du fondateur de WWF International,  Luc Hoffman, et membre honoraire du conseil d’administration du WWF France,  Jean-Paul Taris faisait partie des personnes très engagées pour la protection de la planète. Les équipes du WWF ont ainsi appris avec tristesse sa disparition.

Engager les entreprises en Afrique : l'approche du WWF

Engager les entreprises<br />© Richard Stonehouse / WWFPour une ONG telle que le WWF, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) constitue un vecteur efficace pour influencer les pratiques du secteur privé et interroger ses modèles économiques. Dans ce contexte, le WWF noue des partenariats privilégiés avec des groupes internationaux et avec des entreprises locales, participe à la production et à la diffusion de normes tout en encourageant le dialogue multi-acteurs.

L’empreinte écologique de la Terre ne cesse de croître depuis 40 ans (1). L’entreprise a un rôle crucial à jouer pour enrayer la dégradation des écosystèmes : d’une part, en participant à la mutation vers des modes de production et de consommation plus durables, et d’autre part, en soutenant les efforts de protection de l’environnement.

Les ONG ont pendant longtemps essentiellement joué un rôle d’interpellation publique vis-à-vis du secteur privé, dénonçant les entreprises peu respectueuses de l’environnement ou des droits humains. Mais les relations ont évolué depuis une vingtaine d’années vers davantage de dialogue et de collaboration. C’est dans cette logique que le paysage de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) – celui-ci constituant un vecteur particulièrement efficace pour influencer durablement le positionnement et les modèles d’intervention du secteur privé. Depuis plusieurs années, le World Wide Fund (WWF) a choisi la voie du dialogue et de la concertation avec le secteur privé : il travaille avec les entreprises dans la perspective de faire évoluer leurs pratiques et de construire avec elles des solutions innovantes dans le but de réduire leur empreinte écologique.

Cette approche est essentielle en Afrique subsaharienne, où les enjeux de protection de l’environnement se posent avec acuité (2). Pour influer les pratiques du secteur privé dans la région, le WWF agit à plusieurs niveaux. Il noue des partenariats avec les entreprises multinationales qui peuvent avoir un impact très fort sur le continent – par exemple dans le secteur minier et dans l’agro-industrie – et commence à accompagner, via ses bureaux locaux (3), des entreprises désireuses d’améliorer leurs pratiques environnementales. Le WWF est présent par ailleurs au niveau des filières industrielles pour coproduire des normes et des certifications. Enfin, il répond à la demande d’appui croissante des États africains dans la mise en place de législations adaptées et tente d’influencer l’environnement des entreprises pour les encourager à développer des politiques de RSE.

Collaborer avec les entreprises

Le WWF noue des partenariats avec les entreprises pour leur faire adopter des pratiques plus durables. Le contour de ces partenariats est défini conjointement avec les entreprises en fonction de leurs principaux impacts environnementaux et des priorités du WWF. Ils comprennent généralement un volet de coopération technique portant sur leur démarche environnementale et/ou sur un « produit partage » (4). Ils sont souvent établis pour une durée de trois ans renouvelable et accompagnés d’une feuille de route. Le rôle du WWF est d’accompagner la démarche globale, mais pas de la mettre en oeuvre directement. En Afrique, cette approche concerne principalement les grands groupes internationaux. Ainsi, le WWF et le groupe Rougier (5), entreprise de production et de négoce de bois, ont entamé en 2015 une collaboration stratégique de trois ans portant principalement sur le développement d’indicateurs pertinents pour la gestion et le contrôle de la faune et de la flore dans les concessions du Gabon, le soutien au bon fonctionnement des unités anti-braconnage dans le nord du Congo, ainsi que l’optimisation du fonds de développement local financé par Rougier. Le WWF entend davantage développer ce type de collaborations avec les entreprises locales ; au Cameroun et en RDC par exemple, le WWF aide déjà certaines entreprises à établir des plans de gestion de la faune autour de leurs zones d’activité.

La réussite de ces partenariats suppose d’effectuer des visites de terrain, d’échanger régulièrement avec les équipes avant et après la signature du contrat, et d’établir un cadre de mise en oeuvre et de suivi structurant incluant des objectifs quantifiés, datés et mesurables.

Elle dépend également d’un portage au plus haut niveau au sein de l’entreprise et de la mobilisation de moyens suffisants. Le WWF s’attache toujours à porter un regard critique et constructif sur les pratiques du partenaire. Il reste vigilant à préserver son indépendance et à ne pas cautionner de démarches « d’écoblanchiment ».

Agir au niveau des filières industrielles

Le WWF agit également au niveau des grandes filières industrielles, où il participe à la définition de normes internationales privées de durabilité accompagnées de certification rigoureuses. Cette approche vise à pallier la faiblesse des règlementations nationales et à orienter les marchés vers de bonnes pratiques.

Le WWF lance ou participe à de nombreuses initiatives visant à rassembler, dans le cadre de « tables-rondes », les intérêts de toute la filière pour développer conjointement de nouvelles normes de gestion durable des ressources naturelles. Une fois produites, ces normes doivent être diffusées le plus largement possible – c’est une dimension importante du travail de WWF. Il faut aussi accompagner les entreprises volontaires dans leur démarche de certification. La certification leur procure, entre autres, un avantage concurrentiel et un gain d’image.

Le WWF est ainsi à l’origine ou a participé à l’élaboration de plusieurs normes privées. Le label Forest Stewardship Council (FSC) pour le bois durable, par exemple, a été créé il y a 20 ans ; aujourd’hui, 14 % des forêts de production dans le monde sont certifiées FSC (FSC, 2012). Le Marine Stewardship Council (MSC), conçu sur le même modèle, concerne les produits de la mer ; environ 11 % de la pêche hors élevage (FAO, 2014) est ainsi labellisée. Fort de ces succès, le WWF a étendu cette démarche participative à une douzaine d’autres filières de production : huile de palme (Roundtable on Sustainable Palm Oil), soja (Roundtable on Responsible Soy), coton (Better Cotton Initiative), etc. Ces normes demeurent cependant encore peu répandues au sein des entreprises africaines (6). L’objectif sera de les étendre davantage au continent africain dans les prochaines années.

Pour influencer les pratiques des grandes filières industrielles, le WWF soutient également la création de réseaux et plateformes. Il a par exemple créé le Global Forest and Trade Network (GFTN) qui réunit plus de 300 membres – fournisseurs, producteurs et acheteurs de bois – dans plus de 30 pays (dont 7 pays africain
s). Son rôle est de promouvoir une gestion durable des forêts. Par exemple, au Cameroun, des formations ont été organisées auprès de plusieurs entreprises (7) pour qu’elles intègrent les meilleures pratiques les ONG ont progressivement émergé dans environnementales et sociales dans leurs opérations. En quelques années, le Bassin du Congo est devenu la sous-région d’Afrique subsaharienne comprenant la plus grande surface de forêts certifiées.

Accompagner les États et les OSC pour mobiliser le secteur privé

Si la volonté politique des États africains de mettre en place des cadres stratégiques pour la RSE est de plus en plus significative, ils manquent de moyens financiers et techniques pour le faire. L’objectif du WWF est de les appuyer dans la définition de politiques publiques et de renforcer leur capacité à faire respecter les normes. Selon le pays, l’enjeu environnemental ou le secteur concerné, les modalités de collaboration du WWF avec les Etats varient. Son champs d’intervention est très large : de la réalisation d’expertise technique (plan de zonages, règlements sur l’usage des sols, etc.), à la facilitation du dialogue entre acteurs, mais aussi l’organisation d’ateliers techniques ou de formation, des appuis techniques à la mise en œuvre de projets, des actions de sensibilisation, le développement et la mise à disposition des outils d’aide à la décision. Le WWF peut aussi participer à des groupes de travail mis en place par les gouvernements. Au Cameroun, il a été à l’initiative en 2013 du lancement du processus d’élaboration de la stratégie nationale de développement durable de la filière « palmier à huile » et a apporté son appui technique dans le processus (Hoyle, Levang, 2012). Le WWF a financé la réalisation de plusieurs études (par exemple une étude diagnostique et prospective de la filière, une revue du cadre juridique et institutionnel de la filière) dont les résultats ont été consolidés dans le projet de document de stratégie nationale.

Le WWF est par ailleurs de plus en plus engagé dans une politique d’influence auprès des États et des organisations régionales africains pour que la question de la préservation de l’environnement soit prise en compte dans l’agenda politique et public. Le WWF intervient également de façon croissante dans les débats publics sur les projets d’infrastructures (énergétiques, minières, etc.) qui peuvent avoir des impacts environnementaux importants : déforestation, dégradation d’écosystèmes sensibles, pollution des sols, etc. Dans les pays africains, les organisations de la société civile (OSC) locales n’ont pas toujours les capacités ou les moyens suffisants pour se mobiliser activement autour de ces projets. C’est pourquoi le WWF soutient en parallèle le renforcement de capacités de ces OSC, ainsi que la création et la formation de coalitions d’OSC. Par exemple, à Madagascar, le WWF a participé à la création de la plateforme Alliance Voary Gasy (AVG) qui regroupe une trentaine d’associations locales engagées dans la promotion d’une meilleure gouvernance des ressources naturelles, et lui a apporté de l’assistance technique. Pour mobiliser le plus grand nombre autour des défis environnementaux, le WWF a adopté un principe d’action qui repose sur le dialogue et la concertation avec l’ensemble des parties prenantes – y compris les entreprises – afin de rechercher et de mettre en oeuvre des solutions durables et efficaces. Ce choix avéré depuis longtemps a porté ses fruits.

Néanmoins, en dernier ressort, lorsque le dialogue avec les entreprises n’aboutit pas et que les dommages environnementaux de leurs activités peuvent être importants, le WWF n’hésite pas à les interpeller publiquement. Le cas de Virunga montre que les campagnes de plaidoyer peuvent constituer un moyen d’action efficace pour influencer les pratiques des entreprises. Cette approche sera renouvelée à l’avenir de façon sélective sur les enjeux de conservation considérés prioritaires au niveau mondial.

Article initiallement publié dans la revue de PROPARCO n°21

Ecrit par :
Anne Chetaille, Chargée de programmes Relations internationales et développement
Jochen Krimphoff, Directeur adjoint en charge du programme Relations internationales et développement
Jean-Baptiste Roelens, Chargé du programme Forêts tropicales et climat WWF France

Notes :
1 Les auteurs remercient pour leur contribution à l’article : Arnaud Gauffier (Responsable du programme Agriculture & Alimentation – Market Transformation Initiative, WWF France), Aurélie Pontal (Responsable de Partenariats, WWF France), Ludovic Miaro (Coordinateur régional du programme Huile de palme, WWF CARPO), Maxime Nzita Nganga
Di Mavambu (Coordinateur régional Business & Industries extractives, WWF CARPO), Laurent Somé (Directeur Conservation par intérim, WWF Regional Office of Africa).
2 Ainsi, selon une étude publiée par le WWF et la Banque africaine de développement (2012), 40 % de la biodiversité africaine a disparu en 40 ans.
3 Le WWF dispose de bureaux régionaux à Nairobi et Yaoundé et de bureaux nationaux en Afrique du Sud, au Cameroun, en République Centrafricaine, en République Démocratique du Congo (RDC), au Gabon, au Kenya, en
Ouganda, en Tanzanie, en Zambie, au Zimbabwe et à Madagascar.4 Le mécanisme du « produit partage », à travers l’apposition de la marque WWF sur les produits de l’entreprise, valorise et promeut des produits élaborés selon des procédés jugés durables afin d’orienter le consommateur et par voie de conséquence, le marché.
5 Rougier exploite plus de 2 millions d’hectares de concessions forestières au coeur de l’Afrique Centrale, Gabon, Cameroun et République Démocratique du Congo.
6 L’Afrique ne représente par exemple aujourd’hui que 3 % des forêts certifiées FSC dans le monde.
7 Groupe PALLISCO-CIFM, groupe Decolvenaere Cameroun, Wijma Cameroun, SFID/Groupe Rougier, groupe Alpicam-Grumcam, etc.

Références

WWF France et Picard s'associent pour promouvoir une consommation durable

Philippe Pauze, PDG de Picard et Marie Christine Korniloff, Directrice déléguée au Monde Economique, WWF France.<br />© Picard

Depuis plusieurs années, Picard a fait le choix d’une démarche responsable de l’élaboration de ses produits jusqu’à la conception de ses magasins. En 2014, le groupe a créé une Fondation sous l’égide de la Fondation de France pour « une alimentation plus respectueuse de la nature et de l’homme ».

Les principaux engagements environnementaux de Picard se situent au niveau de la production et de la transformation des produits de la pêche et de l’agriculture, des infrastructures (magasins et meubles froids) et du transport (marchandise et clients). Picard est ainsi particulièrement investi tant en matière de sécurité sanitaire, que de qualité et de respect de l’environnement.

Picard et le WWF ont ainsi souhaité avancer ensemble sur des sujets comme la réduction de l’empreinte écologique des produits alimentaires et la valorisation d’une consommation plus durable auprès des clients de l’enseigne. La collaboration des deux acteurs comportera notamment des actions de sensibilisation à travers deux programmes d’envergure soutenus par l’Union européenne et menés par le WWF, portant sur l’alimentation et la pêche responsable : LiveWell for LIFE et Fish Forward.

Pour Philippe Pauze, Président de Picard « nous sommes particulièrement fiers et heureux de la mise en place de ce partenariat dont l’efficacité se mesurera dans la durée. Picard est engagé depuis des années dans des programmes de réduction de l’impact de son activité sur l’environnement. Toute l’entreprise, ses dirigeants et ses collaborateurs, se mobilisent et bénéficieront au travers de ce partenariat de l’expérience du WWF pour améliorer encore ses performances ».

 « Les pressions exercées sur les ressources de notre planète constituent un réel risque environnemental mais également économique pour les acteurs qui en dépendent. Accompagner des entreprises telles que Picard dans une approche couvrant à la fois les politiques d’approvisionnement et les programmes de sensibilisation des consommateurs, nous permet d’aller plus vite et plus loin dans la transformation des marchés » explique Marie-Christine Korniloff, Directrice déléguée au monde économique du WWF France.

 

Conférence internationale d'Addis-Abeba : quel financement pour un développement durable ?

La perspective © WWF France » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />La Conférence internationale sur le financement du développement, qui aura lieu à Addis-Abeba du 13 au 16 juillet prochains, sera cruciale pour démontrer les efforts pour passer d’une économie mondiale à un développement durable.

Faisant suite à une série de réunions majeures organisées en 2015, cette rencontre onusienne sur le financement du développement doit permettre aux pays participants de rompre le lien entre croissance économique et dégradation de l’environnement en engageant des fonds pour éradiquer la pauvreté et protéger la planète.

Selon Marco Lambertini, directeur international du WWF, « La création d’économies résilientes ne peut avoir lieu sans la protection des hommes et des écosystèmes à travers un changement de mentalités. Le nouveau financement pour le développement et le climat doit être construit en toute transparence. Les mécanismes de financement doivent privilégier les solutions bas carbone, résilientes au changement climatique et proposant un développement respectueux des droits humains et de l’environnement. »

Le récent rapport From billions to trillions: Transforming development finance réalisé par plusieurs banques de développement estime que le financement des Objectifs de développement durable (ODD) implique d’aller au-delà des 135 milliards de dollars d’aide publiquement au développement (2014) et de mobiliser plusieurs milliers de milliards de dollars par an toutes sources de financement confondues.

Les gouvernements doivent conduire ce changement en fournissant davantage de ressources publiques domestiques mais les banques multilatérales de développement, les banques nationales et le secteur privé doivent tous contribuer. Tous les investissements et flux financiers, y compris le financement du développement, doivent être transparents et promouvoir la durabilité.

« Le développement durable doit permettre de vivre mieux et dans la limite des ressources naturelles dont nous avons besoin pour survivre. Il ne peut y avoir de futur pérenne sur une planète pillée ! Afin de soutenir les Objectifs de développement durable et parvenir à un accord sur le climat à la fin de l’année, les pays doivent remplir leurs engagements, et notamment mobiliser 100 milliards de dollars par an pour le climat à partir de 2020 sans imputer les aides existantes. » souligne Marco Lambertini.

Par ailleurs, les gouvernements doivent mettre fin aux subventions aux énergies fossiles et plus généralement à toutes les subventions ayant un impact négatif sur l’environnement pour permettre la transition vers des investissements en faveur des énergies renouvelables, de l’agriculture durable et des pêcheries durables. Cette transition pourra avoir lieu grâce à des mécanismes minimisant les effets indésirables sur les communautés les plus pauvres et les plus vulnérables.

Selon Fred Kumah, directeur du bureau régional du WWF en Afrique, « Il ne faut pas oublier que cette conférence a lieu en Afrique, un continent qui souffre de manière disproportionnée des impacts de la mondialisation et du changement climatique. Le bien-être humain dépend de l’accès à l’eau potable, des terres agricoles, de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’énergie. Les pays doivent s’engager à mettre les moyens nécessaires pour que ces besoins primaires soient satisfaits, pour améliorer les conditions de vie et limiter les menaces liées au changement climatique et à la dégradation de l’environnement. »

Les gouvernements se réuniront à nouveau en septembre pour se mettre d’accord sur une liste de 17 ODD essentiels pour parvenir à un réel développement durable.

Conférence internationale d'Addis-Abeba : quel financement pour un développement durable ?

La perspective © WWF France » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />La Conférence internationale sur le financement du développement, qui aura lieu à Addis-Abeba du 13 au 16 juillet prochains, sera cruciale pour démontrer les efforts pour passer d’une économie mondiale à un développement durable.

Faisant suite à une série de réunions majeures organisées en 2015, cette rencontre onusienne sur le financement du développement doit permettre aux pays participants de rompre le lien entre croissance économique et dégradation de l’environnement en engageant des fonds pour éradiquer la pauvreté et protéger la planète.

Selon Marco Lambertini, directeur international du WWF, « La création d’économies résilientes ne peut avoir lieu sans la protection des hommes et des écosystèmes à travers un changement de mentalités. Le nouveau financement pour le développement et le climat doit être construit en toute transparence. Les mécanismes de financement doivent privilégier les solutions bas carbone, résilientes au changement climatique et proposant un développement respectueux des droits humains et de l’environnement. »

Le récent rapport From billions to trillions: Transforming development finance réalisé par plusieurs banques de développement estime que le financement des Objectifs de développement durable (ODD) implique d’aller au-delà des 135 milliards de dollars d’aide publiquement au développement (2014) et de mobiliser plusieurs milliers de milliards de dollars par an toutes sources de financement confondues.

Les gouvernements doivent conduire ce changement en fournissant davantage de ressources publiques domestiques mais les banques multilatérales de développement, les banques nationales et le secteur privé doivent tous contribuer. Tous les investissements et flux financiers, y compris le financement du développement, doivent être transparents et promouvoir la durabilité.

« Le développement durable doit permettre de vivre mieux et dans la limite des ressources naturelles dont nous avons besoin pour survivre. Il ne peut y avoir de futur pérenne sur une planète pillée ! Afin de soutenir les Objectifs de développement durable et parvenir à un accord sur le climat à la fin de l’année, les pays doivent remplir leurs engagements, et notamment mobiliser 100 milliards de dollars par an pour le climat à partir de 2020 sans imputer les aides existantes. » souligne Marco Lambertini.

Par ailleurs, les gouvernements doivent mettre fin aux subventions aux énergies fossiles et plus généralement à toutes les subventions ayant un impact négatif sur l’environnement pour permettre la transition vers des investissements en faveur des énergies renouvelables, de l’agriculture durable et des pêcheries durables. Cette transition pourra avoir lieu grâce à des mécanismes minimisant les effets indésirables sur les communautés les plus pauvres et les plus vulnérables.

Selon Fred Kumah, directeur du bureau régional du WWF en Afrique, « Il ne faut pas oublier que cette conférence a lieu en Afrique, un continent qui souffre de manière disproportionnée des impacts de la mondialisation et du changement climatique. Le bien-être humain dépend de l’accès à l’eau potable, des terres agricoles, de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’énergie. Les pays doivent s’engager à mettre les moyens nécessaires pour que ces besoins primaires soient satisfaits, pour améliorer les conditions de vie et limiter les menaces liées au changement climatique et à la dégradation de l’environnement. »

Les gouvernements se réuniront à nouveau en septembre pour se mettre d’accord sur une liste de 17 ODD essentiels pour parvenir à un réel développement durable.

Pour en savoir plus :
Retrouvez en pièce jointe la note de position du WWF Notre avenir durable – 2015.

Contacts presse :
Marielle Chaumien l +33 (0)1 55 25 84 61 l + 33 (0)6 15 39 24 95 l mchaumien@wwf.fr
Annabelle Ledoux l +33 (0)1 55 25 77 26 l +33 (0)6 14 56 37 39 l aledoux@wwf.fr
 

 

Le WWF transforme les tweets en dons avec la campagne #EndangeredEmoji

 <br />© WWF Le WWF a lancé hier en France sa campagne innovante et unique de collecte basée sur des emojis, afin de soutenir ses actions de protection des espèces menacées d’extinction.
 
L’idée de cette campagne vient d’un constat : l’existence de 17 emojis représentant des espèces menacées. Le WWF cherche alors à traduire la popularité de cet alphabet emoji en dons à travers l’initiative #EndangeredEmoji. La campagne est gérée via le compte Twitter officiel @WWF et sur le site http://endangeredemoji.com/fr. Elle a été développée par l’agence publicitaire Wieden+Kennedy Londres et son partenaire technique Cohaesus.

Son principe est assez simple et se résume en 3 étapes :

  1. Le WWF tweete une image clé présentant 17 emojis menacés d’extinction. Pour signifier sa participation à la campagne de dons, chaque utilisateur doit tout d’abord retweeter cette image.
  2.  Après cette étape d’inscription, chaque emoji en voie de disparition tweeté par les participants sera comptabilisé par WWF comme une promesse de don de 0,10€.
  3. A la fin de chaque mois, les utilisateurs recevront un résumé de leur utilisation d’emojis menacés d’extinction et l’évaluation du montant de leurs promesses de dons. Il leur appartient ensuite de choisir quel sera le montant réel de leur don.

Grâce à #EndangeredEmoji, sauvons les animaux de l’extinction. Retweetez pour vous inscrire et nous soutenir pic.twitter.com/ovbfdG7teR

— WWF (@WWF) 9 Juillet 2015

Depuis avril 2014 et l’intégration des émoticônes sur la plateforme, les emojis en voie de disparition ont été utilisés plus de 200 millions de fois sur Twitter et ce nombre ne fait que croître de jour en jour !

Ce nouvel alphabet emoji utilisé à l’échelle mondiale, se compose des 17 espèces menacées suivantes :

  • Singe Araignée
  • Panda géant
  • Eléphant d’Asie
  • Manchot des Galápagos
  • Serpent coureur d’Antigua
  • Chameau de Bactriane
  • Tigre
  • Tigre de Sumatra
  • Tortue verte
  • Léopard de l’Amour
  • Crocodile du Siam
  • Thon Rouge
  • Baleine Bleue
  • Baleine grise occidentale
  • Lycaon
  • Rainette lémur
  • Dauphin du Maui

Pour Jacques-Olivier Barthes, Directeur de la Communication au WWF France : « Quand il est question de collecte de fonds, il est essentiel de proposer un moyen simple de faire un don. En utilisant l’un des principaux réseau social au monde pour mettre en évidence les espèces en voie de disparition, nous espérons recueillir des fonds essentiels pour leur conservation et procéder à une sensibilisation à l’échelle mondiale ».

Les "Creative Awards by SAXOPRINT" s'exposent à l'Orangerie du Sénat pour sensibiliser aux enjeux du péril climatique

Pandarévolution<br />© Pierre Gaudoin / Céline Lentz / WWF France

Les meilleures créations de la première édition des « Creative Awards by Saxoprint » au profit du WWF France s’exposent à l’Orangerie du Sénat du 26 août au 6 septembre 2015. Une exposition ouverte au public intitulée : « Paris 2015, pour tout changer, nous avons besoin de tous. » 
 

Exposition sur les enjeux du péril climatique à l’Orangerie du Sénat. 

Le Sénat accueillera, du 26 août au 6 septembre 2015, dans l’Orangerie du jardin du Luxembourg, les meilleures créations publicitaires présentées lors de la première édition des « Creative Awards by SAXOPRINT » au profit du WWF France ayant pour thème la sensibilisation des 18-25 ans au réchauffement climatique. Le grand public pourra donc découvrir, en grand format, les meilleures créations reçues lors de la première édition de ce concours et découvrir en avant-première la campagne « Pandarévolution » du grand lauréat, signée de Pierre Gaudouin et de Céline Lentz, qui servira de visuel générique au WWF France durant la prochaine COP 21. 

Cette campagne WWF France baptisée « Pandarévolution » transpose La Liberté Guidant Le Peuple d’Eugène Delacroix (1830). « Cette affiche suscite l’envie de s’engager dans le combat contre le réchauffement climatique et incite à changer nos habitudes de consommation ainsi que notre modèle de société. Elle symbolise l’union, le courage, l’action et l’espoir de lendemains meilleurs. La parodie de ce célèbre tableau souligne la volonté d’un changement fort, dans les esprits comme dans les actes. L’idée d’une révolution incarnée par la génération cible, les 18-25 ans est même évoquée dans l’accroche « Pour tout changer, nous avons besoin de tous« . C’est une révolution, pacifique, menée par un panda, qui représente WWF et guide « le peuple » vers cette révolution écologique inévitable. » – Pierre Gaudouin et Céline Lentz, co-auteurs de la campagne lauréate du concours publicitaire « Creative Awards by SAXOPRINT ». 

Une exposition pour sensibiliser le grand public aux enjeux du péril climatique à quelques mois de la Conférence climat 

L’exposition rend hommage à la pertinence et à la qualité des 800 créations reçues lors de la première édition du concours de publicité « grande cause » des « Creative Awards by SAXOPRINT ». Elle sensibilise le grand public sur l’importance des enjeux du péril climatique et l’urgence d’une mobilisation générale, afin d’appeler aux changements des comportements. 

« Un grand nombre de créations présentées lors de ce concours étaient de grande qualité, c’est pourquoi WWF France a souhaité s’associer aux « Creatives Awards by SAXOPRINT » pour présenter au grand public les meilleures créations afin de sensibiliser les 18-25 ans aux enjeux du péril climatique. Notre choix s’est finalement porté sur le visuel Pandarévolution de Pierre Gaudouin et Céline Lentz qui incarne l’idée de révolution face au dérèglement climatique et de mobilisation générale. Cet appel à l’engagement de tous, et en particulier des jeunes, est essentiel car ils seront les premiers d’entre nous à subir les conséquences d’un tel phénomène. Cette exposition, ouverte au public, à l’Orangerie du Sénat est là pour nous y sensibiliser. » – explique Philippe Germa, Directeur Général du WWF France. 

« Nous remercions le Sénat et notamment la délégation chargée de la politique événementielle présidée par Jean-Pierre Caffet, Vice-président du Sénat de soutenir notre initiative en nous accueillant à l’Orangerie. C’est une immense chance pour SAXOPRINT de pouvoir, dans le cadre de cette exposition, faire découvrir au grand public les meilleurs talents créatifs réunis pour WWF France autour des enjeux du péril climatique. » – souligne Daniel Ackermann, Directeur Général de SAXOPRINT et organisateur des « Creative Awards by SAXOPRINT ». 

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INFOS PRATIQUES

Exposition Creative Awards by SAXOPRINT

EXPOSITION GRATUITE ouverte au public du 26 août au 6 septembre 2015, de 11H à 19H30 
Orangerie du Sénat, Jardin du Luxembourg 75006 PARIS – Accès porte Férou (19 bis rue de Vaugirard)

M° : Odéon, Mabillon, Saint-Sulpice 
RER : Luxembourg-Sénat 
Bus : 89, 84 et 58 
Parcs de stationnement : Saint-Sulpice, Marché Saint-Germain 
 

DATE OFFICIELLE DE L’INAUGURATION DE L’EXPOSITION 

Le 26 août 2015 à 17h30

Sous le parrainage de Yann ARTHUS-BERTRAND, président de la première édition des Creative Awards by SAXOPRINT.
À l’Orangerie du Sénat, en présence du Directeur Général de WWF France, de SAXOPRINT et de plusieurs lauréats des «Creative Awards» exposés. 
 

WWF et Saxoprint interpellent le grand public sur les enjeux du réchauffement climatique

Pandarévolution<br />© Pierre Gaudoin / Céline Lentz / WWF FranceÀ 6 mois de la conférence COP21, qui se déroulera à Paris en novembre prochain,  le WWF et l’imprimeur en ligne SAXOPRINT déploient une campagne publicitaire ayant vocation à sensibiliser les 18/25 ans sur les enjeux du péril climatique.

Une campagne baptisée « Pandarévolution » cosignée par deux créatifs français indépendants Pierre Gaudoin et Céline Lentz, grands gagnants de l’édition1 des « Creative Awards by SAXOPRINT » dont Yann Arthus-Bertrand était le président de jury.

Le réseau Métrobus choisi pour mobiliser les jeunes autour du péril climatique dès juillet prochain.

Du 6 au 12 juillet prochains, la campagne sera diffusée sur les quais du réseau parisien Métrobus (partenaire également des « Creative Awards by SAXOPRINT ») en format 4X3, et sera prolongée d’une campagne presse entre septembre et novembre prochains.

Une campagne cosignée par Pierre Gaudoin et Céline Lentz, les deux grands gagnants de la première édition des Creative Awards by SAXOPRINT dont la remise des prix s’est déroulée le 9 avril dernier à Paris sous la présidence de Yann Arthus-Bertrand.

La campagne WWF France « Pandarévolution »  issue du concours de publicité grande cause des « Creative Awards by SAXOPRINT »

L’imprimeur en ligne SAXORPINT initiateur du concours de  publicité les « Creative Awards by SAXOPRINT » a réuni  récemment un jury pluridisciplinaire de professionnels de la publicité sous la présidence de Yann Arthus-Bertrand, pour choisir la campagne lauréate qui portera les couleurs de l’ONG WWF France dans le contexte de la conférence climat en France. Le grand prix du jury a donc été décerné au printemps dernier à deux créatifs indépendants originaires de Tours formés à l’école Brassard signataires de cette campagne baptisée « Pandarévolution » invitant la génération 18/25 ans à se mobiliser et changer  ses comportements.

« Un grand nombre de visuels présentés étaient de grande qualité et le choix n’a pas été facile. Mais nous avons particulièrement plébiscité le visuel de Pierre Gaudouin et Céline Lentz parce qu’il incarne l’idée de révolution face au dérèglement climatique et de mobilisation générale. Cet appel à l’engagement de tous et en particulier des jeunes est essentiel car ils seront les premiers d’entre nous à subir les conséquences d’un tel phénomène » explique Philippe Germa, Directeur Général du WWF France.

Le visuel de la campagne WWF baptisé « PANDARÉVOLUTION », inspiré d’un tableau d’Eugène DELACROIX

Cette affiche parodie La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix (1830). Elle suscite l’envie de s’engager dans le combat contre le réchauffement climatique, à changer nos habitudes de consommation et notre mo-dèle de société. Elle incarne l’union, le courage, l’action et l’espoir de lendemains meilleurs.

La réinterprétation de ce célèbre tableau, souligne la volonté d’un changement fort, dans les esprits comme dans les actes. Même l’idée d’une révolution incarnée par la génération cible : les 18-25 ans, est  évoquée dans l’accroche « Pour tout changer, nous avons besoin de tous ». C’est une révolution qui doit être pacifique menée par  un panda, incarnant WWF, guidant le « peuple vers cette révolution écologique inévitable » affirment Pierre Gaudoin et Céline Lentz co-auteurs de la campagne.

Une exposition publicitaire sur le même thème prolongera la campagne publicitaire dès fin août

WWF et SAXOPRINT donneront ensuite rendez-vous au grand public pour découvrir les meilleures créations publicitaires sélectionnées à l’occasion d’une  exposition grand public qui se déroulera du 26 août au 6 septembre à l’Orangerie du Sénat, dans les jardins du Luxembourg à Paris.

Une initiative originale et inédite dans le monde de la publicité financée par l’imprimeur en ligne SAXOPRINT qui permet de se pencher et de se mobiliser activement sur les futures actions du WWF France prévues dans le cadre de la conférence climat et de mettre en scène les talents créatifs autour d’une cause d’intérêt général mondiale. « Mobiliser les talents créatifs au profit de grandes causes tels sont les enjeux et la vocation des « Creative Awards ». L’environnement et la protection de notre planète doivent être au cœur des préoccupations du grand public et des entreprises si nous voulons laisser un monde responsable et durable à nos enfants » Daniel Ackermann, Directeur Général de SAXOPRINT et organisateur des « Creative Awards by SAXOPRINT ».